FRAGMINE 5000 U.I anti-Xa/0.2 ml solution injectable SC et IV en seringue préremplie

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FRAGMINE 5000 U.I anti-Xa/0.2 ml solution injectable SC et IV en seringue préremplie

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHN

    Produit(s) : FRAGMINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/12/1987
    2. publication JO de l’AMM 23/4/1988
    3. mise sur le marché 15/10/1988
    4. rectificatif d’AMM 20/7/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 330107-3

    2
    seringue(s) pré-remplie(s)
    0.20
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 31/8/1988
    2. inscription SS 22/12/1991


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 66.18 F

    Prix public TTC : 85 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 556085-0

    10
    seringue(s) pré-remplie(s)
    0.20
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 31/8/1988


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 264 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 3

    Numéro AMM : 335298-1

    6
    seringue(s) pré-remplie(s)
    0.20
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 30/1/1993
    2. inscription SS 30/1/1993


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 198.43 F

    Prix public TTC : 232.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 0.20
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITHROMBOTIQUE (HEPARINIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B01A-B04.
      – La daltéparine est une héparine de bas poids moléculaire dans laquelle l’intensité des activités antithrombotique et anticoagulante de l’héparine standard ont été dissociées.
      Elle est carctérisée par une activité anti-Xa élevée (148 UI/ml) et une faible activité anti-IIa ou antithrombinique (60 UI/ml). Le rapport entre ces deux activités est de 2.5.
      – Aux doses préconisées dans les différentes indications, la daltéparine n’allonge pas le temps de saignement. Aux doses prophylactiques, elle n’entraîne pas de modification notable du TCA.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      Les paramètres pharmacocinétiques ont été étudiés à partir de l’évolution des activités anti-Xa plasmatiques.
      Après injection par voie sous-cutanée, la résorption de la daltéparine est rapide et presque complète (90%).
      La demi-vie de l’activité anti-Xa est supérieure pour les héparines de bas poids moléculaire, comparativement aux héparines non fractionnées, et de l’ordre de 4 heures pour la daltéparine. Quant à l’activité anti-IIa, elle disparaît plus rapidement du plasma que l’activité anti-Xa avec les héparines de bas poids moléculaire.
      L’élimination s’effectue principalement par voie rénale sous forme peu ou pas métabolisée.
      Populations à risque :
      – Chez le sujet âgé : l’élimination est légèrement ralentie. Cette modification n’a pas d’influence sur les doses et le rythme des injections en traitement préventif tant que la clairance de la créatinine de ces patients reste dans des limites acceptables, c’est-à-dire faiblement altérée.
      – Chez l’hémodialysé : l’héparine de bas poids moléculaire est injectée dans la ligne artérielle du circuit de dialyse, à des doses suffisantes pour éviter la coagulation du circuit. En principe, les doses employées n’occasionnent pas de passage systémique de l’héparine de bas poids moléculaire chez l’hémodialysé.
      Les paramètres pharmacocinétiques ne sont donc, a priori, pas modifiés sauf avec des doses importantes, où le passage dans la circulation générale peut donner lieu à une activité anti-Xa élevée, en rapport avec l’insuffisance rénale terminale.
      – Pendant la grossesse : le passage transplacentaire des héparines de bas poids moléculaire est peu probable, mais à l’heure actuelle encore insuffisamment documenté.

    1. ***
      – Traitement prophylactique de la maladie thrombo-embolique veineuse en chirurgie générale ainsi qu’en chirurgie orthopédique et oncologique.
      – Prévention de la coagulation du circuit de circulation extra-corporelle au cours de l’hémodialyse (séances de plus de 4 heures).
    2. THROMBOSE VEINEUSE(PREVENTION)
    3. CIRCULATION EXTRACORPORELLE(ADJUVANT)
      Prévention de la coagulation du circuit de circulation extra-corporelle au cours de l’hémodialyse.

