SANDOSTATINE L.P. 30 mg poudre et solvant pour suspension injectable (IM)

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SANDOSTATINE L.P. 30 mg poudre et solvant pour suspension injectable (IM)

Introduction dans BIAM : 28/5/1998
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : MICROSPHERES ET SOLVANT POUR SUSPENSION INJECTABLE LP

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : SANDOSTATINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 23/6/1995
    2. publication JO de l’AMM 27/10/1995
    3. mise sur le marché 30/4/1998
    4. rectificatif d’AMM 1/9/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 342440-4

    1
    ampoule(s) de solvant
    2
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de poudre
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 19/4/1998
    2. inscription SS 19/4/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 1 seringue + 2 aiguilles.

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    UTILISER IMMEDIATEMENT

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix public TTC : 11581.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • OCTREOTIDE ACETATE 41.84 mg
      Quantité correspondant à 37.34 mg d’octréotide. La quantité d’octréotide effectivement injectée au patient est de 30 mg.

    Principes non-actifs

    1. HORMONE HYPOTHALAMIQUE (INHIBITEUR HORM. CROISSANCE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H01C-B02.
      L’octréotide est un octapeptide de synthèse aux propriétés apparentées à celles de la somatostatine naturelle.
      Isolée initialement au niveau de l’hypothalamus, la somatostatine inhibe la sécrétion de l’hormone de croissance (GH) ainsi que la libération d’hormone thyréotrope (TSH) stimulée par la TRH.
      Au niveau du tractus digestif, les actions physiologiques de cette hormone sécrétée par les cellules D du pancréas sont principalement inhibitrices :
      – sur les sécrétions endocrines pancréatiques : insuline, glucagon et polypeptide pancréatique ;
      – sur les sécrétions peptidergiques gastro-intestinales : gastrine, sécrétine, cholécystokinine, entéroglucagon, VIP, motiline ;
      – sur les sécrétions exocrines de l’estomac, de l’intestin, du pancréas et sur les sécrétions biliaires ;
      – sur la motricité gastro-intestinale et biliaire ;
      – sur le flux sanguin splanchnique.
      L’acétate d’octréotide diffère de la somatostatine par :
      – une action beaucoup plus prolongée et plus intense que celle de la somatostatine naturelle ;
      – une plus grande sélectivité vis-à-vis de la sécrétion de GH et de glucagon ;
      – l’absence d’effet rebond après administration, notamment au niveau de la GH chez l’acromégale.
      Chez le patient acromégale, Sandostatine LP, nouvelle formulation galénique d’octréotide permettant l’administration espacée, à intervalles de 4 semaines, permet d’obtenir des concentrations sériques importantes d’octréotide, assurant une baisse significative de la GH et, normalement chez la majorité des patients, des concentrations sériques d’IGF-1.
      Il n’a pas été observé de phénomènes de tachyphylaxie chez les patients acromégales, après plusieurs mois d’administration.
      Chez les patients porteurs de tumeur endocrine digestive, le traitement par Sandostatine LP assure une normalisation permanente des symptômes liés à l’affection sous-jacente. Les effets de l’octréotide sur différents types de tumeurs digestives sont les suivants :
      – Tumeurs carcinoïdes : l’administration d’octréotide peut entraîner une amélioration des symptômes, notamment des bouffées vasomotrices et de la diarrhée. Dans nombre de cas, cela s’accompagne d’une diminution des taux plasmatiques de sérotonine et de l’élimination urinaire d’acide 5 -hydroxy-indole acétique.
      – Vipomes : ces tumeurs ont pour caractéristiques biologiques une surproduction de peptide intestinal vasoactif (VIP). Dans la plupart des cas, l’administration d’octréotide permet un soulagement de la diarrhée sécrétoire sévère qui caractérise cette affection, ce qui contribue à améliorer la qualité de vie des patients. Cela s’accompagne d’une amélioration des troubles électrolytiques associés (notamment de l’hypokaliémie), ce qui permet de suspendre les apports hydro-électrolytiques par voies entérale et parentérale. Chez certains patients, les contrôles tomodensitométriques suggèrent un ralentissement ou un arrêt de l’expansion tumorale, voire une régression de la tumeur, notamment des métastases hépatiques. L’amélioration clinique s’accompagne généralement d’un abaissement des taux sériques de VIP qui peuvent même revenir dans les limites de la normale.
