ETOPOSIDE DAKOTA PHARM 100 mg/5 ml sol inj pr perf (Hôp)

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ETOPOSIDE DAKOTA PHARM 100 mg/5 ml sol inj pr perf (Hôp)

Introduction dans BIAM : 10/3/1998
Dernière mise à jour : 28/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PERFUSION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : DAKOTA Pharm

    Produit(s) : ETOPOSIDE DAKOTA PHARM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/4/1995
    2. publication JO de l’AMM 27/10/1995
    3. mise sur le marché 6/1/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558724-0

    10
    flacon(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 5/1/1996


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 1750 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE TUBULO-AFFINE (DERIVE DE PODOPHYLLOTOXINE) (principale)
      Bibliographie : Classe BIAM/ATC : L01C-B01.
      L’étoposide est un dérivé semi-synthétique de la podophyllotoxine faiblement hydrosoluble. Il inhibe l’entrée en mitose (prophase) des cellules tumorales, par action sur la topo-isomérase II. Aux fortes concentrations, une lyse des cellules en mitose est observée.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La distribution dans le liquide céphalorachidien est variable et faible ; le produit se distribue essentiellement dans le foie, le rein, la rate, le cerveau, le coeur, l’intestin.
      Environ 94 % du produit circulant sont liés aux protéines plasmatiques.
      Après administration par voie intraveineuse, les concentrations plasmatiques augmentent proportionnellement à la dose injectée dans l’intervalle de doses allant de 0 à 3 g/m2 . La rapidité de l’élimination de l’étoposide est compatible avec le délai respecté entre la fin de la chimiothérapie d’intensification et la réinjection de cellules souches hématopoïétiques (72 heures, en général).
      L’étoposide est caractérisé par une demi-vie plasmatique de 6.8 heures en moyenne (3 à 12 heures) après administration intraveineuse.
      L’élimination urinaire de l’étoposide est de l’ordre de 30 à 60 %, dont 25 à 50 % sous forme de produit inchangé.
      Chez l’insuffisant rénal, la clairance plasmatique est significativement corrélée avec celle de la créatinine quand celle-ci est inférieure à 60 ml/min/1.73 m2 , nécessitant un ajustement des doses dans cette population.
      Chez l’insuffisant hépatique, clairance et demi-vie plasmatique sont inchangées par rapport à la population de référence.

    1. ***
      L’étoposide a démontré son activité en monochimiothérapie ; toutefois, il n’est habituellement utilisé qu’en association, dans les protocoles de polychimiothérapie des :
      – carcinomes embryonnaires du testicule,
      – cancers bronchiques à petites cellules,
      – cancers bronchiques non à petites cellules,
      – choriocarcinomes placentaires,
      – cancers du sein antérieurement traités,
      – lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens,
      – leucémies aiguës : dans le traitement d’induction de la rémission complète des formes en rechute, et dans certaines modalités de traitement d’entretien de la rémission complète.
      Lymphomes malins et leucémies aiguës : l’étoposide peut être également utilisé dans des protocoles d’intensification thérapeutique.
      L’activité immunosuppressive de l’étoposide administré seul dans la prévention du rejet de la greffe n’est pas documentée.
    2. CANCER DU TESTICULE NON SEMINOMATEUX
    3. CANCER EMBRYONNAIRE DU TESTICULE
    4. CANCER DU POUMON A PETITES CELLULES
    5. CANCER DU POUMON A GRANDES CELLULES
    6. CANCER DU SEIN(RECIDIVE)
    7. MALADIE DE HODGKIN
    8. LYMPHOME NON HODGKINIEN
    9. LEUCEMIE AIGUE