    1. THROMBOPENIE
      – Sous daltéparine, comme sous héparine (fractionnée ou non), des thrombocytopénies ont été rapportées.
      Celles-ci sont de deux types :
      les plus fréquentes, de type I, sont habituellement modérées, précoces et réversibles malgré la poursuite du traitement ;
      rarement, des thrombocytopénies graves, de type II, d’origine immunologique et associées à un risque accru de thrombose veineuse et/ou artérielle, ont été observées. Leur prévalence est encore mal évaluée, leur prévention repose essentiellement sur l’interrogatoire et sur la surveillance systématique et régulière de la numération plaquettaire, ainsi que sur l’arrêt de l’héparine de bas poids moléculaire avant le 10 e jour.
    2. SYNDROME HEMORRAGIQUE
      Manifestations hémorragiques : elles surviennent essentiellement en présence de facteurs de risque associés ; lésions organiques susceptibles de saigner, certaines associations médicamenteuses.
      De rares cas d’hématomes intrarachidiens ont été rapportés lors de l’administration d’héparine de bas poids moléculaire au cours d’une rachianesthésie ou d’une anesthésie péridurale et lors de l’utilisation postopératoire prolongée de cathéters périduraux.
      Ces événements ont entraîné des lésions neurologiques de gravité variable dont des paralysies prolongées ou permanentes.
    3. HEMATOME
      De rares cas d’hématomes intrarachidiens ont été rapportés lors de l’administration d’héparine de bas poids moléculaire au cours d’une rachianesthésie ou d’une anesthésie péridurale et lors de l’utilisation postopératoire prolongée de cathéters périduraux.
      Ces événements ont entraîné des lésions neurologiques de gravité variable dont des paralysies prolongées ou permanentes.
    4. NECROSE CUTANEE (RARE)
      – Quelques rares observations de nécrose cutanée survenant généralement au point d’injection ont été signalées avec les héparines non fractionnées et les héparines de bas poids moléculaire. Ces phénomènes sont précédés par l’apparition de purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et douloureux, avec ou sans signes généraux. Dans ce cas, il est nécessaire de suspendre immédiatement le traitement.
    5. HEMATOME AU POINT D’INJECTION
      – L’administration par voie sous-cutanée peut entraîner l’apparition de petits hématomes au point d’injection. L’importance et la fréquence de ces derniers sont majorées par le non-respect de la technique d’injection préconisée. Dans certains cas, on peut noter, au niveau des points d’injection, la formation de nodules fermes qui ne traduisent pas un enkystement de l’héparine administrée mais une réaction inflammatoire. Ces nodules disparaissent au bout de quelques jours d’évolution et ne doivent pas constituer un motif d’arrêt du traitement.
    6. NODULE AU POINT D’INJECTION
      Dans certains cas, on peut noter, au niveau des points d’injection, la formation de nodules fermes qui ne traduisent pas un enkystement de l’héparine administrée mais une réaction inflammatoire. Ces nodules disparaissent au bout de quelques jours d’évolution et ne doivent pas constituer un motif d’arrêt du traitement.
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      Rares manifestations allergiques cutanées ou générales, susceptibles, dans certains cas, de conduire à l’arrêt du médicament.
    8. OSTEOPOROSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Le risque d’ostéoporose ne peut être exclu, comme avec les héparines non fractionnées, lors de traitements de plusieurs mois.

    9. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)

