CLIMARA 50 mcg/24 h dispositif transdermique

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CLIMARA 50 mcg/24 h dispositif transdermique

Introduction dans BIAM : 29/10/1998
Dernière mise à jour : 8/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : DISPOSITIF TRANSDERMIQUE

    unidose

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING

    Produit(s) : CLIMARA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 17/12/1997
    2. publication JO de l’AMM 30/7/1998
    3. mise sur le marché 17/9/1998
    4. rectificatif d’AMM 5/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 345656-8

    4
    sachet(s)
    12.5 cm2

    Evénements :

    1. agrément collectivités 9/9/1998
    2. inscription SS 9/9/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 36.35 F

    Prix public TTC : 51.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • ESTRADIOL 3.90 mg
      Quantité exprimé en estradiol hémihydraté.

    Principes non-actifs

    1. ESTROGENE (NATUREL ET SEMISYNTHETIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03C-A03.
      Climara libère de l’estradiol, sous forme inchangée et en quantité physiologique, dans la circulation sanguine.
      Climara élève la concentration d’estradiol à un niveau similaire à celui obtenu dans les phases folliculaires précoce et moyenne.
      L’utilisation de la voie transcutanée évite le premier passage hépatique. Contrairement aux estrogènes per os, il n’y a donc pas de stimulation enzymatique hépatique avec les estrogènes transdermiques : ceux-ci n’entraînent pas de modification des protéines de la coagulation (fibrinopeptide A, fibrinogène de haut poids moléculaire, antithrombine III), ni des taux circulants du substrat de la rénine (angiotensinogène), de la TEBG, de la TBG et de la cortisol-binding protéine.
      Ainsi, ce traitement fournit une substitution estrogénique physiologique.
      Les résultats sur la densité minérale osseuse (DMO) ont été obtenus au cours de deux études randomisées contre placebo dans une population limitée de patientes, soit 48 patientes au total traitées pendant 2 ans. Dans une de ces deux études, chez 41 femmes; le nombre de femmes ne présentant pas de perte osseuse lombaire (mesurée par absorptiométrie biphotonique) est de 94% avec Climara 50 microgrammes/24 heures (n=20) contre 29% avec la placebo (n=21). Ce pourcentage est respectivement de 78% et de 38% au niveau de la hanche.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La dose moyenne d’estradiol libérée est de 50 microg par 24 heures.
      L’estradiol est principalement lié à la SHBG au niveau plasmatique.
      L’estradiol est principalement métabolisé dans le foie. Les métabolites les plus importants sont l’estrone et ses conjugués (glucuronates, sulfates) ; ils sont beaucoup moins actifs que l’estradiol.
      La plupart des métabolites sont excrétés dans l’urine sous forme de glucuronates et de sulfates. Les métabolites estrogéniques subissent également un cycle entéro-hépatique.
      Ce dispositif transdermique libère, en moyenne, 50 microgrammes d’estradiol par jour pendant 7 jours.

    1. ***
      -Correction des carences estrogéniques et des symptômes de déficit en estrogènes, notamment liés à la ménopause naturelle ou artificielle : troubles vasomoteurs (bouffées de chaleur et sueurs nocturnes), troubles trophiques génito-urinaires (atrophie vulvovaginale, dyspareunie, incontinence urinaire) et troubles psychiques (troubles du sommeil, asthénie…).
      -Prévention de la perte osseuse post-ménopausique.
    2. CARENCE EN ESTROGENES

    1. ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE (RARE)
      Essentiellement observés avec les oestrogènes artificiels et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ils apparaissaient.
    2. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      Essentiellement observés avec les oestrogènes artificiels et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ils apparaissaient.
    3. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      Essentiellement observés avec les oestrogènes artificiels et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement s’ils apparaissaient.
    4. MASTOPATHIE (RARE)
      -bénigne
      -Essentiellement observée avec les oestrogènes artificiels et lors de l’administration orale. cependant par mesure de prudence, il serait souhaitable d’interrompre le traitement, si elle apparaissait.
    5. TUMEUR DE L’UTERUS (RARE)
      Essentiellement observée avec les oestrogènes artificiels et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence, il est souhaitable d’interrompre le traitement quand ce phénomène apparait. (augmentation d’un fibrome).
    6. ADENOME HEPATIQUE (RARE)
      Essentiellement observé avec les oestrogènes artificiels et lors de l’administration par voie orale. Cependant par mesure de prudence il est souhaitable d’interrompre le traitement s’il apparait. En effet, il peut donner lieu à des accidents hémorragiques intra-abdominaux.
    7. BOUFFEE DE CHALEUR (FREQUENT)
      -Signe d’hypoestrogénie.
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
      -bouffées de chaleur persistantes.
    8. CEPHALEE (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie.
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    9. MIGRAINE (FREQUENT)
      Signe d’hypoestrogénie
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
      .
    10. SECHERESSE DU VAGIN (FREQUENT)
      -Signe d’hypoestrogénie.
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
      -bouffées de chaleur persistantes.
    11. IRRITATION OCULAIRE (FREQUENT)
      -par les lentilles de contact. Signe d’hypoestrogénie.
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    12. NAUSEE (FREQUENT)
      -Signe d’hyperestrogénie.
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    13. TENSION MAMMAIRE
      -Signe d’hyperestrogénie.
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    14. IRRITABILITE (FREQUENT)
      Signe d’hyperestrogénie.
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    15. JAMBE LOURDE
      -Signe d’hyperestrogénie.
      -Effets indésirables plus fréquents mais mineurs, pouvant éventuellement entraîner l’arrêt du traitement, mais généralement conduisant à l’adaptation de la posologie en fonction des signes de surdosage ou de sous-dosage :
    16. METRORRAGIE
      -elles doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente, en particulier de l’endomètre.
    17. COMITIALITE(AGGRAVATION)
    18. PRURIT
      Pendant le port du dispositif.
    19. ERYTHEME
      Modérés et transitoires après le retrait du dispositif.

