INSUMAN COMB 50 100 UI/ml OPTISEPT suspension injectable en stylos jetables

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INSUMAN COMB 50 100 UI/ml OPTISEPT suspension injectable en stylos jetables

Introduction dans BIAM : 21/2/2001
Dernière mise à jour : 22/2/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/1/97/030/083
    Numéro de Dossier – NL 25094


    Forme : SUSPENSION INJECTABLE

    action intermédiaire

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : HOECHST HOUDE

    Produit(s)

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/3/2000
    2. publication JO de l’AMM 28/4/2000
    3. mise sur le marché 8/2/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 354820-1

    5
    stylo(s) pré-rempli(s)
    3
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 26/1/2001
    2. inscription SS 26/1/2001


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    NE PAS CONGELER
    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 4
    semaine(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    A L’ABRI DE LA CHALEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 215.32 F

    Prix public TTC : 268.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 3
    ml

    Principes actifs

    • INSULINE HUMAINE 300 U.I.

      Suspension d’insuline humaine isophane biphasique composée de 50% d’insuline en solution et 50% d’insuline isophane. Une UI (Unité Internationale) correspond à 35 microgrammes d’insuline humaine anhydre.Elle est produite par technologie de l’ADN recombinant, utilisant des souches d’Escherichia coli K12.

    Principes non-actifs

    1. INSULINE D’ACTION INTERMEDIAIRE A DEBUT D’ACTION RAPIDE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A10A-D01.
      L’insuline :
      – abaisse la glycémie et favorise les processus anaboliques, de même qu’elle diminue les processus cataboliques.
      – intensifie le transport du glucose à l’intérieur des cellules ainsi que la formation du glycogène au niveau des muscles et du foie, et améliore l’utilisation du pyruvate. Elle inhibe la glycogénolyse et la néoglycogenèse.
      – augmente la lipogenèse au niveau du foie et du tissu adipeux, et inhibe la lipolyse.
      – favorise le transport des acides aminés à l’intérieur des cellules et favorise la synthèse des protéines.
      – favorise la pénétration intracellulaire du potassium.
      Insuman Comb 50 est une suspension d’insuline isophane biphasique (avec 50% d’insuline dissoute) dont l’action est d’installation progressive et de longue durée. Son action débute 30 minutes après une injection sous-cutanée, atteint un effet maximal entre 1.5 et 4 heures et dure 12 à 16 heures.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Chez le sujet sain, la demi-vie sérique de l’insuline est d’environ 4 à 6 minutes. Elle est plus longue chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère. Il faut cependant rappeler que la pharmacocinétique de l’insuline ne reflète pas son action métabolique.
      * Données de sécurité précliniques :
      La toxicité aiguë après administration sous-cutanée a été étudiée chez le rat. Il n’a pas été décelé d’effets toxiques. Les études des effets pharmacodynamiques après administration sous-cutanée chez le lapin et le chien ont révélé les réactions hypoglycémiques attendues.

    1. ***
      Diabète nécessitant un traitement à l’insuline.