      – Glucagonomes : L’administration d’octréotide entraîne, dans la plupart des cas, une amélioration significative de l’exanthème migratoire nécrolytique qui est caractéristique de l’affection. L’octréotide n’a qu’un effet peu marqué sur le diabète léger fréquemment associé et, en règle générale, ne réduit pas les besoins en insuline ou en hypoglycémiants oraux. Chez les patients porteurs de glucagonomes, l’octréotide améliore la diarrhée, permettant ainsi un gain pondéral. L’administration d’octréotide induit fréquemment une réduction immédiate des taux plasmatiques de glucagon, mais cet abaissement ne persiste généralement pas lors d’une administration prolongée, bien que l’amélioration de la symptomatologie se poursuive.
      * Propiétés pharmacocinétiques :
      Après une injection unique intramusculaire de Sandostatine LP, la concentration sérique en octréotide atteint un pic dans l’heure qui suit l’administration, la surface sous ce pic n’étant pas supérieure à 0,5 % de l’aire sous la courbe (AUC) totale. La concentration diminue ensuite, avec une demi-vie de 2 à 3 heures, pour atteindre un niveau réduit d’octréotide, qui se maintient les 7 jours suivants.
      Au 7e jour en moyenne après l’injection, la concentration en octréotide s’élève à nouveau et atteint un plateau. Du 14e au 42e jour, cette concentration demeure pratiquement stable et est dose-dépendante, d’environ 350 ng/l, 750 ng/l et 1300 ng/l, pour des doses respectives de 10 mg, 20 mg et 30 mg. Après le 42e jour, la concentration en octréotide diminue lentement. La concentration sérique en octréotide à l’état d’équilibre, atteinte après 3 injections à intervalles de 4 semaines, est supérieure (facteur de 1,6), par comparaison avec le plateau noté après la première injection. L’octréotide ne s’accumule pas dans l’organisme, comme le montre un suivi, jusqu’à 7 mois d’injections de Sandostatine LP. Les caractéristiques de la libération du produit demeurent identiques durant cette période.
      La biodisponibilité relative de la forme LP versus la forme sous-cutanée est en moyenne de 50 % chez le patient pour les fortes doses (30 mg).
      Sur la base de données obtenues avec Sandostatine par voie sous-cutanée, le volume de distribution de l’octréotide est voisin de 20 l et la clairance totale est voisine de 160 ml/min. La liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 65 %. La quantité d’octréotide liée aux hématies est négligeable.
      * Données de sécurité précliniques :
      Ð Toxicité du principe actif :
      – Toxicité aiguë : la toxicité aiguë de l’acétate d’octréotide a été étudiée chez plusieurs espèces animales par diverses voies d’administration. DL 50 chez la souris : IV 72 mg/kg, SC 470 mg/kg ; DL 50 chez le rat : IV 18 mg/kg. Par ailleurs, l’acétate d’octréotide a été bien toléré par le chien recevant jusqu’à 1 mg/kg en bolus intraveineux.
      – Toxicité chronique/cancérogénicité : des fibrosarcomes localisés au point d’injection (SC) ont été observés, après 52 semaines, chez les rats mâles traités et, à un moindre degré, chez les animaux contrôlés. Ce phénomène, spécifique à l’espèce rat, a été attribué à l’irritation provoquée par les administrations répétées du solvant à caractère acide.
      L’étude de cancérogenèse de 116 semaines chez le rat, par voie sous-cutanée, a révélé également des carcinomes utérins (dont l’incidence n’a atteint la significativité statistique qu’à la plus forte dose testée de 1,25 mg/kg/jour) qui ont été attribués à un déséquilibre hormonal spécifique à l’espèce rat et non extrapolable à l’homme.
      – Mutagénicité/fonction de reproduction : l’acétate d’octréotide ne présente pas de potentiel mutagène, pas plus qu’embryotoxique ou tératogène.
      Ð Toxicité de la forme Sandostatine LP :
      L’injection intramusculaire de 2,5 mg d’acétate d’octréotide dans 50 mg de microsphères, toutes les 4 semaines pendant 21 semaines, a été bien tolérée. La seule observation histopathologique a été une myosite granulomateuse réversible au point d’injection. La biodégradation des microsphères s’est révélée complète 75 jours après une injection intramusculaire unique chez le lapin ou le rat.
      Les microsphères sont dépourvues de potentiel mutagène.
    2. HORMONE ANTINEOPLASIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L02A-X.

