DESTOLIT 150 mg comprimés (arrêt de commercialisation)
DESTOLIT 150 mg comprimés (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/4/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : CASSENNE MARIONProduit(s) : DESTOLIT
Evénements :
- octroi d’AMM 7/5/1980
- mise sur le marché 15/10/1980
- publication JO de l’AMM 7/11/1980
- arrêt de commercialisation 6/2/2001
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 323419-3
1
boîte(s)
30
unité(s)
blancEvénements :
- agrément collectivités 27/9/1980
- inscription SS 27/9/1980
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- URSODEOXYCHOLIQUE ACIDE 150 mg
- LACTOSE excipient
- AMIDON excipient
- TALC excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- GOMME ARABIQUE excipient
- ACIDE BILIAIRE ANTILITHIASIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : A05A-A02.
Diminue la saturation de la bile en cholestérol en diminuant le débit biliaire de cholestérol. Cette diminution du débit biliaire pourrait être due à une diminution de la synthèse hépatique de ce lipide (inhibition de la HMG CoA réductase) ou à une diminution de l’absorption intestinale du cholestérol.
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Lithiases vésiculaires pauci ou asymptomatiques non compliquées. Lithiases vésiculaires pour lesquelles existe une contre-indication au traitement chirurgical.
Dans le cadre de ces indications, le produit ne peut être efficace que si les calculs sont radio-transparents, de diamètre inférieur à 15 mm, la vesicule est fonctionnelle après vérification par cholécystographie orale. - LITHIASE BILIAIRE
Lithiases vésiculaires pauci ou asymptomatiques non compliquées. Lithiases vésiculaires pour lesquelles existe une contre-indication au traitement chirurgical.
Dans le cadre de ces indications, le produit ne peut être efficace que si les calculs sont radio-transparents, de diamètre inférieur à 15 mm, la vesicule est fonctionnelle après vérification par cholécystographie orale.
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Eviter l’association à des produits potentiellement hépatotoxiques vérifier en début de traitement les transaminases et les phosphatases alcalines.
Vérifier l’évolution de la lithiase par une cholécystographie de contrôle à partir du 6ème mois de traitement.
Au cours du traitement, il est recommandé d’éviter les régimes hypercaloriques et riches en cholestérol et toutes substances connues pour augmenter l’élimination biliaire du cholestérol.
(estrogènes, agents contraceptifs oraux et certains hypolipémiants). - ENFANT
L’acide ursodésoxycholique a été étudié principalement chez l’adulte, sa prescription chez l’enfant ne s’envisagera qu’en cas de réelle nécessité.
- GROSSESSE
Le traitement des femmes susceptibles d’être enceintes ne doit être entrepris que sous traitement contraceptif, il est recommandé d’utiliser des procédés contraceptifs non hormonaux. En cas de grossesse débutant pendant le traitement, l’arrêt de celui-ci doit être immédiat. - AFFECTIONS HEPATIQUES
- AFFECTIONS GASTRO-INTESTINALES ORGANIQUES
Traitement
Chez l’homme, il n’a pas été rapporté, à ce jour, de données cliniques concernant des situations de surdosage avec l’acide ursodésoxycholique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
7.5 mg/kg/jour pour un sujet de poids standard.
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Posologie Particulière :
sujet obèse : 10 mg/kg/jour, soit 3 à 4 comprimés par jour à répartir en 2 à 3 prises.
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Mode d’Emploi :
Il est important d’apporter une dose double le soir
pour tenir compte de la saturation accrue de la bile en cholestérol pendant la nuit.
Le traitement doit être régulièrement poursuivi. Toute interruption de plus de 3-4 semaines retarderait d’autant le résultat final. Si la disparition n’était pas
totale, le traitement ne doit pas être poursuivi au-dela de 2 ans, terme au bout duquel l’effet maximum a très certainement été obtenu. La durée du traitement est en moyenne de 6 mois mais peut dépasser un an si les calculs ont un diamètre supérieur à 1
cm.
Un nouveau traitement est envisageable si des calculs réapparaissent ultérieurement après un premier traitement efficace.
Après disparition radiologique des calculs, il est recommandé de poursuivre le traitement pendant encore 3 à 4 mois.