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION)
      Une hypoglycémie peut s’installer si les doses d’insuline dépassent les besoins.
    2. TROUBLE DE LA VISION
      Un changement prononcé de l’équilibre glycémique peut entraîner une altération visuelle transitoire, due à une atteinte temporaire de la turgescence et, par conséquent, de l’index de réfraction du cristallin, ceci étant dépendant du niveau de la glycémie.
      Une normalisation brutale de la glycémie peut provoquer une détérioration transitoire de la rétinopathie. Un accès d’hypoglycémie sévère risque de provoquer une amaurose chez les patients atteints de rétinopathie proliférante, en particulier si celle-ci n’a pas été traitée au laser.
    3. LIPODYSTROPHIE
      Une lipohypertrophie peut survenir dans la zone d’injection en raison d’un effet lipogène local de l’insuline ; une lipoatrophie peut survenir du fait de réactions inflammatoires locales chroniques. Dans les deux cas, l’absorption locale de l’insuline peut être retardée. Une rotation continue des sites d’injection dans une zone donnée peut aider à diminuer ou à supprimer ces réactions.
    4. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Un érythème non spécifique, discret et transitoire, peut survenir au site d’injection. Rarement, des réactions locales d’hypersensibilité à l’insuline ou à l’un des excipients peuvent survenir, de type immédiat ou retardé (par exemple un phénomène d’Arthus). Elles peuvent se manifester localement sous forme de prurit, de vésicules, d’érythème, d’induration ou de douleur intense et inhabituelle au site d’injection, mais également sous forme de nodules cutanés ou sous-cutanés. De telles réactions d’hypersensibilité peuvent également s’étendre à la zone entourant le site d’injection.
      Les réactions généralisées d’hypersensibilité immédiate à l’insuline ou à l’un des excipients sont extrêmement rares. Elles peuvent s’accompagner, par exemple, de réactions cutanées systémiques, d’un oedème de Quincke, d’un bronchospasme, d’une chute de la pression artérielle et d’un collapsus, et peuvent menacer le pronostic vital. Si de telles réactions se produisent, il est indispensable de changer de préparation d’insuline ou de procéder à une désensibilisation.
    5. ANTICORPS ANTI-INSULINE (EXCEPTIONNEL)
      L’administration d’insuline peut provoquer la formation d’anticorps anti-insuline. Dans de rares cas, la présence de ces anticorps anti-insuline peut rendre nécessaire l’ajustement de la dose d’insuline de manière à corriger une tendance à l’hyperglycémie ou à l’hypoglycémie.
    6. RETENTION HYDROSODEE
      L’insuline peut provoquer une rétention sodée, en particulier si l’équilibre métabolique auparavant médiocre se trouve amélioré par un traitement intensif à l’insuline.
    7. OEDEME PERIPHERIQUE
    8. KALIEMIE(DIMINUTION)
      A la suite d’une diminution relativement importante et rapide de la glycémie (par exemple au cours du traitement de l’acidocétose ou d’un état hyperglycémique-hyperosmolaire), une hypokaliémie (avec, par exemple, des complications cardiaques) peut survenir.
    9. OEDEME CEREBRAL
      A la suite d’une diminution relativement importante et rapide de la glycémie (par exemple au cours du traitement de l’acidocétose ou d’un état hyperglycémique-hyperosmolaire), un oedème cérébral peut survenir.

    1. CONDITION DE DELIVRANCE DU MEDICAMENT
      Il est nécessaire d’apprendre aux patients comment prélever la dose correcte d’insuline et, comment le cas échéant, mélanger les insulines. Ils doivent également apprendre les règles d’hygiène appropriées et les techniques d’injection correctes, et être informés de l’importance de la rotation des sites d’injection.

      L’insulinothérapie requiert une vigilance permanente quant à l’éventualité d’une hyper ou d’une hypoglycémie. Les patients et leurs proches doivent connaître la conduite à tenir en cas d’hyper ou d’hypoglycémie avérée ou suspectée, et savoir à quel moment avertir un médecin.

      Si l’équilibre glycémique n’est pas optimal ou si le patient a tendance à présenter des épisodes hyperglycémiques ou hypoglycémiques, il est primordial de revoir les sites et les techniques d’injection, le maniement et le fonctionnement des systèmes d’injection, ainsi que les habitudes alimentaires et l’ensemble des facteurs pouvant accroître la tendance à l’hyper ou l’hypoglycémie, avant d’envisager l’ajustement de la dose d’insuline.

      Les patients doivent être capables de manipuler correctement le stylo à insuline et connaître ses dysfonctionnements potentiels et la conduite à tenir dans ces cas.

      Voyages :

      Avant de partir en voyage, toutes les questions relatives au traitement antidiabétique doivent être réglées, par exemple :

      – fourniture d’insuline, disponibilité des préparations nécessaires d’insuline dans le pays de destination, conservation de l’insuline.

      – à qui s’adresser en cas de survenue de problèmes techniques.

      – fourniture du matériel de surveillance métabolique et d’injection.

      – dose d’insuline au cours du voyage, passage à des fuseaux horaires différents.

      – éventualité de nouveaux risques de santé.
    2. SURVEILLANCE DE LA GLYCEMIE
      Les patients dont l’équilibre glycémique a été sensiblement amélioré (par exemple grâce à l’intensification du traitement insulinique) peuvent également ne plus présenter, totalement ou en partie, ces symptômes annonciateurs. Cela s’explique par le fait que la chute relativement faible de la glycémie nécessaire pour atteindre un niveau hypoglycémique souvent ne provoque qu’une faible réaction adrénergique compensatrice. Chez ces patients, une hypoglycémie sévère avec perte de conscience peut donc s’installer sans avoir été détectée de façon aussi claire ou précoce qu’auparavant, et sans que des mesures correctrices n’aient pu être prises.

