FENOFIBRATE MERCK 100 mg gélules

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FENOFIBRATE MERCK 100 mg gélules

Introduction dans BIAM : 27/7/1998
Dernière mise à jour : 11/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Usage : adulte, enfant + de 10 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK GENERIQUES

    Produit(s) : FENOFIBRATE MERCK

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/12/1993
    2. publication JO de l’AMM 4/6/1994
    3. mise sur le marché 15/7/1998
    4. rectificatif d’AMM 13/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 334995-0

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 30/6/1998
    2. inscription SS 30/6/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 8.91 F

    Prix public TTC : 16.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPOLIPEMIANT (FIBRATE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C10A-B05.
      Le fénofibrate peut abaisser la cholestérolémie de 20 à 25% et la triglycéridémie de 40 à 50%.
      La réduction de la cholestérolemie est due à l’abaissement des fractions athérogènes de faible densité (VLDL et LDL). Elle améliore la répartition du cholestérol plasmatique en réduisant le rapport cholestérol total/cholestérol HDL, accru au cours des hyperlipidémies athérogènes.
      La relation entre hypercholestérolémie et athérosclérose est établie, de même qu’entre athérosclérose et risque coronarien. Des taux bas de HDL sont associés à un risque coronarien aigu. Des taux élevés de triglycérides sont associés à une augmentation du risque vasculaire, mais l’on ne peut affirmer que cette relation soit indépendante.
      De plus les triglycérides pourraient être impliqués dans le processus d’athérogenèse mais aussi de thrombogenèse.
      Les dépôts de cholestérol extravasculaires (xanthomes tendineux et tubéreux) peuvent subir sous traitement prolongé efficace (réduction importante de la cholestérolémie) une régression importante voir une disparition totale.
      Un effet uricosurique a été démontré chez les patients hyperlipidémiques entraînant une diminution moyenne de l’uricémie de l’ordre de 25 pour cent.
      Sous fénofibrate, l’augmentation des apoprotéines A1 et la diminution des apoprotéines B améliorent le rapport apo. A1/apo.B, qui peut être considéré comme un marqueur du risque athérogène.
      Un effet antiagrégant plaquettaire du fénofibrate a été démontré chez l’animal puis chez l’homme au cours d’une étude clinique. Il se manifeste par une diminution de l’agrégation à l’ADP, à l’acide arachidonique et à l’épinéphrine.
      Chez le rat : traité par fénofibrate, on observe une inhibition de 80% de l’activité de la HMGCo réductase microsomiale hépatique. Ce phénomène peut contribuer au mécanisme d’action du fénofibrate.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      Le produit inchangé n’est pas retrouvé au niveau plasmatique. Le métabolite majeur plasmatique est l’acide fénofibrique.
      La concentration plasmatique maximale est atteinte en moyenne 5 heures après l’ingestion du médicament. La concentration plasmatique moyenne est de l’ordre de 15 mcg/ml pour une posologie de 300 mg par jour. Chez un même individu, les concentrations plasmatiques sont stables en traitement continu.
      – Distribution :
      L’acide fénofibrique est fortement lié à l’albumine plasmatique et peut déplacer les antivitamines K des sites de fixation protéiques et potentialiser leur effet anticoagulant .
      – Demi-vie plasmatique :
      La demi-vie plasmatique d’élimination de l’acide fénofibrique est de l’ordre de 20 heures.
      – Métabolisme et excrétion :
      L’élimination se fait essentiellement par voie urinaire : la quasi-totalité du produit est éliminée en 6 jours. Le fénofibrate est principalement excrété sous forme d’acide fénofibrique et de son dérivé glucuroconjugué.
      Les études cinétiques, après dose unique et traitement continu, indiquent l’absence d’accumulation du produit. L’acide fénofibrique n’est pas éliminé au cours de l’hémodialyse.

    1. ***
      – Chez l’adulte :
      Hypercholestérolémies (type II a) et hyperlipidémies endogènes de l’adulte isolées (type IV) ou associées (type II b et III) :
      . lorsqu’un régime adapté et assidu s’est avéré insuffisant,
      . lorque la cholestérolémie après régime reste élevée et/ou qu’il existe des facteurs de risques associés.
      La poursuite du régime est toujours indispensable.
      A l’heure actuelle on ne dispose pas d’essais contrôlés à long terme, montrant l’efficacité du fénofibrate dans la prévention primaire ou secondaire des complications de l’athérosclérose.
      – Chez l’enfant :
      L’innocuité à long terme n’étant pas démontrée et les effets propres sur le développement d’un organisme en croissance n’étant pas connus, l’utilisation ne doit s’envisager que devant des troubles lipidiques sévères et sensibles au traitement.
    2. HYPERCHOLESTEROLEMIE
    3. HYPERTRIGLYCERIDEMIE

