CLOMIPRAMINE RPG 10 mg gélules

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CLOMIPRAMINE RPG 10 mg gélules

Introduction dans BIAM : 18/2/1999
Dernière mise à jour : 18/2/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Usage : adulte, enfant + de 6 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : RPG AVENTIS

    Produit(s) : CLOMIPRAMINE RPG

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 1/4/1998
    2. publication JO de l’AMM 22/12/1998
    3. mise sur le marché 28/1/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 346385-8

    6
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 26/9/1998
    2. inscription SS 26/9/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 15.18 F

    Prix public TTC : 24.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-A04.
      Les effets biochimiques, vraisemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline et de la sérotonine dont la transmission synaptique est facilitée.
      L’effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.
      Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l’origine d’effets indésirables.
      Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.
      L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques tels que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété. Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      La biodisponibilité de la clomipramine est variable d’un sujet à l’autre (de 35 à 65% environ). En raison d’un effet de premier passage hépatique important, la biodisponibilité de la clomipramine est réduite après administration par voie orale d’environ 50% par rapport à l’administration parentérale.
      – Distribution :
      Le volume de distribution est élevé, en moyenne de 12 l/kg. La clairance totale plasmatique de la clomipramine, calculée après administration intraveineuse, est de 0.73 l/min.
      La clomipramine passe la barrière hémato-encéphalique.
      La concentration de clomipramine dans le lait maternel est égale ou supérieure à celle du sang.
      La liaison aux protéines plasmatiques est importante : 98%.
      La demi-vie d’élimination plasmatique de la clomipramine est d’environ 21 heures.
      – Métabolisme :
      Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des antidépresseurs imipraminiques : captation (effet de premier passage) puis biotransformation intense, ce qui explique :
      * la forte valeur de la clairance plasmatique, rapportée au débit sanguin hépatique (1.5 l/min),
      * la quasi-absence de composés actifs retrouvés au niveau urinaire.
      Le métabolite principal de la clomipramine est la desméthylclomipramine, composé actif, dont la demi-vie est plus longue que celle de la molécule-mère (entre 25 et 50 heures). L’inactivation de la clomipramine ou de la desméthylclomipramine se fait par oxydation puis par conjugaison avec l’acide glucuronique, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines ou la bile.
      – Elimination :
      Deux tiers des conjugués hydrosolubles sont excrétés dans l’urine et environ un tiers dans les fèces. Seulement 1% environ de la dose est excrété inchangé. Egalement 1% de la dose est excrété sous forme de desméthylclomipramine.
      – Relation concentration-activité :
      Pour la clomipramine, la fourchette thérapeutique communément retenue se situe entre 40 et 80 ng/ml, 250 à 500 ng/ml pour la somme clomipramine/desméthylclomipramine. En pratique courante, le dosage plasmatique de la clomipramine n’est pas nécessaire pour assurer le suivi thérapeutique. Toutefois, on distingue 2 groupes de malades pour lesquels le monitoring des concentrations plasmatiques peut être souhaitable :
      * les patients à risque : sujet âgé, pathologie cardiaque, hépatique, enfant…
      * les patients résistants au traitement ou chez lesquels les effets indésirables sont marqués ou encore polymédiqués.
      – Populations à risque :
      * sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations à l’équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
      * insuffisants hépatiques et rénaux : il convient de diminuer la posologie de la clomipramine.

    1. ***
      – Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés), y compris les épisodes sévères chez les patients hospitalisés.
      – Troubles obsessionnels compulsifs.
      – Prévention des attaques de panique avec ou sans agoraphobie.
      – Certains états dépressifs apparaissant lors des schizophrénies, en association avec un traitement neuroleptique.
      – Enurésie nocturne de l’enfant dans les cas où toute pathologie organique a été exclue.
    2. DEPRESSION
    3. TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF
    4. ATTAQUE DE PANIQUE
    5. ENURESIE

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    2. CONSTIPATION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    3. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    4. TACHYCARDIE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    5. HYPERSUDATION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    6. TROUBLE DE LA MICTION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    7. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    8. IMPUISSANCE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    9. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Lié aux effets centraux, plus marquée en début de traitement.

    10. SEDATION (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Liés aux effets centraux et aux effets antihistaminiques, plus marquée en début de traitement.

    11. TREMBLEMENT (RARE)
      Lié aux effets centraux.
    12. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TERRAIN PREDISPOSE

      Lié aux effets centraux.

    13. CONFUSION MENTALE (RARE)
      Transitoire. Lié aux effets centraux.
    14. LEVEE DE L’INHIBITION PSYCHOMOTRICE
      Avec risque suicidaire.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    15. ACCES MANIAQUE
      Avec apparition d’épisodes maniaques.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    16. DELIRE
      Réactivation chez les sujets psychotiques.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    17. ANXIETE
      Manifestations paroxystiques.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    18. POIDS(AUGMENTATION)
    19. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      Ou du rythme.

    20. VOLUME MAMMAIRE(AUGMENTATION)
    21. GALACTORRHEE
    22. BOUFFEE DE CHALEUR
    23. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    24. DYSARTHRIE
    25. HEPATITE CYTOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Ou cholestatique.
    26. EOSINOPHILIE
    27. LEUCOPENIE
    28. AGRANULOCYTOSE
    29. THROMBOPENIE
    30. SYNDROME SEROTONINERGIQUE (RARE)
      (En association).
      Lié aux effets centraux.
    31. SYNCOPE

    1. MISE EN GARDE
      – Risque suicidaire :

      Comme lors de tout traitement par antidépresseur, le risque suicidaire chez les patients déprimés persiste en début de traitement, la levée de l’inhibition psychomotrice pouvant précéder l’action antidépressive proprement dite.

