NIFEDIREX LP 20 mg gélules à libération prolongée

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NIFEDIREX LP 20 mg gélules à libération prolongée

Introduction dans BIAM : 28/5/1998
Dernière mise à jour : 23/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES A LIBERATION PROLONGEE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : IREX-SYNTHELABO

    Produit(s) : NIFEDIREX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 21/3/1997
    2. publication JO de l’AMM 7/12/1997
    3. rectificatif d’AMM 17/2/1998
    4. mise sur le marché 30/4/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 343054-0

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    rose sombre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 20/11/1997
    2. inscription SS 20/11/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 27.36 F

    Prix public TTC : 40.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR CALCIQUE SELECTIF (DIHYDROPYRIDINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C08C-A05.
      La nifédipine inhibe à de très faibles concentrations la pénétration et la diffusion des ions calcium dans les cellules du muscle lisse.
      Le calcium joue un rôle sur l’activation du couplage excitation-contraction. En inhibant le tonus artériel par ce mécanisme, la nifédipine entraîne une vasodilatation, en abaissant les résistances artériolaires et le niveau de pression artérielle.
      Cette vasodilation s’accompagne :
      – d’une augmentation du diamètre artériel,
      – d’une préservation, voire d’une augmentation des flux sanguins périphériques et des débits locorégionaux (rénal et cérébral),
      – d’une augmentation de la compliance artérielle (distensibilité).
      En administration chronique :
      – il n’a pas été observé de variation nette du système rénine angiotensine aldostérone, ni de prise de poids sous traitement prolongé ; ces éléments sont en faveur d’une absence de rétention hydrosodée ;
      – l’accélération de la fréquence cardiaque n’a pas été observée.
      En administration aiguë :
      – la réduction de la pression artérielle est liée au niveau du taux plasmatique de nifédipine.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Dans sa forme LP la nifédipine se trouve sous forme micro-cristalline à vitesse de dissolution lente. Sa résorption est donc plus lente que celle de la forme à libération immédiate.
      Après administration orale, la nifédipine est presque entièrement absorbée (95%). La concentration plasmatique est maximale 2 à 4 heures après l’administration.
      Un ª écrêtement º du pic de la concentration et un ralentissement de l’élimination par rapport à une forme à libération immédiate sont la conséquence de la réduction de vitesse de résorption. La demi-vie apparente d’élimination de la forme LP varie de 6 à 11 h.
      La biodisponibilité absolue de la nifédipine administrée par voie orale est d’environ 50% en raison d’un effet de premier passage hépatique. La prise simultanée de nourriture conduit à ralentir mais non à diminuer l’absorption.
      La fixation protéique est de 90 à 95%.
      Chez l’homme, la nifédipine est presque entièrement métabolisée au niveau du foie en plusieurs métabolites inactifs.
      80 à 90% de la substance sont éliminés par le rein, plus de 90% de cette quantité se retrouvent dans les urines des 24 heures ; 15% environ sont éliminés par les fèces.
      Il n’y a donc pas d’accumulation de la molécule dans l’organisme après prise répétée de la forme LP.
      La nifédipine n’est pas dialysable.

    1. ***
      Hypertension artérielle.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Les effets indésirables se manifestent plutôt au début du traitement. Ils sont pour la plupart bénins et disparaissent dès l’arrêt du traitement.
    2. CEPHALEE
    3. ROUGEUR DE LA FACE
    4. BOUFFEE DE CHALEUR
    5. OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS
    6. SENSATION DE VERTIGE
      Pouvant être lié à une hypotension.
    7. ASTHENIE
    8. REACTION ALLERGIQUE
    9. HYPERPLASIE GINGIVALE (RARE)
      Régressant à l’arrêt du traitement.
    10. ANGOR (RARE)
      Ainsi que les autres substances vasoactives, la nifédipine peut entraîner des douleurs angineuse survenant dans les 30 minutes suivant la prise. Elles imposent l’arrêt du traitement.
    11. TROUBLE HEPATIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Atteintes fonctionnelles hépatiques (cholestase intrahépatique, augmentation des transaminases) peuvent survenir sous nifédipine dans des cas exceptionnels. Elles sont réversibles à l’arrêt du traitement.

    1. RECOMMANDATION
      La prudence est recommandée chez les patients dans des conditions hémodynamiques précaires (hypovolémie, collapsus, dysfonctionnement systolique sévère du ventricule gauche, choc cardiogénique).
    2. TROUBLES DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      La nifédipine n’affecte pas la conduction cardiaque. Cependant, par référence aux autres antagonistes calciques, la prudence s’impose en cas de dysfonctionnement sinusal et d’anomalie de la conduction.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Du fait de son métabolisme hépatique, la nifédipine doit être administrée avec précaution chez les sujets insuffisants hépatiques.
    4. CONSTIPATION
      En cas de constipation sévère, il est conseillé d’administrer des lubrifiants pour éviter l’aggravation excessive de la constipation.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
      De moins d’un mois.
    3. ANGOR INSTABLE
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      – Ciclosporine :
      Risque d’addition d’effets indésirables à type de gingivopathies.
      – Dantrolène (perfusion) :
      Chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L’association d’un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l’association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
    5. GROSSESSE (relative)
      Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence un risque tératogène et foetotoxique de la nifédipine.
      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour.
      Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la nifédipine est insuffisant à ce jour pour pouvoir exclure tout risque.
      En conséquence, l’utilisation de la nifédipine est déconseillée pendant la grossesse. Toutefois, la découverte d’une grossesse sous nifédipine n’en justifie pas l’interruption.
    6. ALLAITEMENT (relative)
      La nifédipine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter de l’administrer chez la femme qui allaite.

    Traitement

    De faibles surdosages peuvent entraîner une augmentation de la fréquence cardiaque. Si le surdosage est détecté précocement : lavage gastrique et surveillance en unité de soins intensifs suivi d’un traitement symptomatique.
    En cas de surdosage massif :
    une perfusion de gluconate de calcium semble indiquée. Veillez au maintien du rythme, de la conduction, et du débit cardiaque. Une hypotension importante peut être contrôlée par une perfusion IV de tout mode d’expansion volémique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Une gélule deux fois par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    Avaler la gélule avec un peu de liquide.


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