DERMESTRIL 50 mcg/24 h dispositif transdermique

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DERMESTRIL 50 mcg/24 h dispositif transdermique

Introduction dans BIAM : 24/3/1997
Dernière mise à jour : 8/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : DISPOSITIF TRANSDERMIQUE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SANOFI PHARMA

    Produit(s) : DERMESTRIL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/6/1996
    2. publication JO de l’AMM 12/12/1996
    3. mise sur le marché 17/3/1997
    4. rectificatif d’AMM 3/5/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 340904-3

    8
    sachet(s)
    alu/surlyn
    18 cm2

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/3/1997
    2. inscription SS 6/3/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 37.01 F

    Prix public TTC : 51.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ESTROGENE (NATUREL ET SEMISYNTHETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03C-A03.
      Le dispositif transdermique libère de l’estradiol, sous forme inchangée et en quantité physiologique dans la circulation sanguine.
      Le dispositif transdermique élève la concentration d’estradiol à un niveau similaire à celui obtenu dans les phases folliculaires précoce et moyenne.
      L’utilisation de la voie transcutanée évite le premier passage hépatique. Contrairement aux estrogènes per os, il n’y a donc pas de stimulation enzymatique hépatique avec Dermestril : celui-ci n’entraîne pas de modification des protéines de la coagulation (fibrinopeptide A, fibrinogène de haut poids moléculaire, antithrombine III), ni sur les taux circulants du substrat de la rénine (angiotensinogène), de la TEBG, de la TBG, de la cortisol-binding globulin. Le traitement par Dermestril n’entraîne pas de modification des paramètres lipidiques (triglycérides, cholestérol total, HDL, LDL, VLDL-cholestérol).
      *Propriétés pharmacocinétiques :
      La quantité moyenne d’estradiol absorbée par 24 heures est de 25 microg pour Dermestril 25 microg/24 h, 50 microg pour Dermestril 50 microg/24 h et 100 microg pour Dermestril 100 microg/24 h.
      Des concentrations sériques physiologiques d’estradiol proportionnelles à la quantité administrée sont atteintes dès la 8ème heure après l’application.
      24 heures environ après l’application, les concentrations sériques d’estradiol atteignent des pics moyens respectivement de 37, 61 et 117 pg/ml. Les taux sériques moyens d’estradiol restent ensuite pratiquement constants pendant toute la durée de l’application (3 à 4 jours) et sont respectivement de 23, 40 et 79 pg/ml après l’application de Dermestril 25, 50 et 100 microg/24 h.
      Toutefois, il convient de noter que des variations inter-individuelles importantes des taux sériques d’estradiol peuvent être observées comme lors de toute administration transcutanée. Le taux sérique d’estradiol revient à la valeur de base dans les 12 heures suivant le retrait du dispositif.
      L’estradiol est principalement métabolisé dans le foie. Les métabolites les plus importants sont l’estriol, l’estrone et leurs conjugués (glucuronates, sulfates) ; ils sont beaucoup moins actifs que l’estradiol.
      La plupart des métabolites sont excrétés dans l’urine sous forme de glucuronates et de sulfates. La demi-vie d’élimination de l’estradiol dans le plasma est d’environ 1 heure. La clairance plasmatique varie de 650 à 900 l/j/m2 . Les métabolites estrogéniques subissent également un cycle entéro-hépatique.

    1. ***
      Correction des carences estrogéniques et des symptômes de déficits en estrogènes notamment liés à la ménopause naturelle ou artificielle : troubles vasomoteurs (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes), troubles trophiques génito-urinaires (atrophie vulvo-vaginale, dyspareunie, incontinence d’urine) et troubles psychiques (troubles du sommeil asthénie…).
    2. CARENCE EN ESTROGENES

    1. ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
    2. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
    3. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
    4. MASTOPATHIE (RARE)
      Bénigne.
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
    5. TUMEUR DE L’UTERUS (RARE)
      Par exemple, augmentation d’un fibrome.
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
    6. ADENOME HEPATIQUE (RARE)
      Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.Il peut donner lieu à des accidents hémorragiques intra-abdominaux.
    7. GALACTORRHEE (RARE)
      Son apparition doit faire rechercher l’existence d’un adénome hypophysaire;Effet essentiellement observé avec les oestrogènes de synthèse et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ il apparaîssait.
    8. BOUFFEE DE CHALEUR (FREQUENT)
      -Signes d’hypoestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
      -bouffées de chaleur persistantes.
    9. CEPHALEE (FREQUENT)
      -Signes d’hypoestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    10. MIGRAINE (FREQUENT)
      -Signes d’hypoestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    11. SECHERESSE DU VAGIN (FREQUENT)
      -Signes d’hypoestrogénie
      -Sécheresse vaginale persistante
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    12. IRRITATION OCULAIRE (FREQUENT)
      -Signes d’hypoestrogénie
      -Par les lentilles de contact
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    13. NAUSEE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    14. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    15. CRAMPE ABDOMINALE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    16. FLATULENCE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    17. TENSION MAMMAIRE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    18. IRRITABILITE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    19. OEDEME (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    20. JAMBE LOURDE (FREQUENT)
      -signes d’hyperestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    21. METRORRAGIE
      Doit faire rechercher une pathologie sous-jacente, en particulier de l’endomètre.
    22. COMITIALITE(AGGRAVATION)
    23. DERMATITE DE CONTACT
      Allergique.
    24. PRURIT
      Possibilité de démangeaisons pendant le port du dispositif.
    25. ERYTHEME CUTANE
      Erythème modéré et transitoire après le retrait du dispositif.
    26. CHLOASMA
      ou mélasma qui peut être persistant.