      – Syndrome de sevrage :

      De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l’arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.
    2. DEBUT DE TRAITEMENT
      Une insomnie ou une nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
    3. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par la clomipramine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif prescrit.
    4. EPILEPSIE
      Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la posssibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
    5. SUJET AGE
      La clomipramine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à la sédation,

      – une constipation chronique (risque d’ileus paralytique),

      – une éventuelle hypertrophie prostatique asymptomatique.
    6. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      La clomipramine doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    7. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La clomipramine doit être utilisée avec prudence, en raison du risque de surdosage.
    8. GROSSESSE
      – Chez l’animal : les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      – Dans l’espèce humaine : des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n’ont pas permis de mettre en évidence, à ce jour un risque malformatif particulier pour l’imipramine et l’amitriptyline. Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d’antidépresseurs imipraminiques,ont été décrits des signes d’imprégnation atropinique : hyperexcitabilité,distension abdominale, et des cas de détresse respiratoire.

      – En conséquence :

      * la grossesse est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antidépresseur, administré, si possible, en monothérapie,

      * le risque tératogène, s’il existe, semble faible,

      * si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse en raison des effets atropiniques de ces antidépresseurs,

      * il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    9. ALLAITEMENT
      En raison du passage de la clomipramine dans le lait maternel, l’allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Imao non sélectifs (iproniazide, nialamide) :
      Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique. Respecter un délai de deux semaines entre l’arrêt de l’Imao et le début du traitement par l’imipraminique, et d’au moins une semaine entre l’arrêt de l’imipraminique et le début du traitement par l’Imao.
      – Sultopride :
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, par addition des effets électrophysiologiques.
      – Imao sélectifs A (moclobémide, toloxatone), alcool, clonidine et apparentés, adrénaline et noradrénaline par voie parentérale : contre-indications relatives.

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement troubles de la conduction conditionnant la gravité de l’intoxication), ainsi qu’un renforcement des symptômes anticholinergiques,
    éventuellement un état confusionnel ou un coma (parfois retardé). Il y a lieu, dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de faire évacuer le produit ingéré.
    La prise en chearge doit comporter un traitement
    symptomatique et une surveillance étroite des fonctions vitales notamment cardiaque et respiratoire pendant au moins 5 jours.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Utiliser les dosages adaptés de comprimés (10, 25 ou 75 mg) en fonction de la dose journalière prescrite.
    1 / DEPRESSION :
    * Posologie :
    La posologie usuelle pour le traitement de la dépression varie de soixante quinze à cent
    cinquante mg par jour.
    La posologie initiale est le plus souvent de soixante quinze mg mais elle peut être adaptée individuellement dans la fouchette des doses recommandées. Cette posologie sera éventuellement réévaluée après trois semaines de
    traitement effectif à doses efficaces.
    * Sujet âgé :
    Le traitement sera initié à posologie faible, c’est-à-dire en pratique à la moitié de la posologie minimale recommandée. L’augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une
    surveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des conséquences graves chez la personne âgée (chutes, confusions).
    * Mode d’administration :
    Les caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament autorisent
    une seule prise journalière, pendant les repas ou à distance de ceux ci.
    * Durée de traitement :
    Le traitement par antidépresseur est symptomatique.
    Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de six mois) afin de
    prévenir les risques de rechute de l’épisode dépressif.
    * Traitements psychotropes associés :
    L’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations
    d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de l’inhibition.
    2 / TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS :
    La posologie usuelle est comprise entre soixante quinze et cent cinquante mg. Le traitement débute le plus souvent à
    dose faible (vingt cinq mg/j), en augmentant par paliers en fonction de la tolérance, jusqu’à soixante quinze à cent cinquante mg/j. Cette dose pourra être ensuite éventuellement augmentée au-delà d’un délai suffisamment long (plusieurs semaines ou
    mois) pour juger de l’inefficacité des posologies antérieures (plusieurs semaines ou mois).
    3 / ATTAQUES DE PANIQUES ET TROUBLES PHOBIQUES :
    La clomipramine ne traite pas la crise d’angoisse (indication des médicaments anxiolytiques) mais prévient ses
    récidives et ses complications (agoraphobie) dans le cadre du ªtrouble paniqueº (DSM III R).
    Le traitement sera d’installation progressive, les posologies utiles variant de vingt à cent cinquante milligrammes selon les cas.
    Une recrudescence passagère
    des troubles peut s’observer en début de traitement. Celui-ci sera prolongé plusieurs semaines après la disparition des troubles et diminué progressivement.
    4 / ENURESIE (à partir de six ans) :
    L’augmentation des doses, si nécessaire, se fera de façon
    progressive.
    La posologie varie de dix à trente milligrammes par jour (zéro cinq à un mg/kg par jour).
    Les poslogies préconisées sont faibles par rapport à celles utilisées dans la dépression. La sédation éventuelle est mise à profit en administrant le
    médicament le soir au coucher, et l’effet anticholinergique périphérique constitue un avantage dans cette indication.
    .
    Posologies particulières :
    Insuffissants hépatiques et rénaux :
    Il convient de diminuer la posologie.


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