COMTAN 200 mg comprimés pelliculés

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COMTAN 200 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 30/4/1999
Dernière mise à jour : 8/8/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/98/081/002-003


    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : COMTAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/9/1998
    2. publication JO de l’AMM 29/10/1998
    3. mise sur le marché 15/3/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 348651-7

    1
    flacon(s)
    60
    unité(s)
    verre brun
    brun

    Evénements :

    1. agrément collectivités 24/3/1999
    2. inscription SS 24/3/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 327.56 F

    Prix public TTC : 376.20 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 348652-3

    1
    flacon(s)
    100
    unité(s)
    verre brun
    brun

    Evénements :

    1. agrément collectivités 24/3/1999
    2. inscription SS 24/3/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 545.94 F

    Prix public TTC : 619.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIPARKINSONIEN DOPAMINERGIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N04B-X02.
      L’entacapone appartient à une nouvelle classe thérapeutique, la classe des inhibiteurs de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT). C’est un inhibiteur spécifique et réversible de la COMT qui agit principalement au niveau périphérique et qui est destiné à être administré en association avec des médicaments contenant de la lévodopa. L’entacapone diminue la biotransformation de la lévodopa en 3-O-méthyldopa (3-OMD) par inhibition de l’enzyme COMT. Cela conduit à une augmentation de l’ASC (aire sous la courbe) de la lévodopa. La quantité de lévodopa disponible au cerveau est augmentée. L’entacapone prolonge donc la réponse clinique à la lévodopa.
      L’entacapone inhibe l’enzyme COMT principalement dans les tissus périphériques. L’inhibition de la COMT dans les hématies est proportionnelle à la concentration plasmatique de l’entacapone indiquant clairement que l’inhibition de la COMT est réversible.
      Etudes cliniques :
      Dans deux études en double aveugle de phase III portant sur un total de 376 patients atteints de la maladie de Parkinson et de fluctuations motrices de fin de dose, l’entacapone ou un placebo a été administré avec chaque dose d’inhibiteur de lévodopa/inhibiteur de la dopadécarboxylase. Dans l’étude I, la période ON quotidienne en heures a été mesurée à partir des carnets du patient. Dans l’étude II, c’est la proportion quotidienne de période ON qui a été mesurée.
      Des diminutions correspondantes des périodes OFF ont été observées.
      La réduction des périodes OFF par rapport au niveau initial était de 24% dans le groupe entacapone et de 0% dans le groupe placebo dans l’étude I. Les valeurs correspondantes pour l’étude II étaient de 18% et de 5%.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Caractéristiques générales du principe actif :
      Absorption :
      Les variations intra et interindividuelles de l’absorption de l’entacapone sont importantes.
      Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont généralement atteintes environ 1 heure après l’administration d’un comprimé de 200 mg d’entacapone. Le produit est sujet à un effet de premier passage hépatique important. La biodisponibilité de l’entacapone est d’environ 35% après administration d’une dose orale. La nourriture n’a pas d’influence significative sur l’absorption de l’entacapone.
      Distribution :
      Après absorption par le tractus gastro-intestinal, l’entacapone est rapidement distribué dans les tissus périphériques avec un volume de distribution de 181 litres. Environ 92% de la dose est éliminé lors de la phase b avec une demi-vie d’élimination courte de 30 minutes. La clairance totale de l’entacapone est d’environ 800 ml/min.
      L’entacapone est fortement lié aux protéines plasmatiques, principalement à l’albumine. Dans le plasma humain, la fraction non liée est d’environ 2%, dans la fourchette des concentrations thérapeutiques. A ces mêmes concentrations, l’entacapone ne modifie pas la fixation de molécules fortement liées aux protéines plasmatiques (par exemple warfarine, acide salicylique, phénylbutazone ou diazépam). L’entacapone n’est pas non plus déplacé de manière significative par ces médicaments pour des concentrations thérapeutiques ou plus élevées.
      Métabolisme :
      Une faible quantité d’entacapone qui est l’isomère (E) est convertie en isomère (Z) . L’isomère (E) représente 95% de l’ASC de l’entacapone. L’isomère (Z) et les autres métabolites retrouvés à l’état de trace constituent les 5 % restants.
      Elimination :
      L’élimination de l’entacapone s’effectue principalement par voie métabolique non rénale. Il est estimé qu’environ 80 à 90 % de la dose est excrété dans les fèces, bien que cela n’ait pas été démontré chez l’homme. Environ 10 à 20% est excrété dans les urines. L’entacapone sous forme inchangée n’est détecté qu’à l’état de traces dans les urines. La majeure partie (95%) du produit excrétée dans les urines est retrouvée sous forme glycuroconjuguée. Seulement 1% environ des métabolites retrouvés dans les urines résulte d’un métabolisme oxydatif.
      Caractéristiques selon les patients :
      Les propriétés pharmacocinétiques de l’entacapone sont similaires chez les adultes jeunes et âgés.
      La biotransformation du médicament est ralentie chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Child-Pugh classe A et B) ; il en résulte une augmentation des concentrations plasmatiques de l’entacapone dans les phases d’absorption et d’élimination. L’insuffisance rénale n’altère pas la pharmacocinétique de l’entacapone. Cependant, des prises plus espacées pourront être envisagées chez les patients dialysés.