    1. PRECAUTION GENERALE
      Quantification : les différentes spécialités d’héparines de bas poids moléculaire ont des concentrations exprimées dans des systèmes différents : unités non identiques ou mg. Il y a donc lieu d’être particulièrement vigilant et de respecter le mode d’emploi spécifique de chacune des spécialités.
    2. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Ne pas administrer par voie IM.
    3. ANESTHESIE
      Rachianesthésie/anesthésie péridurale ou de ponction rachidienne :
      Comme avec les autres anticoagulants, de rares cas d’hématomes intrarachidiens entraînant une paralysie prolongée ou permanente ont été rapportés lors d’administration de daltéparine sodique au cours d’une rachianesthésie ou d’une anesthésie péridurale.
      Le risque de ces événements rares peut être augmenté par l’utilisation post-opératoire prolongée de cathéters périduraux.
      Ce risque semble également augmenter en cas de ponctions rachidiennes qu’elles soient traumatiques ou répétées.
      Une surveillance neurologique s’impose.
    4. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Surveillance plaquettaire :
      Le risque de thrombocytopénie grave, parfois thrombosante, induite sous héparine et d’origine immunologique classifiée de type II, existe aussi avec les héparines de bas poids moléculaire ; il apparaît essentiellement entre le 5 e et le 21 e jour suivant l’instauration du traitement héparinique (avec un pic de fréquence aux environs du 10 e jour) mais peut survenir beaucoup plus précocement lorsqu’existent des antécédents de thrombocytopénie sous héparine. Pour cette raison, ceux-ci seront systématiquement recherchés au cours d’un interrogatoire approfondi. En outre, le risque de récidive, en cas de réintroduction de l’héparine, peut persister plusieurs années, voire indéfiniment. En conséquence, une surveillance de la numération plaquettaire est requise, quelles que soient l’indication du traitement et la posologie administrée.
      Trois situations peuvent se présenter :
      *Sujet sans antécédent de thrombocytopénie sous héparine :
      Pratiquer une numération plaquettaire avant traitement puis deux fois par semaine pendant 21 jours ; au-delà de cette période, si un traitement prolongé s’avère nécessaire dans certains cas particuliers, ce rythme de contrôle peut être porté à une fois par semaine, et cela jusqu’à l’arrêt du traitement.
      En pratique, toute baisse significative (30 à 50 % de la valeur initiale) de la numération plaquettaire doit donner l’alerte, et cela avant même que cette valeur n’atteigne un seuil critique. La constatation d’une diminution du nombre des plaquettes impose dans tous les cas :
      – un contrôle immédiat de cette numération,
      – la suspension du traitement héparinique si la baisse est confirmée, voire accentuée lors de ce contrôle,
      – le relais par les anticoagulants oraux si une protection antithrombotique est encore nécessaire à ce stade.
      *Sujet avec antécédent de thrombocytopénie sous héparine :
      La récidive, éventuellement gravissime, peut alors survenir après un délai très bref, et ce quels que soient l’intervalle entre la thrombocytopénie induite par l’héparine dans le passé et la situation conduisant à la réexposition, d’une part, et la nature de l’héparine auparavant responsable, d’autre part. Les tests d’agrégation plaquettaire in vitro peuvent être pratiqués mais leur sensibilité ne leur permet pas d’être prédictifs de façon absolue.
      Il convient donc :
      – à chaque fois que cela est possible, de recourir à d’autres moyens antithrombotiques ;
      – si l’option d’un traitement par héparine de bas poids moléculaire est néanmoins retenue, de renforcer dès le premier jour la surveillance clinique et biologique (numérations au moins quotidiennes), et de limiter le plus possible la durée du traitement en débutant immédiatement, si besoin, le traitement par les antivitamines K.
      *Phase aiguë d’une thrombocytopénie sous héparine :
      Dans tous les cas, elle constitue une situation d’urgence.
      Dans ces conditions, la conduite à tenir ne repose pas sur le résultat des tests d’agrégation plaquettaire in vitro ; en effet, seuls quelques laboratoires spécialisés les pratiquent en routine et le résultat est obtenu, dans le meilleur des cas, au bout de plusieurs heures. Le risque majeur est donc de poursuivre un traitement héparinique à l’origine de la thrombocytopénie et pouvant évoluer vers la thrombose :
      – si la poursuite de l’héparinisation semble indispensable : exceptionnellement, on peut tenter la substitution par une autre héparine de bas poids moléculaire. Toutefois, même si le résultat du test d’agrégation croisée in vitro est négatif, l’entretien ou l’aggravation de la thrombopénie et/ou de la thrombose reste possible ;
      – si la poursuite de l’héparinisation peut être évitée : on veillera à ce qu’elle soit immédiatement relayée par les anticoagulants oraux ; un traitement antiagrégant plaquettaire peut être envisagé durant le temps nécessaire à l’équilibration par l’antivitamine K.
    5. THROMBOCYTOPENIE
      Phase aiguë d’une thrombocytopénie sous héparine :
      Dans tous les cas, elle constitue une situation d’urgence.
      Dans ces conditions, la conduite à tenir ne repose pas sur le résultat des tests d’agrégation plaquettaire in vitro ; en effet, seuls quelques laboratoires spécialisés les pratiquent en routine et le résultat est obtenu, dans le meilleur des cas, au bout de plusieurs heures. Le risque majeur est donc de poursuivre un traitement héparinique à l’origine de la thrombocytopénie et pouvant évoluer vers la thrombose :
      – si la poursuite de l’héparinisation semble indispensable : exceptionnellement, on peut tenter la substitution par une autre héparine de bas poids moléculaire. Toutefois, même si le résultat du test d’agrégation croisée in vitro est négatif, l’entretien ou l’aggravation de la thrombopénie et/ou de la thrombose reste possible ;
      – si la poursuite de l’héparinisation peut être évitée : on veillera à ce qu’elle soit immédiatement relayée par les anticoagulants oraux ; un traitement antiagrégant plaquettaire peut être envisagé durant le temps nécessaire à l’équilibration par l’antivitamine K.
    6. TRAITEMENT ANTICOAGULANT ORAL
      Relais de l’héparine par les anticoagulants oraux :
      Renforcer alors la surveillance clinique et biologique (temps de Quick exprimé en INR) pour contrôler l’effet des anticoagulants oraux. En raison du temps de latence précédant le plein effet de l’antivitamine K considéré, l’héparine doit être maintenue pendant toute la durée nécessaire pour que l’INR soit dans la zone thérapeutique souhaitable, c’est-à-dire compris entre 2 et 3.
    7. SURVEILLANCE PARTICULIERE
      Contrôle de l’activité anti-facteur Xa.
      Les doses devront être ajustées si l’activité anti-Xa est inférieure à 0,4U.I./ml ou supérieure à 1,2 U.I./ml.
    8. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    9. INSUFFISANCE RENALE
    10. ANTECEDENTS ULCEREUX
      Antécédents d’ulcères digestifs.
    11. LESIONS ORGANIQUES SUSCEPTIBLES DE SAIGNER
    12. MALADIE VASCULAIRE DE LA CHORIORETINE
    13. PERIODE POST-OPERATOIRE
      Après chirurgie du cerveau et de la moelle épinière.
    14. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène des HBPM.
      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      Il n’existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la daltéparine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la daltéparine pendant la grossesse.
      Si une anesthésie péridurale est envisagée, il convient, dans la mesure du possible, de suspendre le traitement héparinique, au plus tard dans les 12 heures qui précèdent l’anesthésie, pour un traitement préventif.
    15. ALLAITEMENT
      La résorption digestive chez le nouveau-né étant a priori improbable, le traitement par une héparine de bas poids moléculaire n’est pas contre-indiqué chez la femme qui allaite.