    1. MISE EN GARDE
      – Chez certaines patientes, l’absorption de l’estradiol étant insuffisante lors de l’administration transcutanée, il est recommandé, si les symptômes liés à la carence estrogénique persistent, de passer à une posologie plus forte, ou de passer à une autre forme ou une autre voie d’administration.
      – Les risques de cancer de l’endomètre augmentent lors d’administrations isolées et prolongées d’estrogènes ; il est donc hautement recommandé d’y associer un progestatif pendant une durée d’au moins 12 jours par mois.
      – Avant de débuter ou de modifier un traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complets (y compris le recueil des antécédents familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi.
      Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
      Les résultats d’une métanalyse de 51 études épidémiologiques montrent que la probabilité de diagnostiquer un cancer du sein augmente de manière faible à modérée chez des femmes traitées actuellement ou ayant pris récemment un THS. Cette augmentation de risque peut être due à un diagnostic plus précoce, aux effets propres du THS ou à l’association de ces deux facteurs. Ce risque augmente avec la durée du traitement et revient à la normale de manière progressive au cours des 5 années qui suivent l’arrêt du THS.
      Chez ces femmes, le type de cancer du sein observé est souvent plus localisé et donc de meilleur pronostic que celui de femmes non traitées par THS.
      Entre 50 et 70 ans, environ 45 femmes pour 1000 ne prenant pas de THS présenteront un cancer du sein, ce pourcentage augmentant avec l’âge. Dans cette tranche d’âge, chez les femmes traitées par THS pendant 5 à 15 ans, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein diagnostiqués est de l’ordre de 2 à 12 cas pour 1000 femmes traitées.
      Des études cas/témoins ont montré que le traitement hormonal substitutif (THS) est associé avec un risque accru d’accident thromboembolique veineux, de 1 cas par an pour 10 000 femmes dans la population générale à 2-3 cas par an pour 10 000 patientes sous traitement hormonal substitutif.
    2. SURVEILLANCE MEDICALE
      Un examen médical est nécessaire avant et périodiquement en cours de traitement oestrogénique ; les contrôles porteront essentiellement sur : sein, utérus, tension artérielle, poids.
    3. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
      -accident ischémique cérébral lié à l’athérosclérose.Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    4. HEMORRAGIE CEREBRALE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    5. ACCIDENTS OCULAIRES D’ORIGINE VASCULAIRE
      Occlusion veineuse d’origine rétinienne.
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    6. OBESITE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas, en raison du risque thrombotique veineux.
    7. ALITEMENT PROLONGE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas.
    8. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’intervention programmée, il est souhaitable d’interrompre le traitement un mois avant.
    9. DIABETE SEVERE
      Le traitement hormonal subtitutif ne sera instauré qu’après l’évaluation de la pathologie et une surveillance régulière sera exercée dans ce cas, en particulier dans le cas d’une complication par une microangiopathie).
    10. ENDOMETRIOSE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ce type de patientes.
    11. HYPERPLASIE UTERINE
      -hyperplasie de l’endomètre
      -Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ce type de patiente.
    12. FIBROME UTERIN
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ce type de patiente.
    13. SEIN(TUMEUR BENIGNE)
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ce type de patiente.
    14. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ce type de patiente.
    15. TUMEUR HYPOPHYSAIRE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ce type de patiente.
    16. PORPHYRIE
      Les risques et bénéfices du traitement devront être évalués et surveillés de près chez ce type de patiente.
    17. CHOLESTASE
      -récurrente
      -Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    18. PRURIT GRAVIDIQUE(ANTECEDENTS)
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    19. INSUFFISANCE RENALE
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    20. EPILEPSIE
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    21. ASTHME
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    22. CANCER DU SEIN (ANTECEDENTS FAMILIAUX)
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    23. TROUBLES HEPATIQUES
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.
    24. OTOSPONGIOSE
      Une surveillante attentive doit aussi être exercée chez les patientes présentant cette pathologie.

