UKIDAN 25 000 UI lyophilisat et sol inj (arrêt de commercialisation)
UKIDAN 25 000 UI lyophilisat et sol inj (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/9/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : SERONOProduit(s) : UKIDAN
Evénements :
- octroi d’AMM 22/10/1987
- publication JO de l’AMM 13/1/1988
- mise sur le marché 1/1/1989
- arrêt de commercialisation 1/10/1993
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 555940-4
1
ampoule(s) de solvant
2
ml
verre
1
flacon(s) de lyophilisat
verreEvénements :
- agrément collectivités 8/3/1988
- arrêt de commercialisation 1/10/1993
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER AU REFRIGERATEUR
CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES CComposition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- UROKINASE 25000 U.I.
- D-MANNITOL excipient
- HYDROGENOPHOSPHATE DE SODIUM excipient
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient du solvant
- EDETATE DE SODIUM conservateur (excipient)
- ENZYME THROMBOLYTIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : B01A-D04.
L’urokinase est extraite d’urines humaines selon un procédé original qui permet l’obtention d’une urokinase contenant 75% du composant à poids moléculaire 54 000, le rapport des deux fractions, de haut et bas poids moléculaire, étant au minimum de 3/1.
L’urokinase est une endopéptidase d’action très spécifique sur le plasminogène sanguin qu’elle convertit en plasmine active, assurant ainsi une activation du système fibrinolytique physiologique, particulièrement au niveau du thrombus.
-
– Embolie pulmonaire,
– Infarctus du myocarde récent (avant la 6ème heure),
– Thrombose périphérique artérielle et veineuse de constitution récente.
Dans ces circonstances, l’urokinase est plus particulièrement indiquée lorsque l’utilisation récente de streptokinase (moins de six mois) en contre-indiqué le réemploi.
- COMMENTAIRE GENERAL
Le risque de transmission d’agents infectieux ne peut pas être définitivement exclu lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de l’urine humaine.
Ceci s’applique également à des agents pathogènes jusqu’ici inconnus.
Ce risque est cependant limité par le procédé d’extraction/purification qui inclut des étapes d’élimination et/ou d’inactivation virale, dont la capacité a été validée sur des virus modèles et notamment pour le VIH, les Herpèsvirus et les Papillomavirus.
Aucun cas de contamination virale associée à l’administration d’urokinase extraite de l’urine humaine n’a été rapporté.
D’autre part,le risque d’embolie par désintégration du thrombus est rare lors d’un traitement fibrinolytique. - HEMORRAGIE
Lors d’une fibrinolyse prolongée, des saignements peuvent se produire, particulièrement au point d’injection.
Des saignements gingivaux et des hématuries sont rapportés occasionnellement.
- SURVEILLANCE PARTICULIERE
Emploi en milieu spécialisé sous surveillance médicale stricte.
– A fortes doses : une héparinothérapie est justifiée à l’arrêt de l’urokinase.
– A doses modérées : l’héparinothérapie mérite souvent d’être associée d’emblée, en se pliant aux règles classiques de l’héparinothérapie. - SURVEILLANCE MEDICALE
Le traitement et sa surveillance reposent sur :
a – mesure du temps de cephaline + activateur (il doit être une fois et demie à trois fois plus long) ; b – mesure du temps de thrombine (il doit être deux à quatre fois plus long) ; c – dosage du taux de fibrinogène qui permet de suivre l’activation du système fibrinolytique induite par Ukidan ; les taux de fibrinogène inférieurs à 1 g/litre paraissent plus souvent associés à des saignements : il est préférable que les valeurs soient supérieures à 1 g/litre.
Il peut être également intéressant de doser le plasminogène, l’alpha-2-antiplasmine, le facteur XIII et les produits de dégradation du fibrinogène et de la fibrine.
- ***
Les contre-indications sont celles de tout traitement thrombolytique comportant une activation systémique du système fibrinolytique. - HEMORRAGIE
Contre-indication absolue : manifestations hémorragiques en cours ou hémorragies récentes. - ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (ANTECEDENT) (absolue)
- HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
Pression systolique supérieure à 200 mm hg ou pression diastolique supérieure à 110 mm hg.