    1. LEUCOPENIE
      réversible et non cumulative, dépendante de la dose (facteur limitant).
    2. THROMBOPENIE (RARE)
      réversible et non cumulative, dépendante de la dose (facteur limitant).
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Peut être observée en cas d’administration intraveineuse trop rapide, inférieure à une heure.
    4. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Des réactions anaphylactiques (notamment cardiopulmonaires) peuvent être occasionnellement (2% des cas) observées. Elles imposent l’arrêt de la perfusion.
    5. LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE
      Des doses cumulées d’étoposide peuvent accroître le risque de leucémie myéloïde aiguë secondaire, en particulier chez l’enfant traité pour lymphome non Hodgkinien. Ce risque est évalué à 1.4% entre la seconde et la sixième année suivant l’instauration du traitement dans les lymphomes non Hodgkiniens, et à 0.5% dans les lymphomes Hodgkiniens et les leucémies lymphoïdes aiguiës. Ce risque doit être comparé aux bénéfices attendus du traitement.
    6. NAUSEE
      Dans un tiers des cas.
    7. VOMISSEMENT
      Dans un tiers des cas.
    8. PARESTHESIE (RARE)
      Périphériques.
    9. ALOPECIE
      Réversible et inconstante.
    10. INFLAMMATION MUQUEUSE
      L’apparition de mucites sévères représente un facteur limitant aux fortes doses (à partir de doses totales supérieures ou égales à 2000 mg).

    1. TRAITEMENT HOSPITALIER
      Cette spécialité est réservée à l’usage hospitalier. Une surveillance médicale stricte doit être assurée. En particulier, des contrôles sanguins réguliers et périodiques (commencant avant la prescription du produit, qu’il s’agisse d’une première administration ou d’une reprise de traitement) sont indispensables.
    2. EXTRAVASATION
      Conduite à tenir en cas d’extravasation sous administration parentérale :

      – arrêter la perfusion aux premiers signes de brûlure;

      – injecter par voie sous-cutanée un corticoïde (100 à 300 mg d’hydrocortisone ou 4 à 12 mg de dexamethasone) autour de la lésion;

      – appliquer une pommade à l’hydrocortisone à 1% sur la zone infiltrée jusqu’à disparition de l’érythème.

      – appliquer des compresses, pendant 24h, sur la zone infiltrée.
    3. MYELOSUPPRESSION
      S’il est observé une leucopénie (en dessous de 3000/mm3) et/ou une thrombocytopénie (en dessous de 100.000/mm3), l’utilisation doit être pesée.
    4. INSUFFISANCE RENALE
      Chez l’insuffisant rénal dont la clairance plasmatique à la créatinine est inférieure à 60 ml/min, il convient de réduire le doses en fonction de ce paramètre pour chaque patient.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité anterieure démontrée vis à vis de ce médicament.
    2. GROSSESSE
      L’utilisation de l’étoposide est contre-indiqué chez la femme enceinte.
    3. ALLAITEMENT
      L’utilisation de l’étoposide est contre-indiqué chez la femme qui allaite.

    Traitement

    – Aucun antidote spécifique n’est actuellement connu.
    – L’étoposide et ses métabolites ne sont pas dialysables.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Les doses unitaires usuelles sont comprises entre quatre vingt et trois cents milligrammes par m2 et par jour en cures de trois à cinq jours, tous les vingt et un à vingt huit jours.
    Dans les protocoles d’intensification
    thérapeutique (leucémies aiguës, lymphome malins) :
    – quarante à soixante milligrammes par kilo en dose unique, lorsque l’étoposide est associé à l’irradiation corporelle totale fractionnée ;
    ou,
    – quarante milligrames par kilo ou trois à quatre cents
    milligrammes par m2 pendant trois jours consécutifs, lorsque l’étoposide est associé à d’autres chimiothérapies, trois à huit jours avant la greffe, en perfusion sur quatre heures.
    .
    Mode d’Emploi :
    Par voie intraveineuse, le produit s’administre dans
    une perfusion de sérum physiologique ou de sérum glucosé, d’une durée qui ne doit pas être inférieure à 60 minutes. La dilution doit se faire extemporanément.
    L’étoposide peut être dilué dans des solutions injectables de NaCl à 0.9 %, de G 5 %, de B
    27.
    Une solution diluée non limpide ne doit pas être utilisée.
    Les temps de passage de la perfusion ne doivent pas être inférieurs à 60 minutes. En particulier, l’injection intraveineuse directe est proscrite.


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