      Les patients doivent être éduqués en conséquence, et régulièrement informés de la façon de reconnaître les symptômes précurseurs et de prendre des mesures correctrices. Les patients présentant peu ou pas de symptômes précurseurs adrénergiques doivent être éduqués à reconnaître les symptômes précoces de neuroglycopénie. Chez de nombreux patients incapables d’identifier leurs symptômes précurseurs avec fiabilité, il peut suffire de renforcer l’autosurveillance glycémique pour réduire le risque d’hypoglycémie. Néanmoins, un objectif glycémique plus modeste est parfois opportun chez certains patients et il peut donc leur être nécessaire de modifier leur mode de vie (par exemple en évitant les situations potentiellement dangereuses pour eux-mêmes ou leur entourage).
    3. RETINOPATHIE DIABETIQUE
      Chez les patients souffrant de rétinopathie diabétique, il est conseillé d’éviter une normalisation trop rapide de l’équilibre métabolique, en raison d’un risque d’aggravation transitoire de la rétinopathie.
    4. MALADIE INTERCURRENTE
      Toute maladie intercurrente nécessite un renforcement de la surveillance métabolique. Il est indiqué de rechercher la présence de corps cétoniques dans les urines, et souvent nécessaire d’ajuster les doses d’insuline. Les besoins en insuline sont souvent accrus. Les apports glucidiques doivent être maintenus même si les patients ne peuvent pas ou presque pas s’alimenter, souffrent de vomissements, etc. Il ne faut jamais arrêter complètement l’insuline.

      Les patients doivent informer leur médecin de la survenue de ces maladies intercurrentes. Par ailleurs, tout autre médecin amené à soigner le patient doit être mis au courant de son état diabétique et du traitement antidiabétique en cours.
    5. GROSSESSE
      On ne dispose d’aucune donnée sur l’utilisation d’Insuman chez la femme enceinte.

      Le diabète, s’il n’est pas traité pendant la grossesse, est associé à des risques pour le développement foetal. Le traitement antidiabétique doit donc être poursuivi au cours de la grossesse.

      L’insuline ne traverse pas la barrière placentaire. Tant l’hypoglycémie que l’hyperglycémie majorent le risque de malformation et de mort in utero. L’hyperglycémie augmente le risque de macrosomie (qui expose elle-même à un risque accru de dystocie). Le maintien d’un équilibre glycémique et une surveillance métabolique particulièrement soigneux sont donc essentiels tout au long de la grossesse, et les patientes doivent informer le médecin en cas de grossesse désirée ou confirmée.

      Les besoins en insuline peuvent changer au cours de la grossesse et rendre nécessaire un ajustement de la dose. Les besoins diminuent au cours du premier trimestre de la grossesse et augmentent au cours des phases ultérieures (généralement à partir du second trimestre). Immédiatement après l’accouchement, les besoins en insuline diminuent rapidement (avec un risque accru d’hypoglycémie).
    6. ALLAITEMENT
      Il n’existe aucune restriction concernant l’utilisation d’Insuman Comb 50 au cours de l’allaitement. Une adaptation de la posologie et du régime alimentaire peut s’avérer nécessaire pendant l’allaitement.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Les capacités de concentration et les réflexes peuvent être diminués en cas d’hypoglycémie. Ceci représente un risque pour le patient dans des situations où ces facultés sont de première importance comme la conduite automobile ou l’utilisation de machines.

      Les patients doivent être informés des précautions à prendre avant de conduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier ceux chez qui les symptômes précurseurs d’hypoglycémie sont absents ou diminués ou ceux qui ont de fréquents épisodes d’hypoglycémie. La capacité à conduire un véhicule doit être mise en question dans ces circonstances.
    8. SPORTIFS

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. ALLERGIE A L’INSULINE
      Le cas où aucune autre préparation d’insuline mieux tolérée n’est utilisable et où l’on ne peut se passer d’injections d’insuline peut toutefois se présenter. Dans ce cas, l’administration d’Insuman Comb 25 ne doit être poursuivie que sous stricte surveillance et, le cas échéant, sous traitement anti-allergique associé.
      Au moment du passage à Insuman Comb 50 chez un patient allergique à une insuline animale, la possibilité de réactions immunologiques croisées entre l’insuline humaine et l’insuline animale doit être prise en compte. Pour cette raison, il est recommandé, en cas d’allergie à une insuline animale, de réaliser un test intradermique avant d’effectuer le passage à Insuman Comb 50.
    3. HYPOGLYCEMIE
      Hypoglycémie manifeste ou imminente.
    4. STENOSE CAROTIDIENNE
      Un contrôle glycémique rigoureux, qui expose à un risque accru d’hypoglycémie, peut être contre-indiqué chez les patients atteints de sténoses importantes des artères coronaires ou des vaisseaux sanguins irriguant le cerveau (risque de complications cardiaques ou cérébrales de l’hypoglycémie).
    5. RETINOPATHIE
      Un contrôle glycémique rigoureux, qui expose à un risque accru d’hypoglycémie, peut être contre-indiqué chez les patients présentant une rétinopathie proliférante, notamment si celle-ci n’est pas traitée au laser (risque d’amaurose secondaire à l’hypoglycémie).