    1. ***
      L’entacapone doit être utilisé uniquement en association avec lévodopa/bensérazide ou lévodopa/carbidopa. Les informations concernant la prescription des préparations à base de lévodopa sont applicables à leur utilisation conjointe avec l’entacapone.
      L’entacapone est indiqué comme adjuvant aux traitements standards par lévodopa/bensérazide ou lévodopa/carbidopa chez des patients atteints de la maladie de Parkinson et de fluctuations motrices de fin de dose qui ne peuvent être stabilisés avec ces associations.
    2. MALADIE DE PARKINSON

    1. NAUSEE (FREQUENT)
      Habituellement, les effets indésirables liés à l’entacapone sont d’intensité légère à modérée. Observée dans 11% des cas. Certains effets indésirables tels que les nausées peuvent être plus fréquents lors de l’administration de doses élevées d’entacapone (1.4 à 2 g par jour) que lors d’administration de doses plus faibles.
    2. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Habituellement, les effets indésirables liés à l’entacapone sont d’intensité légère à modérée.
    3. DOULEUR ABDOMINALE (FREQUENT)
      Habituellement, les effets indésirables liés à l’entacapone sont d’intensité légère à modérée. Observée dans 7% des cas. Certains effets indésirables tels que les douleurs abdominales peuvent être plus fréquents lors de l’administration de doses élevées d’entacapone (1.4 à 2 g par jour) que lors d’administration de doses plus faibles.
    4. CONSTIPATION (PEU FREQUENT)
      Habituellement, les effets indésirables liés à l’entacapone sont d’intensité légère à modérée.
    5. DIARRHEE (FREQUENT)
      Habituellement, les effets indésirables liés à l’entacapone sont d’intensité légère à modérée. Les effets indésirables les plus fréquents (dans 8% des cas) ayant imposé l’arrêt du traitement par l’entacapone ont été des symptômes gastro-intestinaux (diarrhée 2.5%, par exemple).
    6. COLORATION DE L’URINE (FREQUENT)
    7. DYSKINESIE (FREQUENT)
      Habituellement, les effets indésirables liés à l’entacapone sont d’intensité légère à modérée. Les effets indésirables les plus fréquents (27% des cas) ayant imposé l’arrêt du traitement par l’entacapone ont été des effets indésirables liés à une augmentation de l’activité dopaminergique de la lévodopa (dyskinésies 1.7%, par exemple).
      Certains effets indésirables tels que les dyskinésies peuvent être plus fréquents lors de l’administration de doses élevées d’entacapone (1.4 à 2 g par jour) que lors d’administration de doses plus faibles.
    8. SECHERESSE DE LA BOUCHE (FREQUENT)
    9. ASTHENIE (PEU FREQUENT)
    10. HYPERSUDATION (PEU FREQUENT)
    11. SENSATION DE VERTIGE (PEU FREQUENT)
    12. HYPERCINESIE (PEU FREQUENT)
    13. HALLUCINATION (PEU FREQUENT)
    14. HEMOGLOBINEMIE(DIMINUTION)
      De légères baisses de l’hémoglobine, du nombre d’érythrocytes et de l’hématocrite ont été observées au cours du traitement par l’entacapone. Le mécanisme sous-jacent peut impliquer une diminution de l’absorption du fer au niveau du tractus gastro-intestinal. Lors de traitements de longue durée avec l’entacapone (6 mois), une baisse cliniquement significative du taux d’hémoglobine a été observée chez 1.5% des patients.
    15. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Des cas isolés d’augmentation cliniquement significative des enzymes hépatiques ont été rapportés.