Contre-indication absolue. - OEDEME PULMONAIRE
Contre-indication absolue. - TUMEUR DU CERVEAU
Et neurochirurgie récente – contre-indications absolues. - PROTHESE EN DACRON (absolue)
- AORTOGRAPHIE PAR VOIE LOMBAIRE RECENTE (absolue)
- INTERVENTION CHIRURGICALE RECENTE
Contre-indication absolue. - BIOPSIE RECENTE
Contre-indication absolue. - PONCTION ARTERIELLE RECENTE
Artère non accessible à la compression directe : contre-indication absolue. - HYPOCOAGULABILITE
Contre-indication absolue : déficit important constitutionnel ou acquis non contrôlable d’un ou plusieurs facteurs de l’hémostase. - SUJET AGE
Age supérieur à 70 ans : contre-indication relative. - POST-PARTUM
eviter un traitement par l’urokinase au cours des dix premiers jours du post-partum.
contre-indication relative. - RETINOPATHIE
retinopathie diabetique: contre-indication relative. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
contre-indication relative. - INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
contre-indication relative. - ARYTHMIE
arythmie par fibrillation auriculaire: contre-indication relative - MASSAGE CARDIAQUE
contre-indication relative - MALADIE MITRALE
contre-indication relative - ULCERE DIGESTIF (relative)
ulcere digestif ne saignant pas - LITHIASE URINAIRE
contre-indication relative. - TUMEUR
tumeur pouvant saigner: contre-indication relative - ENDOCARDITE BACTERIENNE
contre-indication relative - MALADIES INFECTIEUSES
maladie infectieuse severe: contre-indication relative - STENOSE CAROTIDIENNE
stenose carotidienne avec risque d’embolisation: contre-indication relative. - GROSSESSE
compte tenu de l’existence d’un taux eleve d’inhibiteur de l’urokinase, il existe un risque d’inefficacite du traitement.
a eviter durant les 5 premiers mois de la grossesse.
contre-indication specifique.
Traitement
– en cas d’hemorragie, le traitement doit etre stoppe,
l’administration d’antidotes, tels que l’acide epsilon-aminocaproique,
l’acide tranexamique ou l’aprotinine peut etre realisee.
– exceptionnellement l’administration supplementaire de plasma
frais decongele de cryoprecipites riches en fibrinogene peut etre
envisagee.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
– 3 – INTRAARTERIELLE
– 4 – INTRACORONARIENNE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
1 – dans l’embolie pulmonaire:
* par voie generale – deux modalites peuvent etre envisagees:
– traitement intensif et court:
administration d’une dose de charge initiale de 4 000 ui/kg par
voie iv en 30 minutes suivie d’une perfusion iv de 4 000 ui/kg/heure
pendant 12 a 24 heures.
ce traitement est ensuite relaye par l’heparine.
– traitement modere et prolonge:
administration d’une dose de charge initiale de 2 000 ui/kg par
voie iv suivie d’une perfusion de 1 000 a 2 000 ui/kg/heure pendant
3 a 8 jours, associee a l’heparine a dose anticoagulante controlee.
le traitement anticoagulant sera poursuivi apres l’arret de
l’urokinase.
* par voie locale: cette modalite de traitement peut etre utilisee
dans les formes tres severes et suraigues: administration dans
l’artere pulmonaire d’une dose bolus d’urokinase soit 15 000 ui/kg
en dix a trente minutes.
2 – dans les thromboses peripheriques veineuses: les posologies
utilisees sont sensiblement identiques a celles preconisees dans le
traitement de l’embolie pulmonaire.
3 – dans les thromboses peripheriques arterielles: deux modalites de
traitement peuvent etre envisagees:
* par voie generale: administration d’une dose de charge de l’ordre
de 100 000 ui a 200 000 ui par la voie iv en 20 a 30 minutes suivie
d’une dose d’entretien de l’ordre de 50 000 a 100 000 ui/heure
jusqu’a desobstruction ou au maximum pendant 72 heures.
administration concomitante d’heparine.
* par voie locale: administration en perfusions intra-arterielles a
l’aide d’un catheter place au contact de l’obstruction a des
posologies voisines de 1 000 ui/kg/heure pendant quelques heures.
4 – dans l’infarctus du myocarde au stade precoce (avant la 6 eme
heure) : deux modalites de traitement sont actuellement proposees:
* par voie generale: administration en perfusion iv de posologies
variant de 1 a 1,5 million d’ui pendant deux heures.
* par voie locale: administration par voie intracoronarienne de
posologies de l’ordre de 6 000 ui/minute pendant 60 a 120 minutes.
.
.
Mode d’Emploi:
il existe un dosage a 100 000 ui qui permet l’adaptation
posologique.