TOPSYNE CAPILLAIRE Lotion
TOPSYNE CAPILLAIRE Lotion
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/1/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – CS 1731
Forme : LOTION
Etat : commercialisé
Laboratoire : CASSENNE MARIONProduit(s) : TOPSYNE
Evénements :
- octroi d’AMM 17/7/1975
- publication JO de l’AMM 4/6/1976
- mise sur le marché 8/5/1978
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 318869-4
1
flacon(s)
plastiqueEvénements :
- agrément collectivités 21/3/1978
- inscription SS 21/3/1978
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 48
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 7.58 F
Prix public TTC : 13.40 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- FLUOCINONIDE 10 mg
- CITRIQUE ACIDE excipient
- ISOPROPYLE ADIPATE excipient
- ALCOOL ETHYLIQUE A 95C excipient
- PROPYLENE GLYCOL excipient
- DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE (CLASSE II) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : D07A-C08.
Corticoïde de synthèse à usage exclusivement topique caractérisé par :
– son activité sur certains processus inflammatoires (par exemple l’hypersensibilité de contact) et l’effet prurigineux qui leur est lié ;
– son effet vasoconstricteur (antiexsudatif) ;
– son action inhibitrice de la multiplication cellulaire et des processus de synthèse dans le derme et l’épiderme.
Les effets thérapeutiques et les effets indésirables sont de même nature pour tous les corticostéroïdes. Les différences entre substances correspondent en fait à des différences d’absorption et de pénétration cutanées ainsi qu’à des différences de niveau d’activité.
Classe III : activité assez forte.
Intérêt d’un bas dosage en principe actif et d’un excipient gras.
-
Les indications sont celles des corticoïdes locaux des classes II et III (activité forte et assez forte) .
1 – Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement :
– eczéma de contact,
– dermatite atopique,
– lichénification.
2 – Indications où la corticothérapie locale est l’un des traitements habituels:
– dermite de stase (`eczéma variqueux’ ) ,
– psoriasis,
– lichen,
– prurigo non parasitaire,
– dyshidrose,
– lichen scléro-atrophique génital,
– granulome annulaire,
– lupus érythémateux discoïde,
– pustuloses amicrobiennes palmo-plantaires,
– dermite séborrhéique à l’exception du visage,
– traitement symptomatique du prurit du mycosis fongoïde.
3 – Indications de circonstance pour une durée brève :
– piqûres d’insectes et prurigo parasitaire après traitement etiologique.
Chaque dermatose doit être attaquée par un corticoïde de la classe la mieux appropriée en sachant qu’en fonction des résultats on peut être conduit à lui substituer un produit d’une activité plus forte ou moins forte sur tout ou partie des lésions.
Le choix de la préparation sera faite en fonction de la localisation et de la nature des lésions.
Sa forme galénique et son faible dosage en font un traitement particulièrement adapté aux dermatoses du cuir chevelu.
- FRAGILITE CUTANEE
- RETARD DE CICATRISATION
Des plaies atones, des escarrés, des ulcères de jambe. - ERUPTION ACNEIFORME
Ou pustuleuse. - HYPERTRICHOSE
- DEPIGMENTATION DE LA PEAU
- ACNE ROSACEE
Appariton ou aggravation. - DERMATITE PERIORALE
- ATROPHIE CUTANEE
- PURPURA ECCHYMOTIQUE
Secondaire à l’atrophie. - TELANGIECTASIE
A redouter particulièrement sur le visage. - VERGETURE
A la racine des membres notamment et survenant plus volontiers chez les adolescents. - INTOLERANCE LOCALE
Si une intolérance locale apparait, le traitement doit être interrompu et la cause doit être recherchée. - EFFETS SYSTEMIQUES
En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entrainer les effets systémiques d’une corticothérapie générale particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en syndrome cushingoïde et ralentissement de la croissance :
ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë.
- UTILISATION SUR DE GRANDES SURFACES
En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entrainer les effets systémiques d’une corticothérapie générale particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en syndrome cushingoïde et ralentissement de la croissance :
ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë. - APPLICATION SUR LE VISAGE
L’utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes de classe I, II et III expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible, avec rebond après chaque arrêt.
Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire. - NOURRISSON
Chez les nourrissons il est préférable d’éviter les corticoïdes forts (I et II) . Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusions spontanés pouvant survenir dans les plis ou dans les culottes imperméables. - APPLICATION PALPEBRALE
En cas d’application palpébrale, la durée du traitement doit être limitée. Une application prolongée expose en effet à des risques de ptosis par atteinte musculaire du releveur de la paupière, de glaucome, d’effet rebond. - INFECTION BACTERIENNE
En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose cortico-sensible, soit faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique, soit éventuellement et dans certains cas seulement, utiliser une association corticoïde plus traitement spécifique. - INFECTION MYCOSIQUE
En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose cortico-sensible, soit faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique, soit éventuellement et dans certains cas seulement, utiliser une association corticoïde plus traitement spécifique.
- ACNE
- ACNE ROSACEE
- LESIONS ULCEREES
- INFECTION VIRALE PRIMITIVE
Même si elles comportent une composante inflammatoire. - INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
Même si elles comportent une composante inflammatoire. - INFECTION PARASITAIRE PRIMITIVE
Même si elles comportent une composante inflammatoire. - INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
Même si elles comportent une composante inflammatoire. - HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- LESIONS SUINTANTES
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Selon prescription médicale : en général, une à deux applications par jour.
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Mode d’Emploi :
Les applications se feront raie par raie, en écartant les cheveux, et seront suivies d’un léger massage.
Application en couche mince
suivie d’un léger massage.
Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
Le traitement des grandes surfaces nécessite une surveillance du nombre de tubes
utilisés.
Pour une utilisation rationnelle il est conseillé :
– d’appliquer le produit en touches espacées,
– puis de l’étaler avec un gant en plastique jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé.
Certaines dermatoses (psoriasis, dermatite atopique…)
rendent souhaitable un arrêt progressif. Il peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et/ou par l’utilisation d’un corticode moins fort ou moins dosé.
Ne pas utiliser près d’une flamme.
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Incompatibilité Physico-Chimique :
Le
principe actif est une solution dans des solvants organiques.
Il faut donc éviter l’adjonction d’une phase aqueuse, ce qui provoquerait sa précipitation.
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Comme tous les stéroïdes comportant une chaîne cétol en position 17, le principe actif est
sensible aux oxydants et aux ph alcalins.