    1. DOULEUR MUSCULAIRE
      Des cas d’atteintes musculaires (myalgies diffuses, sensibilité douloureuse, faiblesse) ainsi que des cas exceptionnels de rhabdomyolyse, parfois sévères, ont été rapportés, comme avec les autres fibrates. Ils sont le plus souvent réversibles à l’arrêt du traitement.
    2. RHABDOMYOLYSE (EXCEPTIONNEL)
    3. TROUBLE DIGESTIF (PEU FREQUENT)
      Gastrique ou intestinal à type de dyspepsie.
      Effet d’intensité modérée.
    4. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
    5. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (PEU FREQUENT)

    1. MISE EN GARDE
      – Atteintes musculaires :
      Des atteintes musculaires, y compris d’exceptionnels cas de rhabdomyolyse, ont été rapportées avec les fibrates. Elles peuvent survenir avec une plus grande fréquence en cas d’hypoalbuminémie. Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de la CPK d’origine musculaire (taux supérieur à 5 fois la normale) : dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.
      En outre, le risque d’atteinte musculaire peut être majoré en cas d’association avec un autre fibrate ou avec un inhibiteur de l’HMG Co-A réductase.
    2. ENFANT
      L’innocuité à long terme n’étant pas démontrée et les effets propres sur le développement d’un organisme en croissance n’étant pas connus, l’utilisation ne doit s’envisager que devant des troubles lipidiques sévères et sensibles au traitement.
    3. PERSISTANCE DES SYMPTOMES
      Si, après une période d’administration de quelques mois (3 à 6 mois), une réduction satisfaisante des concentrations sériques de lipides n’est pas obtenue, des moyens thérapeutiques complémentaires ou différents doivent être envisagés.
    4. SURVEILLANCE HEPATIQUE
      Des augmentations des transaminases ont été observées de manière généralement transitoire chez certains malades. Dans l’état actuel des connaissances, elles paraissent justifier :
      – un contrôle systématique des transaminases tous les 3 mois, pendant les 12 premiers mois de traitement,
      – un arrêt du traitement en cas d’augmentation des ASAT et des ALAT à plus de 3 fois la limite supérieure de la normale.
    5. ASSOCIATION AUX ANTICOAGULANTS ORAUX
      En cas de traitement conjoint par les anticoagulants oraux, une surveillance accrue du taux de prothrombine, exprimé par l’INR, s’impose.
    6. GROSSESSE
      Les résultats des études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi des grossesses exposées au fénofibrate est insuffisant pour exclure tout risque.
      Il n’y a pas d’indication à la prescription des fibrates au cours de la grossesse, à l’exception des hypertriglycéridémies majeures ( >10 g/l) insuffisamment corrigées par la diététique et qui exposent au risque maternel de pancréatite aiguë.
    7. ALLAITEMENT
      Il n’existe pas d’informations sur le passage du fénofibrate dans le lait maternel. La prescription est en conséquence déconseillée.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    3. GALACTOSEMIE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale.
    4. MALABSORPTION DES SUCRES
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Associations contre-indiquées :
      Autres fibrates.
      – Associations déconseillées :
      Inhibiteurs de l’HMGCoA réductase.

    Traitement

    Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    En association avec le régime ce médicament constitue un traitement symptomatique à long terme et dont l’efficacité doit être surveillée périodiquement.
    * Chez l’adulte :
    – En traitement d’attaque, 300 mg par jour, soit 3 gélules par
    jour, au cours des principaux repas, en une ou plusieurs prises.
    Lorsque le taux de cholestérol, après régime, se situe au-dessus de 4 g/l, on peut commencer par 400 mg, soit 4 gélules par jour.
    – Maintenir la posologie de départ jusqu’à ce que le taux
    de cholestérol se normalise. Lorsque ce taux est stabilisé, on peut alors conseiller une posologie de 200 mg par jour, soit 2 gélules par jour, à condition de contrôler la cholestérolémie tous les 3 mois.
    – Revenir à une posologie de 3 gélules par jour
    en cas de nouvelle augmentation du taux des paramètres lipidiques.
    * Chez l’enfant :
    Aucune expérience pédiatrique exhaustive du fénofibrate n’est encore disponible. La nature précise de l’hyperlipidémie doit être établie par l’étude génétique et
    biologique du trouble dont la nature héréditaire (hyperlipidémie familiale) justifie seule une attitude thérapeutique précoce. Il est recommandé de commencer le traitement par un régime strictement contrôlé pendant une période d’au moins 3 mois.
    Si le
    traitement médicamenteux s’avère indispensable, par exemple dans les formes sévères accompagnées de signes cliniques d’athérosclérose et/ou de dépôts xanthomateux et/ou dans les cas où les parents sont atteints de manifestations cardiovasculaires avant
    l’âge de 40 ans, la prescription de Lipirex 67 mg est alors réservé aux spécialistes.
    La posologie maximale conseillée est de 5 mg/kg/j (1 gélule par jour pour 20 kilos de poids corporel) à partir de 10 ans.


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