SULFATE D’ATROPINE LAVOISIER 0.25 mg /1 ml solution injectable

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SULFATE D’ATROPINE LAVOISIER 0.25 mg /1 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : CHAIX & DU MARAIS

    Produit(s) : ATROPINE SULFATE LAVOISIER

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1935
    2. octroi d’AMM 18/10/1960
    3. validation de l’AMM 8/4/1991
    4. rectificatif d’AMM 7/7/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 332975-2

    10
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 22/3/1991
    2. inscription SS 22/3/1991


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 7.95 F

    Prix public TTC : 14 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 320879-3

    100
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 58.06 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTISPASMODIQUE ALCALOIDE DE LA BELLADONE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A03B-A01.
      Antispasmodique anticholinergique, prémédication en anesthésie, antiarythmique.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      La demi-vie est de 2 h à 2 h 30.
      Le métabolisme se fait par hydrolyse et glucuroconjugaison.
      L’élimination est urinaire, 1/3 sous forme inchangée, 2/3 sous forme glucuroconjuguée.
      L’atropine passe la barrière placentaire et est excrétée dans le lait maternel.


    1. – Pré-anesthésie : protection des manifestations vagales (bradycardie à l’induction).
      – Bloc auriculoventriculaire ou atrioventriculaire.
      – Dans l’infarctus : prévention et traitement des blocs auriculoventriculaires et des bradycardies sinusales.
      – Traitement symptomatique des manifestations douloureuses aiguës liées aux troubles fonctionnels du tube digestif et des voies biliaires.
      – Traitement symptomatique des manifestations spasmodiques et douloureuses des voies urinaires.

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Il est possible de diminuer ou de faire disparaître cet effet par ajustement de la posologie.
    2. HYPERVISCOSITE DES SECRETIONS BRONCHIQUES
      Il est possible de diminuer ou de faire disparaître cet effet par ajustement de la posologie.
    3. SECHERESSE DE L’OEIL
      Il est possible de diminuer ou de faire disparaître cet effet par ajustement de la posologie.
    4. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Il est possible de diminuer ou de faire disparaître cet effet par ajustement de la posologie.
    5. TACHYCARDIE
      Il est possible de diminuer ou de faire disparaître cet effet par ajustement de la posologie.
    6. PALPITATION
      Il est possible de diminuer ou de faire disparaître cet effet par ajustement de la posologie.
    7. CONSTIPATION
      Il est possible de diminuer ou de faire disparaître cet effet par ajustement de la posologie.
    8. RETENTION D’URINE
      Il est possible de diminuer ou de faire disparaître cet effet par ajustement de la posologie.
    9. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Il est possible de diminuer ou de faire disparaître cet effet par ajustement de la posologie.
    10. IRRITABILITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE

      Il est possible de diminuer ou de faire disparaître cet effet par ajustement de la posologie.

    11. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE

      Il est possible de diminuer ou de faire disparaître cet effet par ajustement de la posologie.

    1. HYPERTROPHIE DE LA PROSTATE
      A utiliser avec prudence.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      A utiliser avec prudence.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      A utiliser avec prudence.
    4. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      A utiliser avec prudence.
    5. TROUBLES DU RYTHME
      A utiliser avec prudence.
    6. HYPERTHYROIDIE
      A utiliser avec prudence.
    7. BRONCHITE CHRONIQUE
      A utiliser avec prudence, en raison de l’accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques.
    8. ATONIE INTESTINALE DU VIEILLARD
      A utiliser avec prudence.
    9. MEGACOLON TOXIQUE
      A utiliser avec prudence.
    10. ILEUS PARALYTIQUE
    11. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les conducteurs de véhicule et les utilisateurs de machine du risque lié aux troubles de l’accommodation.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    4. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’atropine dans une seule espèce et à doses très élevées.
      En clinique, l’utilisation de l’atropine au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’atropine pendant la grossesse.
    5. ALLAITEMENT
      Le passage de l’atropine dans le lait maternel peut entraîner un surdosage chez le nourrisson, avec notamment des signes de toxicité neurologique. De surcroît, l’atropine diminue la sécrétion lactée.
      En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît réellement indispensable, l’allaitement est contre-indiqué.

    Signes de l’intoxication :

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    2. MYDRIASE
    3. PARALYSIE DE L’ACCOMMODATION
    4. TACHYCARDIE
    5. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    6. CONFUSION MENTALE
    7. HALLUCINATION
    8. DELIRE
    9. DEPRESSION RESPIRATOIRE

    Traitement

    Signes cliniques :
    Sécheresse de la bouche, mydriase, paralysie de l’accommodation, tarissement des sécrétions et surtout tachycardie, agitation, confusion et hallucinations allant jusqu’au délire, dépression respiratoire.
    Traitement :
    Traitement
    symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire, en milieu hospitalier.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Doit être administré sous contrôle médical.
    – Antispasmodiques :
    . Chez l’adulte : zéro vingt cinq ( 0.25 ) milligramme à un milligramme toutes les six heures en SC. Posologie maximale : deux milligrammes par vingt quatre heures.
    .
    Chez l’enfant entre deux et six ans : zéro vingt cinq ( 0.25 ) milligramme en dose unique, au dessus de six ans : zéro cinquante ( 0.50 ) milligramme en dose unique.
    – Médication pré – anesthésique :
    . Chez l’enfant d’un mois à trente mois : zéro un (
    0.1 ) milligramme à zéro trois ( 0.3 ) milligramme en SC, de trente mois à quinze ans : zéro un ( 0.1 ) milligramme à zéro cinq ( 0.5 ) milligramme en SC.
    . Chez l’adulte : un milligramme en SC.
    – Cardiologie :
    Chez l’adulte : zéro cinq ( 0.5 )
    milligramme à un milligramme en IV lente.
    .
    .
    Incompatibilités :
    Ne pas mélanger avec d’autres médicaments au moment de l’emploi.


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