    1. ***
      Traitement de l’acromégalie chez :
      – les patients déjà convenablement contrôlés par Sandostatine ;
      – les patients chez qui la chirurgie, la radiothérapie ou le traitement par agonistes dopaminergiques sont inadaptés ou inefficaces, ou pendant la période transitoire précédant la réponse à la radiothérapie.
      Traitement des symptômes cliniques au cours des tumeurs endocrines digestives suivantes qui sont convenablement stabilisés par Sandostatine :
      – tumeurs carcinoïdes ;
      – vipomes ;
      – glucagonomes.
    2. ACROMEGALIE
    3. TUMEUR ENDOCRINE DIGESTIVE

    1. REACTION AU POINT D’INJECTION
      Localement, possibilité de réactions aux points d’injection (douleur, plus rarement oedème et éruptions cutanées). Elles sont habituellement de courte durée et d’intensité modérée. Ces phénomènes peuvent être réduits en laissant se réchauffer l’ampoule à température ambiante avant l’injection.
    2. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      Elle est habituellement de courte durée et d’intensité modérée. Ce phénomène peut être réduit en laissant se réchauffer l’ampoule à température avant l’injection.
    3. OEDEME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT D’INJECTION

      Il est habituellement de courte durée et d’intensité modérée. Ce phénomène peut être réduit en laissant se réchauffer l’ampoule à température avant l’injection.

    4. ERUPTION CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT D’INJECTION

      Elle est habituellement de courte durée et d’intensité modérée. Ce phénomène peut être réduit en laissant se réchauffer l’ampoule à température avant l’injection.

    5. TROUBLE DIGESTIF
      Anorexie, nausées ou vomissements, douleurs abdominales, ballonnements, diarrhée, stéatorrhée. Ils sont, le plus souvent, d’intensité modérée et transitoires.
    6. ANOREXIE
      d’intensité modérée et transitoire.
    7. NAUSEE
      d’intensité modérée et transitoire.
    8. VOMISSEMENT
      d’intensité modérée et transitoire.
    9. DOULEUR ABDOMINALE
      d’intensité modérée et transitoire.
    10. METEORISME
      d’intensité modérée et transitoire.
    11. DIARRHEE
      d’intensité modérée et transitoire.
    12. STEATORRHEE
      d’intensité modérée et transitoire.
    13. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      L’octréotide peut modifier la tolérance glucidique.
    14. LITHIASE BILIAIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Des cas de lithiase vésiculaire peuvent éventuellement s’observer, en utilisation prolongée, pouvant se compliquer, exceptionnellement, de pancréatite aiguë.