    1. MISE EN GARDE
      Bien que cela n’ait pas été décrit lors du traitement par l’entacapone, de rares cas de rhabdomyolyse secondaire à des dyskinésies sévères ou à des syndromes malins des neuroleptiques ont été observés chez des patients atteints de la maladie de Parkinson.

      Le SMN, incluant rhabdomyolyse et hyperthermie, se caractérise par des symptômes moteurs (rigidité, myoclonie, tremblements), des troubles psychiques (par exemple : agitation, confusion, coma), une hyperthermie, des troubles du système nerveux autonome (tachycardie, variation de la pression artérielle) et par des taux sériques élevés de créatine phosphokinase (CPK) pouvant résulter de la rhabdomyolyse. Dans certains cas, seuls quelques-uns de ces symptômes et/ou observations peuvent apparaître.

      Ni le SMN, ni la rhabdomyolyse n’ont été rapportés en association avec un traitement par l’entacapone dans les études contrôlées lors de l’interruption brutale du traitement. Néanmoins, étant donné que le SMN a été rarement observé chez des patients atteints de la maladie de Parkinson lors de l’interruption brutale d’autres traitements dopaminergiques, les prescripteurs devront envisager avec prudence l’interruption du traitement par entacapone. En cas de nécessité, l’interruption du traitement sera progressive et dans le cas où des signes et/ou des symptômes apparaissent malgré un retrait progressif de l’entacapone, une augmentation de la dose de lévodopa pourra être nécessaire.
    2. ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
      En raison de son mode d’action, l’entacapone peut interférer avec le métabolisme de médicaments contenant un groupement catéchol et potentialiser leur action. L’entacapone devra donc être administré avec prudence chez les patients traités par des médicaments métabolisés par la catéchol-O-méthyltransférase (COMT), comme le rimitérole, l’isoprénaline, l’adrénaline, la noradrénaline, la dopamine, la dobutamine, l’alphaméthyldopa et l’apomorphine.

      L’entacapone est toujours administré comme adjuvant à la lévodopa. En conséquence, les précautions d’emploi de la lévodopa doivent également être prises en considération lors du traitement par l’entacapone. L’entacapone augmente plus la biodisponibilité de la lévodopa à partir des préparations standards de lévodopa/bensérazide (de 5 à 10% de plus) qu’à partir des préparations standards de lévodopa/carbidopa. En conséquence, les effets indésirables dopaminergiques peuvent être plus fréquents lorsque l’entacapone est associé au traitement à base de lévodopa/bensérazide. Pour réduire les effets indésirables dopaminergiques liés à la lévodopa, il est souvent nécessaire d’ajuster la posologie de la lévodopa durant les premiers jours ou les premières semaines suivant l’instauration du traitement par l’entacapone, en fonction de l’état clinique du patient.
    3. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      L’entacapone est susceptible d’aggraver l’hypotension orthostatique induite par la lévodopa. L’entacapone doit être donné avec précaution aux patients qui prennent d’autres médicaments pouvant entraîner une hypotension orthostatique.
    4. DEBUT DE TRAITEMENT
      Lors des études cliniques, les effets indésirables dopaminergiques, par exemple les dyskinésies, ont été plus fréquemment observés chez les patients qui recevaient l’association entacapone plus agonistes dopaminergiques (comme la bromocriptine), sélégiline ou amantadine, que chez ceux qui recevaient l’association placebo plus agonistes dopaminergiques. La posologie des autres médicaments antiparkinsoniens pourra donc nécessiter un ajustement lors de l’instauration du traitement par entacapone.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’entacapone associé à la lévodopa peut provoquer des vertiges et une hypotension orthostatique symptomatique. Par conséquent, la prudence s’impose lors de la conduite de véhicules ou lors de l’utilisation de machines.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    3. PHEOCHROMOCYTOME
      En raison de l’augmentation du risque de survenue de crises hypertensives.
    4. ASSOCIATION AUX IMAO
      L’association de l’entacapone à des inhibiteurs non sélectifs des monoamines oxydases (IMAO A et IMAO B), comme par exemple la phénelzine et la tranylcypromine, est contre-indiquée. De même, l’utilisation de l’entacapone avec une association d’IMAO A sélectif et d’IMAO B sélectif est contre-indiquée. L’entacapone peut être utilisé avec la sélégiline (IMAO B sélectif), mais la dose quotidienne de sélégiline ne doit pas dépasser 10 mg.
    5. SYNDROME MALIN
      Antécédents de syndrome malin des neuroleptiques (SMN).
    6. RHABDOMYOLYSE(ANTECEDENTS)
    7. GROSSESSE
      Aucun effet tératogène évident ni d’effets ftotoxiques primaires n’ont été observés lors des études chez l’animal, au cours desquelles les doses d’entacapone étaient notablement supérieures aux doses thérapeutiques utilisées dans l’espèce humaine. En l’absence de données concernant l’utilisation de l’entacapone chez la femme enceinte, l’entacapone ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
    8. ALLAITEMENT
      Au cours des études chez l’animal, l’entacapone a été excrété dans le lait. La tolérance de l’entacapone chez les nouveau-nés est inconnue. Les femmes traitées par l’entacapone ne doivent pas allaiter.