    1. MISE EN GARDE
      – Chez certaines patientes, l’absorption de l’estradiol étant insuffisante lors de l’administration transcutanée, il est recommandé, si les symptômes liés à la carence estrogénique persistent, de passer à une posologie plus forte, ou de passer à une autre forme ou une autre voie d’administration.
      – Les risques de cancer de l’endomètre augmentent lors d’administrations isolées et prolongées d’estrogènes ; il est donc hautement recommandé d’y associer un progestatif pendant une durée d’au moins 12 jours par mois.
      – Avant de débuter ou de modifier un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complets (y compris le recueil des antécédents familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi.
      Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
      Les résultats d’une métanalyse de 51 études épidémiologiques montrent que la probabilité de diagnostiquer un cancer du sein augmente de manière faible à modérée chez des femmes traitées actuellement ou ayant pris récemment un THS. Cette augmentation de risque peut être due à un diagnostic plus précoce, aux effets propres du THS ou à l’association de ces deux facteurs. Ce risque augmente avec la durée du traitement et revient à la normale de manière progressive au cours des 5 années qui suivent l’arrêt du THS.
      Chez ces femmes, le type de cancer du sein observé est souvent plus localisé et donc de meilleur pronostic que celui de femmes non traitées par THS.
      Entre 50 et 70 ans, environ 45 femmes pour 1000 ne prenant pas de THS présenteront un cancer du sein, ce pourcentage augmentant avec l’âge. Dans cette tranche d’âge, chez les femmes traitées par THS pendant 5 à 15 ans, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein diagnostiqués est de l’ordre de 2 à 12 cas pour 1000 femmes traitées.
      Des études cas/témoins ont montré que le traitement hormonal substitutif (THS) est associé avec un risque accru d’accident thromboembolique veineux, de 1 cas par an pour 10 000 femmes dans la population générale à 2-3 cas par an pour 10 000 patientes sous traitement hormonal substitutif.
    2. SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
      Un examen médical est nécessaire avant et périodiquement en cours de traitement; les contrôles porteront essentiellement sur : poids, tension artérielle, seins, utérus, frottis cervico-vaginaux.
    3. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
      Lié à l’athérosclérose.
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée.
    4. HEMORRAGIE CEREBRALE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
    5. RETINOPATHIE
      -occlusion veineuse rétinienne
      – Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
    6. OBESITE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
      -obésité en raison du risque thrombotique veineux.
    7. ALITEMENT PROLONGE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
    8. INTERVENTION CHIRURGICALE
      – Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
      – en cas d’intervention chirurgicale programmée, il est souhaitable d’interrompre le traitement un mois avant)
    9. DIABETE SEVERE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
      -en particulier compliqué par une microangiopathie.
    10. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Le traitement hormonal substitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie vasculaire et/ou métabolique et une surveillance régulière sera exercée, dans les situations suivantes
    11. ENDOMETRIOSE
      -Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    12. HYPERPLASIE UTERINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie(hyperplasie de l’endomètre).
    13. FIBROME UTERIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    14. TUMEUR BENIGNE DU SEIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    15. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    16. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
      à prolactine.
      -Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    17. PORPHYRIE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez les patientes présentant cette pathologie.
    18. LITHIASE DES VOIES BILIAIRES
      – Un risque augmenté de lithiase biliaire a été rapporté chez les femmes ménopausées recevant des estrogènes.
    19. CHOLESTASE
      Récurrente.
      Une surveillance attentive doit être exercée.
    20. PRURIT GRAVIDIQUE(ANTECEDENTS)
      Une surveillance attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    21. INSUFFISANCE RENALE
      Une surveillance attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    22. EPILEPSIE
      Une surveillance attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    23. ASTHME
      Une surveillance attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    24. CANCER DU SEIN (ANTECEDENTS FAMILIAUX)
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    25. TROUBLES HEPATIQUES
      Une surveillance attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    26. OTOSPONGIOSE
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.