    15. PANCREATITE AIGUE
      Ð Des cas de lithiase vésiculaire peuvent éventuellement s’observer, en utilisation prolongée, pouvant se compliquer, exceptionnellement, de pancréatite aiguë.
      Ð Par ailleurs, en dehors des lithiases vésiculaires, des cas isolés de pancréatite aiguë ont été rapportés en tout début de traitement et ont rapidement régressé à l’arrêt.
    16. ALOPECIE (RARE)
      Rarement, une chute de cheveux a pu être observée sous octréotide.
    17. GLYCOREGULATION(PERTURBATION)
      Ont été signalés quelques cas de perturbations passagères de la glycorégulation (hypo ou hyperglycémie).
    18. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (EXCEPTIONNEL)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    19. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (EXCEPTIONNEL)
      Réversible à l’arrêt du traitement.

    1. DEBUT DE TRAITEMENT
      L’instauration du traitement doit être réalisée sous la responsabilité de médecins spécialistes qualifiés.
    2. TUMEURS HYPOPHYSAIRES
      En raison du risque d’expansion locale des tumeurs hypophysaires sécrétant la GH et leur risque de complications sévères (notamment au niveau du champ visuel), un suivi attentif des patients est indispensable, avec si nécessaire, recours à d’autres modalités thérapeutiques.
    3. OBSTRUCTION DES VOIES BILIAIRES
      Le développement de lithiases bilaires a été rapporté sous traitement au long cours par Sandostatine SC. Bien que les durées de traitement atteignant 9 mois avec Sandostatine LP chez les patients acromégales n’aient pas montré de fréquence accrue des lithiases par rapport à la Sandostatine SC, il est recommandé d’effectuer une échographie de la vésicule biliaire avant traitement, puis tous les 6 à 12 mois. Les calculs biliaires pouvant se former sont généralement asymptomatiques; une lithiase biliaire symptomatique exigerait un traitement médicamenteux à base d’acides biliaires ou une intervention chirurgicale.
    4. TROUBLES DE LA GLYCOREGULATION
      L’octréotide peut altérer la glycorégulation en raison d’une action inhibitrice sur la GH, le glucagon et l’insuline. La glycémie doit donc être attentivement contrôlée. Le traitement peut réduire les besoins en insuline. Chez de nombreux patients acromégales, une réduction de l’hyperglycémie et une diminution des besoins en insuline et antidiabétiques oraux ont pu être observées. Chez le patient non diabétique, Sandostatine LP peut réduire la tolérance postprandiale aux glucides.
    5. EFFET SUR LA REPRODUCTION
      Dans une étude de fertilité chez le rat ont été notées des anomalies testiculaires chez les animaux mâles, ainsi que des anomalies modérées de la fécondité, de la gestation et de la croissance dans la descendance. Les effets sont en rapport avec l’activité physiopharmacologique exagérée du produit. L’attention des patients traités devra donc être attirée sur les anomalies possibles de leur fertilité et sur l’opportunité de pratiquer une contraception pendant le traitement et pendant les 3 mois qui suivent l’arrêt du traitement.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Ð Hypersensibilité à l’octréotide
      Ð Hypersensibilité aux autres composants de la suspension.
    2. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      Toutefois, des anomalies de la fertilité et de la descendance sont retrouvées chez les animaux mâles traités.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de ce médicament.
      Toutefois, compte tenu de l’activité pharmacologique (antagonisme de l’hormone de croissance) et des effets sur la fertilité observés en expérimentation animale, la grossesse représente une contre-indication à l’utilisation de ce produit.
    3. ALLAITEMENT

    Traitement

    Aucun cas de surdosage par Sandostatine LP n’est connu à ce jour et aucune réaction grave n’a été observée à la suite d’un surdosage aigu par Sandostatine SC.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE
    profonde