    1. THROMBOCYTOPENIE (absolue)
      – Antécédents de thrombocytopénie grave de type II (définie par des plaquettes <100 000/mm 3 et/ou une diminution des plaquettes > 50 % de la valeur basale sur 2 numérations successives) sous daltéparine ou sous une autre héparine, fractionnée ou non : l’utilisation est à éviter chaque fois que possible. Toutefois, si l’héparinisation apparaît indispensable, cf Mises en garde et Précautions d’emploi : surveillance plaquettaire, sujet avec antécédent de thrombocytopénie sous héparine.
    2. MANIFESTATIONS HEMORRAGIQUES (absolue)
      Ou tendances hémorragiques, liées à des troubles de l’hémostase (les coagulations intravasculaires disséminées peuvent être une exception à cette règle, lorsqu’elles ne sont pas liées à un traitement par l’héparine).
    3. LESIONS ORGANIQUES SUSCEPTIBLES DE SAIGNER (absolue)
    4. ENDOCARDITE BACTERIENNE AIGUE (absolue)
      En dehors de celle survenant sur prothèse mécanique.
    5. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT (absolue)
    6. INSUFFISANCE RENALE SEVERE (relative)
    7. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL HEMORRAGIQUE (relative)
    8. HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE (relative)
    9. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      – Acide acétylsalicylique (et, par extrapolation, autres salicylés) : augmentation du risque hémorragique (inhibition des fonctions plaquettaires et agression de la muqueuse gastroduodénale par les salicylés).
      Utiliser un analgésique antipyrétique non salicylé.
      – AINS (voie générale) : augmentation du risque hémorragique (inhibition des fonctions plaquettaires et agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
      Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
      – Dextran 40 (voie parentérale) : augmentation du risque hémorragique (inhibition des fonctions plaquettaires par le dextran 40).
      – Ticlopidine : augmentation du risque hémorragique (inhibition des fonctions plaquettaires par la ticlopidine).

    Signes de l’intoxication :

    1. HEMORRAGIE

    Traitement

    En cas d’ingestion massive d’héparine de bas poids moléculaire (aucun cas rapporté), aucune conséquence grave n’est, à priori, à redouter, compte tenu de la très faible résorption du produit aux niveaux gastrique et intestinal.
    Le surdosage accidentel
    après administration sous-cutanée de doses massives d’héparine de bas poids moléculaire pourrait entraîner des complications hémorragiques. La neutralisation peut être effectuée par l’injection intraveineuse lente de protamine (sulfate ou chlorhydrate).

    La dose de protamine utile est fonction :
    – de la dose d’héparine injectée (on peut utiliser 100 UAH de protamine pour neutraliser l’activité de 100 UI anti-Xa de daltéparine),
    – du temps écoulé depuis l’injection de l’héparine, avec éventuellement une
    réduction des doses de l’antidote.
    Néanmoins, il n’est pas possible de neutraliser totalement l’activité anti-Xa (maximum 60%).
    Par ailleurs, la cinétique de résorption de l’héparine de bas poids moléculaire peut rendre cette neutralisation
    transitoire.
    Il peut alors être nécessaire de fragmenter la dose totale calculée de protamine en plusieurs injections (2 à 4) sur 24 heures.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    -1 mg de daltéparine sodique correspond à 160 U.I. anti-Xa.
    -Les seringues pré-remplies à 2500 U.I. et 5000 U.I. de daltéparine se présentent sous un volume identique (0,2ml).
    La daltéparine doit être injectée par voie sous-cutanée en
    traitement prophylactique, et par voie intravasculaire au cours de l’hémodialyse.
    Ne pas injecter par voie IM.