    Traitement

    Aucun cas de surdosage n’a été rapporté avec l’entacapone. La dose la plus élevée d’entacapone administrée à l’homme a été de 2.4 g par jour. Le traitement de l’intoxication aiguë est symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Prendre un comprimé à deux cents mg avec chaque dose de lévodopa/inhibiteur de la dopadécarboxylase.
    – La dose maximale recommandée est de deux cents mg dix fois par jour, soit deux g d’entacapone.
    – L’entacapone augmente les
    effets de la lévodopa. Aussi, pour réduire les effets indésirables dopaminergiques de la lévodopa, comme les dyskinésies, les nausées, les vomissements et les hallucinations, il est souvent nécessaire d’ajuster la posologie de la lévodopa au cours des
    premiers jours ou des premières semaines de traitement par l’entacapone. En fonction de l’état clinique du patient, la dose quotidienne de lévodopa pourra être réduite d’environ 10 à 30% en augmentant l’intervalle entre les prises et/ou en réduisant la
    quantité de lévodopa par prise.
    – Si le traitement par l’entacapone est arrêté, il est nécessaire d’ajuster la posologie des autres traitements antiparkinsoniens, particulièrement la lévodopa, afin d’obtenir un contrôle suffisant des symptômes
    parkinsoniens.
    – L’entacapone augmente légèrement plus (de 5 à 10%) la biodisponibilité de la lévodopa à partir des préparations standards de lévodopa/benzérazide qu’avec des préparations standards de lévodopa/carbidopa. En conséquence, pour les
    patients traités par les préparations standards de lévodopa/bensérazide, une réduction plus importante de la dose de lévodopa pourra être nécessaire lors de l’instauration du traitement par l’entacapone.
    – L’insuffisance rénale n’influence pas le profil
    pharmacocinétique de l’entacapone et il n’est donc pas nécessaire d’ajuster la posologie. Toutefois, une augmentation de l’intervalle entre les prises pourra être envisagée chez les patients dialysés.
    .
    Posologies particulières :
    – Sujet âgé : aucun
    ajustement de la posologie d’entacapone n’est nécessaire chez le sujet âgé.
    – Enfant : l’entacapone n’ayant pas été étudié chez les sujets âgés de moins de dix huit ans, l’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée chez ces sujets.
    .
    Mode
    d’emploi :
    – L’entacapone est administré par voie orale simultanément avec chaque dose de lévodopa/carbidopa ou lévodopa/bensérazide.
    – L’entacapone peut être administré avec les formes standards de lévodopa. L’efficacité d’entacapone en tant
    qu’adjuvant aux formes à libération prolongée d’inhibiteurs de la lévodopa/inhibiteur de la dopadécarboxylase n’a pas été prouvée.
    – L’entacapone peut être pris avec ou sans aliments.


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