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La posologie sera déterminée par le médecin selon les besoins du patient.
    Lobjectif glycémique, les préparations d’insuline à utiliser et la posologie de l’insuline (doses et horaires d’administration) doivent être déterminées
    individuellement et adaptées au régime alimentaire, à l’activité physique et au mode de vie du patient.
    Le risque d’hypoglycémie doit être pris en considération si une glycémie normale est souhaitée. En règle générale, un traitement à l’insuline
    nécessite une éducation et une autosurveillance adéquates du patient. Il convient de décider pour chaque patient s’il est capable, et dans quelle mesure, de prendre en charge de manière responsable son propre traitement à l’insuline et de surveiller sa
    glycémie.
    Les doses individuelles d’insuline sont déterminées en fonction des résultats de la mesure de la glycémie ainsi que de l’activité physique et des apports glucidiques supposés chez ce patient.
    Le médecin précise au patient la fréquence et
    l’horaire des mesures de la glycémie, ainsi que, le cas échéant, la glycosurie et la cétonurie. Il est en outre recommandé de contrôler la qualité de l’équilibre métabolique par des dosages réguliers de l’hémoglobine glyquée.
    Par la voie intramusculaire
    ou sous-cutanée, il faut savoir que l’absorption de l’insuline dépend de facteurs physiologiques et externes (tels que la perfusion tissulaire, l’exercice physique, la température).
    Les patients doivent être conseillés sur la conduite à tenir, par
    exemple, en cas de non-respect de la posologie recommandée, de prise accidentelle d’une dose trop élevée d’insuline ou d’oubli d’une dose, ou d’omission d’un repas ou d’impossibilité de se conformer aux horaires prescrits des repas.
    Doses quotidiennes
    et horaire d’administration :
    Il n’existe aucune règle fixe concernant la posologie de l’insuline. Cependant, les besoins moyens en insuline sont souvent de l’ordre de 0.5 à 1.0 UI par kg de poids corporel par jour. Les besoins métaboliques de base
    représentent 40 à 60% du total des besoins quotidiens.
    En règle générale, Insuman Comb 50 est injecté par voie sous-cutanée 20 à 30 minutes avant un repas.
    Noter que Insuman Comb 50 OptiSet délivre une dose unitaire allant de 2 UI jusqu’à un maximum de
    40 UI.
    Passage à Insuman Com 50 :
    Un ajustement posologique peut être nécessaire lors du passage d’une préparation d’insuline à une autre.
    C’est le cas par exemple lors du passage :
    – d’une préparation d’insuline animale (notamment d’origine bovine) à
    une insuline humaine (en raison, principalement, d’une plus faible affinité de l’insuline humaine pour les anticorps anti-insuline ; et également d’une absorption plus rapide de l’insuline humaine à partir du site d’injection).
    – d’une préparation
    d’insuline humaine à une autre.
    – d’un traitement par l’insuline en solution à un traitement par une insuline de plus longue durée d’action.
    La nécessité d’ajuster (par exemple de réduire) la dose peut se manifester dès le passage à la nouvelle
    préparation, ou, au contraire, apparaître progressivement sur une période de plusieurs semaines.
    Après passage d’une insuline animale à une insuline humaine, une réduction de la posologie peut être nécessaire, en particulier chez les patients :
    – déjà
    équilibrés avec une glycémie relativement faible au moment du passage ;
    – ayant une tendance à l’hypoglycémie ;
    – ayant nécessité antérieurement des doses élevées d’insuline du fait de la présence d’anticorps anti-insuline.
    La mise en place d’une
    surveillance métabolique particulièrement fréquente est nécessaire au cours du passage et des premières semaines qui suivent. Chez les patients nécessitant des doses élevées d’insuline du fait de la présence d’anticorps anti-insuline, il faut envisager
    d’effectuer le passage sous surveillance médicale en milieu hospitalier ou dans un cadre de soins similaire.
    Ajustement posologique ultérieur :
    Une amélioration de l’équilibre métabolique peut conduire à une sensibilité accrue à l’insuline, et donc à
    une réduction des besoins en insuline. Un ajustement posologique peut également s’avérer nécessaire, par exemple en cas de :
    – modification du poids corporel du patient ;
    – modification du mode de vie du patient ;
    – toute autre circonstance pouvant
    induire une susceptibilité accrue à l’hypo ou à l’hyperglycémie.
    Un ajustement posologique peut aussi s’avérer nécessaire au cours de maladies intercurrentes.

