DIAFUSOR 10 mg/24 h dispositif transdermique

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DIAFUSOR 10 mg/24 h dispositif transdermique

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 18395


    Forme : DISPOSITIF TRANSDERMIQUE

    unidose

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PIERRE FABRE MEDICAMENT

    Produit(s) : DIAFUSOR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/6/1987
    2. publication JO de l’AMM 5/9/1987
    3. mise sur le marché 15/9/1988
    4. rectificatif d’AMM 24/10/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 337426-7

    30
    sachet(s)
    papier/alu/PE
    20 cm2

    Evénements :

    1. agrément collectivités 9/9/1990
    2. inscription SS 22/12/1991
    3. mise sur le marché 2/3/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 80.49 F

    Prix public TTC : 101.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VASODILATATEUR ANTIANGOREUX (DERIVE NITRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01D-A02.
      Ce sont celles de la trinitrine dont les effets hémodynamiques sont bien connus :
      Effets périphériques :
      – diminution de la précharge ventriculaire par dilatation veineuse et donc diminution du volume de remplissage ; il en résulte une réduction des besoins myocardiques en oxygène au repos et surtout à l’effort, d’où une amélioration de la capacité d’effort des angoreux.
      – abaissement des résistances vasculaires par vasodilatation artériolaire à fortes doses.
      Effets sur le coeur, en particulier :
      – meilleure perfusion coronaire des zones ischémiées par vasodilatation coronaire directe ;
      – redistribution sous-endocardique du flux coronarien.
      La trinitrine est un donneur de NO (monoxyde d’azote). Le monoxyde d’azote stimule la formation de GMP cyclique ; il en résulte une diminution des taux de calcium intracellulaire et une relaxation vasculaire.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Le dispositif transdermique permet le passage régulier et constant de la trinitrine dans la circulation sanguine en évitant l’effet de premier passage hépatique : diafusor 10 mg/24 heures possède une surface de contact adhésive de 10 cm2 et libère une dose moyenne de 10 mg de trinitrine par 24 heures soit 0.4 mg par heure.
      Les concentrations plasmatiques obtenues sont constantes entre 2 et 24 heures après l’application.
      Dès le retrait du dispositif, les taux plasmatiques de trinitrine diminuent rapidement pour devenir négligeables après 1heure.
      Les principaux métabolites sont des dérivés dinitrés et mononitrés. Ils sont éliminés partiellement sous forme de dérivés glycuronoconjugués.
      * Données de sécurité précliniques.
      Des études d’irritation primaire (méthode de Draize) et d’hypersensibilisation ont été effectuées avec diafusor sur l’animal ; elles n’ont pas mis en évidence ni de potentiel d’irritation ni de sensibilisation.

    1. ***
      Traitement prophylactique de la crise d’angor.
    2. ANGOR(TRAITEMENT DE FOND)

    1. CEPHALEE (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      DOSE-DEPENDANTE

      Comme tous les autres dérivés nitrés, diafusor peut donner fréquemment des céphalées dose-dépendantes dues à une vasodilatation cérébrale. Elles disparaissent généralement après quelques jours de traitement. La persistance des céphalées lors des thérapies intermittentes est possible, s’il n’y a pas de régression même après traitement symptomatique, la posologie devra être diminuée ou le traitement arrêté.

    2. PRURIT (RARE)
      Léger prurit et érythème discret au lieu d’application disparaissant spontanément en quelques heures après l’ablation du système. Ces incidents sont rares lorsque l’on change régulièrement de site d’application.
    3. ERYTHEME CUTANE (RARE)
      Léger prurit et érythème discret au lieu d’application disparaissant spontanément en quelques heures après l’ablation du système. Ces incidents sont rares lorsque l’on change régulièrement de site d’application.
    4. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (TRES RARE)
    5. FLUSH
      Parfois associé à une tachycardie réflexe.
    6. FAIBLESSE MUSCULAIRE
      Parfois associé à une tachycardie réflexe.
    7. SENSATION DE VERTIGE
      Parfois associé à une tachycardie réflexe.
    8. VERTIGE
      Parfois associé à une tachycardie réflexe.
    9. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Parfois associé à une tachycardie réflexe.
    10. NAUSEE (RARE)
    11. VOMISSEMENT (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      – Discotrine n’est pas un traitement de la crise d’angor aiguë, de l’angor instable et de l’infarctus du myocarde.

      – Eviter l’arrêt brutal du traitement afin de ne pas exposer le patient à un risque de crise d’angor.

      – En cas de survenue d’un collapsus ou d’un état de choc, retirer le dispositif.

      – Le dispositif doit être enlevé avant de réaliser un choc électrique externe ou un traitement par diathermie.

      – En cas de survenue de crise d’angor pendant la période de retrait du dispositif, une réévaluation de la coronaropathie s’impose et une adaptation du traitement doit être discutée (traitement médicamenteux et éventuellement par revascularisation).