    1. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE
      accident thromboembolique veineux ou artériel( notamment coronarien ou cérébral) en évolution.
    2. TUMEURS MALIGNES (absolue)
      estrogéno-dépendante connue ou suspectée (par exemple cancer du sein ou de l’utérus).
    3. SEIN(TUMEUR MALIGNE)
    4. UTERUS(TUMEUR MALIGNE)
    5. HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES
    6. ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
    7. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    8. CARDIOPATHIE EMBOLIGENE (relative)
      -: Bien que sous traitement les facteurs de coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est aussi généralement déconseillé dans les situations suivantes (par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes) :
    9. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES (relative)
      -antécédents personnels thrombo-embolique veineux récent ou documenté.
      – Bien que sous traitement les facteurs de coagulation ne soient pas modifiés à court terme, ce médicament est aussi généralement déconseillé dans les situations suivantes (par mesure de prudence en l’absence de données épidémiologiques suffisantes) :
    10. GROSSESSE
      Ce médicament n’a pas d’indication au cours de la grossesse.
      En clinique, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d’écarter à ce jour, un risque malformatif, en début de grossesse, des estrogènes administrés seuls ou en association.
      En conséquence, la découverte d’une grossesse exposée par mégarde aux estrogènes (ou aux estroprogestatifs) ne justifie pas l’interruption de celle-ci.

    Signes de l’intoxication :

    1. TENSION MAMMAIRE
    2. ANXIETE
    3. IRRITABILITE
    4. OEDEME

    Traitement

    Les effets d’un surdosage sont généralement une sensation de tension mammaire, gonflement abdomino-pelvien, anxiété, irritabilité. Ces signes disparaissent au retrait du dispositif.

    Voies d’administration

    – 1 – TRANSDERMIQUE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    L’application du dispositif est à renouveler tous les 7 jours.
    Le traitement commence en général avec Climara 50 microgrammes/24 heures.
    En fonction de l’évolution clinique, la posologie peut être adaptée aux besoins individuels : si la dose
    n’a pas corrigé les symptômes de déficit estrogénique, il faut l’augmenter.
    L’apparition d’une sensation de tension des seins, d’une irritabilité indique en général que la dose est trop élevée.
    Le traitement de la prévention de la perte osseuse
    post-ménopausique doit être défini en fonction de la tolérance individuelle et des résultats attendus sur la masse osseuse. Le nombre de femmes chez qui la prévention est efficace, c’est-à-dire dont la densité ne diminue pas sous traitement, est
    variable selon la dose.
    Climara 50 microgrammes/24h peut être utilisé selon le schéma thérapeutique :
    – discontinu (de façon cyclique), pendant 21 à 28 jours, suivis d’un intervalle libre de tout traitement de 2 à 7 jours. Durant cet intervalle, des
    hémorragies de privation peuvent apparaître ;
    – continu, sans aucune période d’arrêt du traitement.
    Un traitement continu, non cyclique, peut être indiqué dans le cas où les symptômes de déficit estrogénique se manifestent à nouveau fortement au cours
    de l’intervalle libre.
    Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif doit être ajouté au moins 12 jours par cycle pour s’opposer au développement d’une hyperplasie de l’endomètre induite par l’estrogène.
    Le traitement séquentiel par des
    progestatifs doit se faire selon le schéma suivant :
    – Si Climara est administré de façon discontinue, le progestatif sera administré durant au moins les 12 derniers jours du traitement par l’estradiol. Ainsi, il n’y aura aucune administration hormonale
    pendant l’intervalle libre de chaque cycle.
    – Si Climara est administré de façon continue, il est recommandé de prendre le progestatif au moins 12 jours chaque mois.
    Dans les deux cas, des saignements peuvent apparaître après l’arrêt du traitement par
    le progestatif.
    Mode d’administration :
    Une fois le feuillet de protection détaché, Climara doit immédiatement être appliqué sur les fesses ou l’abdomen, à un endroit ne présentant pas de plis importants et qui ne soit pas le siège de frottements
    vestimentaires.
    La peau doit être sèche, ne doit pas être irritée ou traitée par des produits huileux ou gras.
    Climara ne doit pas être appliqué sur les seins. Il est recommandé de ne pas l’appliquer 2 fois de suite au même endroit.
    Il est possible de
    se doucher ou de prendre un bain tout en gardant le dispositif transdermique.
    Dans l’éventualité rare d’un décollement du dispositif (eau très chaude, hypersudation, frottement anormal de vêtements), utiliser un dispositif neuf qui sera retiré à la date
    initialement prévue. Reprendre ensuite le rythme de changement du dispositif conformément au schéma thérapeutique initial.


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