    Mode d’emploi :
    Insuman Comb 50 est administré par voie sous-cutanée profonde. En principe,
    Insuman Comb 50 peut également être administré par injection intramusculaire.
    L’action est légèrement plus rapide et sa durée légèrement plus courte après une injection intramusculaire qu’après une injection sous-cutanée.
    Insuman Comb 50 ne doit jamais
    être injecté par voie intraveineuse.
    L’insuline ne présente pas d’effet hypoglycémiant suffisant lorsqu’elle est prise par voie orale.
    L’absorption de l’insuline, et donc l’effet hypoglycémiant d’une dose donnée, peut varier d’un site d’injection à un
    autre (par exemple la paroi abdominale par rapport à la cuisse). Par conséquent, les patients ne doivent changer de site d’injection qu’après avoir consulté leur médecin.
    Cependant, dans une même zone d’injection, on doit effectuer une rotation des
    sites d’injection d’une dose à l’autre.
    Utilisation du stylo prérempli jetable OptiSet :
    · Avant la première utilisation, Insuman Comb 50 OptiSet doit être conservé à température ambiante pendant 1 à 2 heures, puis remis en suspension pour en vérifier
    le contenu. La meilleure façon de le faire est de retourner lentement le stylo de haut en bas (au moins une dizaine de fois). Chaque cartouche comporte trois petites billes de métal qui facilitent le mélange rapide et efficace du contenu.
    · Par la
    suite, l’insuline doit de nouveau être remise en suspension avant chaque injection.
    · Après remise en suspension, le liquide doit avoir un aspect laiteux uniforme. L’insuline Comb 50 OptiSet ne doit pas être utilisée si tel n’est pas le cas, par exemple
    si la suspension reste claire ou si des agrégats, des particules ou des flocons apparaissent dans l’insuline ou restent collés à la paroi ou au fond de la cartouche. Ces modifications donnent parfois un aspect dépoli à la cartouche.
    · Dans ce cas, un
    nouveau stylo contenant une suspension uniforme doit être utilisée, et le patient doit en informer le médecin ou le pharmacien. Il est également nécessaire d’utiliser un nouveau stylo et de prévenir le médecin et le pharmacien si les besoins en insuline
    venaient à changer de façon importante.
    Les bulles d’air doivent être retirées de la cartouche dans la mesure du possible avant l’injection. Le mode d’emploi du stylo à insuline doit être soigneusement suivi. Les stylos vides ne doivent pas être
    réutilisés et devront être jetés de manière appropriée.
    Insuman Comb 50 OptiSet ne sont pas conçus pour permettre de mélanger une autre insuline dans la cartouche.
    Afin de prévenir la transmission éventuelle de maladies, chaque stylo ne doit être
    utilisé que par un seul patient.
    Le stylo d’insuline ne doit pas tomber ou être soumis à un choc quelconque (sinon, la cartouche d’insuline dans le réservoir transparent d’insuline peut se briser et le stylo ne fonctionnera pas). Si cela se produit, un
    nouveau stylo devra être utilisé.
    Une nouvelle aiguille sera fixée avant chaque injection. L’aiguille sera retirée après l’injection et le stylo conservé sans l’aiguille. L’aiguille sera également retirée avant de jeter le stylo. Les aiguilles ne seront
    jamais réutilisées.
    Manipulation du stylo : Cf Monographie Vidal.
    Mélange des insulines :
    Insuman Comb 50 OptiSet ne peut pas être mélangé à d’autres insulines.
    .
    Incompatibilités physicochimiques :
    Il convient de rappeler que les cristaux d’insuline
    protamine se dissolvent à pH acide et que la partie soluble de l’insuline forme un précipité à un pH d’environ 4,5 à 6,5.


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