    1. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (absolue)
      accident thromboembolique veineux ou artériel( notamment coronarien ou cérébral) en évolution.
    2. TUMEURS MALIGNES (absolue)
      estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    3. TUMEUR DU SEIN (absolue)
      Tumeur maligne estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    4. TUMEUR DE L’UTERUS (absolue)
      Tumeur maligne estrogéno-dépendante connue ou suspectée.
    5. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES (absolue)
    6. ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE (absolue)
    7. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    8. CARDIOPATHIE EMBOLIGENE (relative)
      Bien que sous traitement les facteurs de coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est aussi généralement déconseillé dans les situations suivantes (par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes).
    9. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES (relative)
      -antécédent personnel thrombo-embolique veineux et documenté.
      Bien que sous traitement les facteurs de coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est aussi généralement déconseillé dans les situations suivantes (par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes).
    10. GROSSESSE
      Ce médicament n’a pas d’indication au cours de la grossesse.
      En clinique, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d’écarter à ce jour, un risque malformatif, en début de grossesse, des estrogènes administrés seuls ou en association.
      En conséquence, la découverte d’une grossesse exposée par mégarde aux estrogènes (ou aux estroprogestatifs) ne justifie pas l’interruption de celle-ci.

    Signes de l’intoxication :

    1. TENSION MAMMAIRE
    2. OEDEME
    3. ANXIETE
    4. IRRITABILITE

    Traitement

    Les effets d’un surdosage sont généralement : sensation de tension mammaire, gonflement abdominopelvien, anxiété, irritabilité. Ces signes disparaissent au retrait du dispositif ou lorsque la dose est réduite.

    Voies d’administration

    – 1 – TRANSDERMIQUE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Appliquer le dispositif transdermique 2 fois par semaine, c’est-à-dire renouveler le système tous les 3 ou 4 jours.
    Le traitement commence en général avec Dermestril 50 microgrames/24 h mais l’analyse de la sévérité de la
    symptomatologie présentée par la patiente peut orienter le choix initial quant à la quantité d’estradiol à prescrire. Ensuite, la posologie doit être adaptée aux besoins individuels : l’apparition d’une sensation de tension des seins et/ou de
    métrorragies peut indiquer en général que la dose est trop élevée et doit être diminuée.
    Lorsque persistent des signes cliniques évocateurs d’hypoestrogénie (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, sécheresse vaginale…), il est possible d’utiliser le
    dispositif transdermique à la dose supérieure.
    Le traitement d’entretien doit toujours se faire avec la plus petite dose efficace.
    Dermestril 50 microgrammes/24 h peut être utilisé selon le schéma thérapeutique :
    discontinu (de façon cyclique), pendant
    24 à 28 jours, suivis d’un intervalle libre de 2 à 7 jours. Durant cet intervalle, des hémorragies de privation peuvent apparaître.
    continu, non cyclique, sans aucune période d’arrêt de traitement. Ce schéma peut être indiqué chez les femmes
    hystérectomisées ou dans le cas où les symptômes de déficit estrogénique se manifestent à nouveau fortement au cours de l’intervalle libre.
    Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté au moins 12 jours par cycle pour s’opposer
    au développement d’une hyperplasie endométriale induite par l’estrogène.
    Le traitement séquentiel par des progestatifs doit se faire selon le schéma suivant :
    – si Dermestril 50 microgrammes/24 h est administré de façon continue, il est recommandé de
    prendre le progestatif pendant au moins 12 jours par mois ;
    – si Dermestril 50 microgrammes/24 h est administré de façon discontinue (cyclique), le progestatif sera administré durant au moins les 12 derniers jours du traitement par l’estrogène. Ainsi,
    il n’y aura aucune administration hormonale pendant l’intervalle libre de chaque cycle.
    Dans les deux cas, des saignements peuvent apparaître après l’arrêt du traitement par le progestatif.
    Le rapport bénéfice/risque devra être réévalué à intervalles
    réguliers (tous les 6 mois) pour adapter ou arrêter le traitement si nécessaire pendant toute la durée du traitement par Dermestril ou s’il s’agit d’un passage (switch) d’un autre traitement hormonal substitutif au traitement par Dermestril.
    Mode
    d’administration :
    Une fois le feuillet de protection détaché, le dispositif transdermique doit immédiatement être appliqué sur le tronc, à un endroit où la peau est propre, sèche et indemne. Choisir un emplacement sur l’abdomen, les fesses ou dans la
    région lombaire à un endroit ne présentant pas de plis importants et qui ne soit pas le siège de frottements vestimentaires. La peau ne doit pas être irritée, ni traitée par des produits huileux. L’estradiol étant dégradé par les rayons ultraviolets, le
    dispositif transdermique ne doit pas être exposé directement au soleil.
    Le dispositif transdermique ne doit pas être appliqué sur les seins.
    Il ne doit pas non plus être appliqué 2 fois de suite au même endroit.
    Il est possible de se doucher ou de
    prendre un bain tout en gardant le dispositif transdermique.
    En cas de décollement prématuré du dispositif, il faut utiliser un dispositif neuf qui sera retiré à la date initialement prévue. Reprendre ensuite le rythme de changement du dispositif
    conformément au schéma thérapeutique initial.


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