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * Acromégalie :
    – Le traitement par Sandostatine LP à la posologie de 20 mg doit débuter dès le lendemain de l’interruption du traitement de Sandostatine par voie sous-cutanée. Ce traitement doit être administré toutes les 4 semaines
    pendant 3 mois.
    L’ajustement ultérieur de la dose est fonction des taux sériques de l’hormone de croissance (GH) et de la somatomédine C (IGF1), ainsi que de l’évolution clinique :
    – si après 3 mois les symptômes cliniques et les taux hormonaux (cf
    ci-dessus) ne sont pas complètement contrôlés (notamment si GH > 5 mcg/l), la dose de Sandostatine LP peut être portée à 30 mg ;
    – si les taux de GH se maintiennent de façon durable au-dessous de 1 mcg/l, le taux d’IGF1 étant normalisé et les principaux
    signes cliniques de l’acromégalie contrôlés, il est possible de passer à la dose de 10 mg de Sandostatine LP.
    Toutefois, il faut alors assurer un contrôle strict des valeurs de GH et d’IGF1 et de l’évolution clinique.
    – Chez les patients traités par
    chirurgie, radiothérapie ou agoniste dopaminergique avec un résultat insuffisant ou chez les patients pour lesquels ces traitements sont inadaptés, ou encore pendant la période de latence précédant la réponse à la radiothérapie, il est conseillé de
    commencer le traitement par une courte période d’administration de Sandostatine par voie sous-cutanée, afin de tester la tolérance et la réponse thérapeutique à l’octréotide.
    * Tumeurs endocrines digestives :
    – Chez les patients dont les symptômes
    cliniques sont correctement stabilisés par Sandostatine sous-cutanée, il est conseillé de débuter le traitement par l’administration de 20 mg de Sandostatine LP toutes les 4 semaines. L’administration par voie sous-cutanée de Sandostatine doit être
    poursuivie à la même posologie efficace que précédemment pendant les 2 semaines qui suivent la première injection de Sandostatine LP.
    – Patients non antérieurement traités par Sandostatine sous-cutanée : il est recommandé de débuter par l’administration
    de Sandostatine sous-cutanée à la dose de 100 mcg trois fois par jour pendant une courte période (environ 2 semaines) afin d’évaluer la réponse et la tolérance systémique du patient à l’octréotide avant d’instaurer le traitement par Sandostatine LP
    comme décrit ci-dessus.
    Chez les patients dont les symptômes et les marqueurs biologiques sont parfaitement normalisés après 3 mois de traitement, la posologie peut être réduite à 10 mg de Sandostatine LP toutes les 4 semaines.
    Chez les patients dont
    les symptômes ne sont que partiellement stabilisés après 3 mois de traitement, la posologie peut être augmentée à 30 mg de Sandostatine LP toutes les 4 semaines.
    Durant les périodes où les symptômes liés aux tumeurs endocrines digestives s’intensifient,
    malgré l’administration de Sandostatine LP, il est recommandé d’administrer simultanément de la Sandostatine par voie sous-cutanée à la dose qui était pratiquée avant l’instauration du traitement par Sandostatine LP. Un tel cas peut survenir,
    essentiellement au cours des 2 premiers mois de traitement, alors que les concentrations thérapeutiques efficaces d’octréotide n’ont pas encore été atteintes.
    .
    Posologies particulières :
    – Chez les patients présentant une insuffisance rénale
    fonctionnelle ou une insuffisance hépatique : compte tenu des données pharmacocinétiques obtenues, il n’apparaît pas nécessaire d’ajuster le traitement par Sandostatine LP.
    – Patient âgé : la modification des doses n’apparaît pas nécessaire.
    – Enfant :
    en l’absence de données dans cette catégorie d’âge, l’administration de Sandostatine LP ne peut être recommandée.

    Mode d’emlpoi :
    – Sandostatine LP doit être exclusivement administrée par injection intramusculaire profonde (muscles fessiers).
    – En cas
    d’administration répétée, l’injection doit être effectuée alternativement dans le muscle fessier droit et gauche.
    – Avant reconstitution : la spécialité peut être conservée à une température inférieure à 25 ÊC et à l’abri de la lumière au maximum 24
    heures avant l’injection.
    .
    Incompatibilités physico-chimiques :
    La suspension doit être injectée seule, sans dilution avec d’autres produits.


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