      – Association de dérivés nitrés au sildénafil :

      l’association d’un dérivé nitré, quelque soit sa nature ou son mode d’administration, au sildénafil risque d’entraîner une chute importante et brutale de la pression artérielle pouvant être notamment à l’origine d’une lipothymie, d’une syncope ou d’un accident coronarien aigu.
    2. HYPOXEMIE
      Chez les malades hypoxémiques (insuffisance cardiaque ischémique sévère ou ischémie cérébrale), la diminution de l’apport en oxygène peut entraîner un abaissement de l’effet anti-angineux de cette spécialité.
    3. CARDIOPATHIE
      Les dérivés nitrés peuvent décompenser les cardiomyopathies hypertrophiques.
    4. CYANOSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      La recherche d’une méthémoglobinémie est impérative en cas d’apparition de cyanose lors d’un traitement à forte dose.

    5. HYPOTENSION
      Les substances vasodilatatrices, antihypertensives, les diurétiques, ainsi que l’alcool peuvent majorer l’hypotension provoquée par les dérivés nitrés.
    6. GROSSESSE
      En l’absence d’études chez l’animal et de données cliniques, le risque n’est pas connu. En conséquence, l’utilisation de la trinitrine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    7. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      La prudence est de rigueur en début de traitement (risque d’hypotension orthostatique et de vertiges).

    1. HYPERSENSIBILITE AUX DERIVES NITRES (absolue)
    2. CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE (absolue)
      Risque de décompensation.
    3. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (absolue)
    4. ETAT DE CHOC (absolue)
    5. HYPOTENSION SEVERE (absolue)
    6. ANEMIE SEVERE (absolue)
    7. HYPOVOLEMIE (absolue)
      Sévère.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (absolue)
      Association au sildénafil :
      – Chez tout patient traité par dérivé nitré, sous quelque forme que ce soit, on ne doit pas prescrire de sildénafil tant que le patient est sous l’action du dérivé nitré.
      – En cas de traitement par sildénafil , les dérivés nitrés sont contre-indiqués sous quelque forme que ce soit. En particulier, il convient d’avertir tout patient coronarien de ce que,s’il présente au cours de l’acte sexuel des douleurs angineuses, il ne devra en aucun cas prendre un dérivé nitré d’action immédiate.
      De même, chez le patient sans antécédent coronarien présentant un premier épisode angineux au décours de l’activité sexuelle, il convient de rechercher par l’interrogatoire la prise éventuelle de sildénafil ( le plus souvent dans l’heure précédent l’activité sexuelle) et si tel est le cas de s’abstenir de tout traitement nitré.
      D’une façon générale, d’après les données disponibles, le délai à respecter avant d’administrer un dérivé nitré à un patient exposé au sildénafil n’est pas précisément connu, mais peut être estimé à un minimum de 24 heures.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    4. METHEMOGLOBINEMIE

    Traitement

    Grâce à la libération contrôlée de trinitrine, le risque de surdosage est très faible. En cas d’application de plusieurs dispositifs par 24 heures, l’apparition d’effets secondaires systémiques est possible : nausées, vomissements, collapsus,
    méthémoglobinémie. Dans ce cas, ces manifestations peuvent être rapidement traitées par le retrait des dispositifs et un éventuel traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – TRANSDERMIQUE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    La posologie efficace doit être atteinte progressivement en raison du risque d’hypotension artérielle et de céphalées violentes chez certains sujets, à l’exception du cas où la voie transdermique est utilisée en
    relais d’une forme intraveineuse de dérivés nitrés.
    Les dérivés nitrés s’administrent de façon discontinue sur le nycthémère en aménageant un intervalle libre quotidien afin d’éviter le phénomène d’échappement thérapeutique, bien établi lorsque les
    dérivés nitrés sont administrés de façon continue.
    Cet intervalle libre sera choisi dans la période où le patient ne présente pas de crise.
    L’horaire des prises du traitement antiangineux associé (bêtabloquant et/ou inhibiteur calcique) devra être
    choisi pour assurer une couverture thérapeutique pendant cet intervalle libre.
    La durée de l’intervalle libre est d’au moins huit heures.
    Dans le traitement prophylactique de la crise d’angor, le phénomène d’échappement est bien établi. Une maîtrise des
    modalités de prescription respectant un intervalle libre assure aux dérivés nitrés une efficacité thérapeutique reconnue.
    La réponse aux dérivés nitrés, administrés par voie transdermique, varient d’un patient à l’autre et la dose efficace la plus basse
    doit être prescrite en début de traitement.
    Le schéma thérapeutique est le suivant :
    – mise en place d’un dispositif par jour, en commençant par le dispositif diafusor cinq milligrammes par vingt quatre heures, soit zéro milligramme deux par heure.
    – en
    cas d’efficacité insuffisante, la posologie sera augmentée à un dispositif diafusor dix milligrammes par vingt quatre heures, soit zéro milligramme quatre par heure ou si nécessaire à un dispositif diafusor quinze milligrammes par vingt quatre heures,
    soit zéro milligramme six par heure.
    .
    Mode d’emploi :
    Le dispositif diafusor doit être collé sur la peau en un endroit sain, sec et propre où la pilosité est rare (paroi latérale du thorax par exemple). Pour une bonne adhésivité, il est utile de bien
    appliquer le sytème en pressant une dizaine de secondes avec la paume de la main.
    Après la durée d’application prescrite, retirer et jeter le système utilisé; puis prendre soin d’appliquer le nouveau système à un autre endroit. Ne recoller un système au
    même endroit qu’après plusieurs jours, pour éviter les phénomènes d’irritation locale.
    En cas de décollement spontané, il convient de remettre en place un nouveau système (à un autre endroit).


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