SOMATOSTATINE UCB 6 mg IV lyo et sol pr sol inj (Hôp)

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SOMATOSTATINE UCB 6 mg IV lyo et sol pr sol inj (Hôp)

Introduction dans BIAM : 23/9/1997
Dernière mise à jour : 28/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL19694


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : UCB PHARMA

    Produit(s) : SOMATOSTATINE UCB

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/10/1996
    2. publication JO de l’AMM 26/2/1997
    3. mise sur le marché 14/9/1997
    4. rectificatif d’AMM 15/1/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 560035-4

    1
    ampoule(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/6/1997


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 12
    heure(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 3200 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • SOMATOSTATINE 6 mg
      Sous forme de 7.06 mg d’acétate de somatostatine hydraté.

    Principes non-actifs

    1. HORMONE HYPOTHALAMIQUE (INHIBITEUR HORM. CROISSANCE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H01C-B01.
      Le médicament est un analogue de synthèse de la somatostatine-14 naturelle. Il inhibe les sécrétions exocrines et endocrines du tractus digestif, en particulier la sécrétion chlorohydropeptique gastrique, les sécrétions pancréatiques et à un moindre degré la sécrétion biliaire.
      La somatostatine réduit le débit circulatoire dans le territoire splanchnique et inhibe la motilité gastrique et intestinale.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La somatatostatine disparaît rapidement de la circulation après administration intraveineuse, essentiellement par dégradation enzymatique, action d’amino et d’endopeptidases, au niveau plasmatique.
      Sa demi-vie plasmatique est limitée à 2-3 minutes et nécessite donc une administration par perfusion continue à vitesse constante.

    1. ***
      Soins intensifs en gastro-entérologie
      – traitement des fistules digestives post-opératoires
      – traitement d’urgence des hémorragies digestives par rupture de varices oesophagiennes en l’attente de la mise en oeuvre d’un traitement spécifique.
    2. FISTULE DIGESTIVE
    3. RUPTURE DE VARICES OESOPHAGIENNES

    1. METEORISME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION TROP RAPIDE
    2. FLUSH
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION TROP RAPIDE

      Transitoire.

    3. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION TROP RAPIDE

      Transitoires.

    4. BRADYCARDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION TROP RAPIDE

      Transitoire.

    1. SURVEILLANCE DE LA GLYCEMIE
      Compte tenu des effets inhibiteurs de la somatostatine sur la libération du glucagon et de l’insuline, il est conseillé de surveiller la glycémie pendant la durée du traitement.
    2. EFFET REBOND
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT

      L’interruption brusque et inopinée de la perfusion peut s’accompagner d’un risque de rebond sécrétoire.

    3. ALIMENTATION PARENTERALE
      La somatostatine entraînant une inhibition de l’absorption intestinale de certains nutriments, il est recommandé de pratiquer simultanément une nutrition parentérale.
    4. GROSSESSE
      Il n’existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du produit lorsqu’il est administré pendant la grossesse. Il n’y a pas d’étude de tératogénèse disponible chez l’animal.

      En conséquence, l’utilisation du produit est déconseillée pendant la grossesse.

      Cet argument ne constitue pas l’élément systématique pour conseiller une interruption thérapeutique de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et une surveillance prénatale orientée.
    5. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage du produit dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillée pendant la prise de ce médicament.

    Traitement

    Inconfort abdominal, nausées, flush, hypotension ou bradycardie peuvent accompagner une administration trop rapide.
    L’arrêt de la perfusion ou son ralentissement entraîne une rémission rapide de ces symptômes.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Environ quatre microgrammes par kg et par heure administrés de facon continue.
    * Fistules digestives post-opératoires :
    – La somatostatine s’utilise sous forme d’une perfusion veineuse continue délivrant deux cents cinquante
    microgrammes par heure à l’aide d’une pompe à perfusion.
    – La réduction forte du débit fistulaire (supérieure à 70%) dans un délai de 48 heures justifie la poursuite jusqu’à tarissement de la fistule ou pendant une durée maximale de 10 jours.
    *
    Hémorragies par rupture de varices oesophagiennes:
    – La somatostatine est administrée sous forme d’une injection intraveineuse de deux cents cinquante microgrammes en plus d’une minute, suivie immédiatement d’une perfusion veineuse continue delivrant
    deux cents cinquante microgrammes par heure.
    – Le traitement pourra être maintenu pendant 48 heures, délai suffisant pour mettre en oeuvre d’éventuelles mesures hémostatiques spécifiques.
    .
    Mode d’emploi :
    – Il est recommandé de pratiquer simultanément
    une alimentation parentérale.
    * Fistules digestives post-opératoires :
    – Chez les patients ne montrant pas de diminution de débit après 18 heures, la poursuite du traitement n’est pas justifiée.
    – Pour eviter les risques de rebond sécretoire, le
    traitement sera interrompu après réduction progressive de la vitesse de perfusion pendant 24 heures.
    * Hémorragies par rupture de varices oesophagiennes :
    – En cas d’inefficacité après 8 heures de perfusion le traitement ne sera pas poursuivi.
    – Si un
    bolus I.V. de 0,250 mg doit précéder la perfusion, cette injection sera faite lentement en plus d’une minute en injection I.V. lente.
    .
    Incompatibilités physico-chimiques :
    La somatostatine etant instable a pH alcalin, on évitera sa dilution dans des
    solutions de pH supérieur à 7,5.


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