NUROFEN 200 mg comprimés effervescents

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NUROFEN 200 mg comprimés effervescents

Introduction dans BIAM : 31/1/2000
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES EFFERVESCENTS

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BOOTS HEALTHCARE

    Produit(s) : NUROFEN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/11/1998
    2. publication JO de l’AMM 11/7/1999
    3. mise sur le marché 15/1/2000
    4. rectificatif d’AMM 13/3/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 347949-2

    1
    tube(s)
    10
    unité(s)
    polypropylène

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 12 F

    Prix public TTC : 19.90 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-G10.
      L’ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l’acide aryl carboxylique.
      – Activité antalgique.
      – Activité antipyrétique.
      – Activité anti-inflammatoire.
      – inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
      L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La pharmacocinétique de l’ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
      Absorption :
      – La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale.
      – Après prise unique, les concentrations sériques maximales chez l’adulte sont proportionnelles à la dose (Cmax = 26 +/- 7.3 mcg/ml pour un comprimé effervescent de 200 mg
      – L’alimentation retarde l’absorption de l’ibuprofène.
      Distribution :
      – L’administration d’ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d’accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99%.
      – Dans le liquide synovial, on retrouve l’ibuprofène avec des concentrations stables entre la 2ème et la 8ème heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.
      – Après la prise de 400 mg d’ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes allaitant, la quantité d’ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.
      Métabolisme :
      – L’ibuprofène n’a pas d’effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.
      Excrétion :
      – L’élimination est essentiellement urinaire ; elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuroconjugués.
      – La demi-vie d’élimination est de 2 heures environ.
      – Les paramètres cinétiques de l’ibuprofène sont peu modifiés chez le sujet âgé, chez l’insuffisant rénal et chez l’insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.

    1. ***
      Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l’ibuprofène. Il est indiqué, chez l’adulte (à partir de 15 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs : :
      – maux de tête,
      – état grippaux,
      – douleurs dentaires,
      – courbatures,
      – règles douloureuses.
    2. FIEVRE
    3. DOULEUR
    4. CEPHALEE
    5. DOULEUR DENTAIRE
    6. DOULEUR MUSCULAIRE
    7. DOULEUR RHUMATISMALE
    8. DYSMENORRHEE

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. DYSPEPSIE
    5. HEMORRAGIE
      Occultes ou non, d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
    6. TROUBLE DU TRANSIT
    7. ERUPTION CUTANEE
      Due à une réaction d’hypersensibilité.
    8. RASH
      Dû à une réaction d’hypersensibilité.
    9. PRURIT
      Dû à une réaction d’hypersensibilité.
    10. OEDEME
      Dû à une réaction d’hypersensibilité.
    11. URTICAIRE
      Aggravation d’urticaire chronique.
    12. CRISE D’ASTHME
      La survenue de crise d’asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l’aspirine et aux autres antiinflammatoires non stéroïdiens. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.
    13. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    14. VERTIGE (EXCEPTIONNEL)
    15. CEPHALEE (EXCEPTIONNEL)
    16. TROUBLE DE LA VISION (RARE)
    17. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Transitoire.
    18. OLIGURIE
    19. INSUFFISANCE RENALE
    20. MENINGITE ASEPTIQUE
      La découverte d’une méningite aseptique sous ibuprofène doit faire rechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivite.
    21. AGRANULOCYTOSE
    22. ANEMIE HEMOLYTIQUE

    1. MISE EN GARDE
      Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population. L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS.
      Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment en cours de traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant coureurs ou d’antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire.
      En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
    2. SUJET AGE
      – L’âge ne modifie pas la cinétique de l’ibuprofène. Il n’y a pas lieu d’adapter la posologie.
    3. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE
      INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      HYPOVOLEMIE
      SUJETS AGES

      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.

    4. TROUBLES VISUELS
      En cas de troubles de la vue quels qu’ils soient, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.
    5. TRAITEMENT PROLONGE
      Il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions rénales et hépatiques.
    6. REGIME HYPOSODE
      Tenir compte dans la ration journalière de la quantité de sodium par comprimé effervescent : 469 mg.
    7. ALLAITEMENT
      Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges et de troubles de la vue.

    1. GROSSESSE
      Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
      Au cours du troisième trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
      – le foetus à :
      . une toxicité cardio-pulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel);
      . un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligohydramnios.
      – la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
      En conséquence, pendant les 5 premiers mois de la grossesse, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire.
      A partir du 6ème mois, en dehors d’utilisation obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée.
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS (absolue)
      -antécédent d’allergie aux autres constituants du comprimé.
    3. ALLERGIE A L’IBUPROFENE
      Antécédent d’allergie ou asthme déclenché par la prise d’ibuprofène ou de substances d’activité proche telles que autres AINS, aspirine, ou antécédent d’allergie aux autres constituants du comprimé.
    4. CRISE D’ASTHME
      Déclenché par la prise d’ibuprofène ou de substances d’activité proche telles que autres AINS, aspirine.
    5. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    6. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    7. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    8. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
    9. PHENYLCETONURIE
      En raison de la présence d’aspartam.
    10. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Ce médicament est généralement déconseillé en association avec :
      Autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
      Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
      Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
      Héparines (voie parentérale) : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
      Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique (et biologique pour les héparines non fractionnées) étroite.
      Lithium (décrit pour le diclofénac, le kétoprofène, l’indométacine, la phénylbutazone, le piroxicam) : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium).
      Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’AINS.
      Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
      Ticlopidine : augmentation du risque hémorragique (synergie des activités antiagrégantes plaquettaires).
      Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (incluant le temps de saignement).
    11. INTOLERANCE AU SACCHAROSE
      -En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucoseet du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.

    Traitement

    – Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé.
    – Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
    – Charbon activé pour diminuer l’absorption de l’ibuprofène.
    – Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte (à partir de quinze ans).
    – Un comprimé à deux cents milligrammes à renouveler si nécessaire au bout de six heures.
    – En cas de douleur ou de fièvre plus intense, deux comprimés à deux cents milligrammes , à
    renouveler si besoin au bout de 6 heures.
    Dans tous les cas, ne pas dépasser six comprimés effervescents par jour (mille deux cents milligrammes par jour).
    .
    Mode d’emploi :
    – Fréquence d’administration : les prises systématiques permettent d’éviter
    les oscillations de fièvre ou de douleur ; elles doivent être espacées d’au moins six heures.
    – Boire immédiatemment après dissolution complète du comprimé effervescent dans un grand verre d’eau, de préférence au cours des repas.


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