    Technique de l’injection sous-cutanée :
    L’injection sous-cutanée de la daltéparine doit être réalisée de préférence chez le patient en
    decubitus, dans le tissu cellulaire sous-cutané de la ceinture abdominale antérolatérale et postérolatérale, alternativement du côté droit et du côté gauche.
    L’injection proprement dite consiste à introduire l’aiguille perpendiculairement et non
    tangentiellement, sur toute sa longueur, dans l’épaisseur d’un pli cutané réalisé entre le pouce et l’index de l’opérateur. Ce pli cutané doit être maintenu pendant toute la durée de l’injection.
    1/ Traitement prophylactique :
    Ces recommandations
    s’appliquent en règle générale aux interventions chirurgicales effectuées sous anesthésie générale.
    Pour les techniques de rachianesthésie et d’anesthésie péridurale, l’injection pré-opératoire demeure discutée en raison du risque théorique accru
    d’hématome intra-rachidien.
    * Fréquence d’administration :
    1 ou 2 injections par jour, selon l’indication et le dosage utilisé.
    * Dose administrée :
    – Chirurgie à risque thrombogène modéré :
    Dans le cas d’une chirurgie à risque thrombogène modéré et
    lorsque les patients ne présentent pas de risque thrombo-embolique élevé, la prévention efficace de la maladie thrombo-embolique est obtenue par une injection quotidienne d’une dose de 2500 U.I..
    La première injection sera effectuée 2 à 4 heures avant
    l’intervention.
    – Chirurgie à risque thrombogène élevé : chirurgie de la hanche et du genou.
    La posologie est de 5000 U.I. par jour, à raison d’une ou deux injections quotidiennes selon que l’on utilise respectivement la présentation fortement ou
    faiblement dosée.
    La première injection sera pratiquée :
    soit 2 à 4 heures avant l’intervention dans le cas d’une moitié de dose (2500UI) ; la même dose sera renouvelée 12 heures plus tard,
    soit le soir précédent l’intervention dans le cas d’une dose
    totale (5000UI) ; la même dose sera renouvelée 24 heures plus tard.
    – Autres situations :
    Lorsque le risque thrombo-embolique lié au type de chirurgie (notamment cancérologique) et/ou au patient (notamment antécédents de maladie thrombo-embolique)
    paraît majoré, on peut envisager le recours à une posologie prophylactique plus élevée.
    En chirurgie oncologique, la daltéparine a établi son efficacité à la posologie de 5000 U.I. par jour, selon le même schéma posologique qu’en chirurgie orthopédique
    de hanche.
    * Durée de traitement :
    La durée du traitement anticoagulant doit coincider avec celle du risque thrombo-embolique; dans tous les cas, ce traitement, accompagné des techniques habituelles de contention élastique des membres inférieurs, doit
    être maintenu jusqu’à déambulation active et complète du patient.
    En chirurgie générale, la durée moyenne de l’héparinothérapie sera inférieure à 10 jours.
    Si un traitement anticoagulant plus long est nécessaire, ce qui est le cas en chirurgie
    orthopédique de hanche notamment, il pourra être assuré en relais par les anticoagulants oraux ou poursuivi par l’héparine.
    L’intérêt d’un traitement prophylactique en chirurgie orthopédique de hanche, par daltéparine sodique 5000UI/j durant 35 jours
    après l’intervention, a été établi.
    Toutefois, le risque relatif de chacune de ces thérapeutiques n’est pas évalué à l’heure actuelle.
    * Surveillance biologique :
    La surveillance de la numération plaquettaire est impérative pendant toute la durée de
    l’héparinothérapie.
    Dans les conditions normales d’utilisation, la daltéparine aux doses prophylactiques ne modifie pas le temps de céphaline avec activateur (TCA). Toute surveillance du traitement basée sur ce test est donc inutile.
    De plus, en
    traitement prophylactique, la mesure de l’activité anti-Xa n’est pas nécessaire.

    2/ Hémodialyse :
    Injection par voie intra-vasculaire.
    * Dose initiale : injection directe de 30 à 35 U.I./kg,
    * Dose d’entretien : perfusion de 10 à 15 U.I./kg/heure.
    Les
    doses devront être ajustées si des thromboses surviennent dans le circuit extra-corporel et/ou si l’activité anti-Xa est inférieure à 0,4 U.I./ml ou supérieure à 1,2 U.I./ml.


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