MEXITIL 200 mg gélules

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MEXITIL 200 mg gélules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE

    Produit(s) : MEXITIL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 19/6/1979
    2. publication JO de l’AMM 27/9/1980
    3. mise sur le marché 15/1/1981
    4. rectificatif d’AMM 17/2/1998

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 322809-2

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    30
    unité(s)
    rouge

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 19/6/1979
    2. agrément collectivités 2/9/1980


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 31.85 F

    Prix public TTC : 45.80 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 559549-8

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    50
    unité(s)
    rouge

    Evénements :


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIARYTHMIQUE CLASSE IB (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01B-B02.
      La méxilétine est un antiarythmique appartenant au groupe 1 B de la classification de Vaughan Williams. Ses caractéristiques sont :
      – effet antiarythmisant et antifibrillant,
      – réduction de la vitesse maximale de dépolarisation de la cellule cardiaque par diminution de la conductance sodique dite rapide,
      – potentiel de repos inchangé et durée du potentiel d’action peu modifiée ou raccourcie,
      – absence d’effet sur le système sympathique,
      – aucune action sur la fréquence cardiaque,
      – léger effet inotrope négatif,
      – allongement du temps de conduction infranodal, surtout si celui-ci est déjà augmenté à l’état basal.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Administrée par voie orale, la résorption de la mexilétine est de l’ordre de 70% de la dose administrée.
      Elle peut être moins importante :
      – chez les patients au stade aigu de l’infarctus du myocarde ;
      – en cas d’usage concomitant d’analgésiques narcotiques.
      Le taux sanguin maximal est atteint au bout de 2 heures en moyenne. En traitement per os d’emblée, une dose de charge permet d’obtenir rapidement les concentrations plasmatiques efficaces, de l’ordre de 0,7 à 1,5 mcg/ml.
      De larges variations interindividuelles sont observées.
      La mexilétine diffuse rapidement et largement dans les tissus.
      Le volume moyen de distribution est de 450 l, soit 7,7 l/kg.
      La fixation aux protéines est voisine de 50%.
      La demi-vie plasmatique est en moyenne de 10 heures chez les sujets à fonction rénale normale, ce qui permet une bonne couverture du nycthémère avec un nombre restreint de prises régulièrement espacées (mais variations interindividuelles pouvant être importantes : T 1/2 = 6 h à 24 h).
      L’élimination plasmatique de la mexilétine se fait essentiellement par voie extrarénale : 80 à 90% dans les conditions habituelles sont métabolisés par le foie, en dérivés hydroxylés et glucuronoconjugués, lesquels n’ont pas d’activité antiarythmique notable.
      L’excrétion se fait à raison de :
      – 10% dans les fèces sous forme de métabolites,
      – 90% dans les urines, dont 10% sous forme de substance-mère et 80% sous forme de métabolites.
      L’excrétion urinaire de la substance-mère est pH dépendante.
      Dans le cadre des variations physiologiques du pH urinaire, les écarts observés restent faibles.
      L’administration prolongée n’a permis de relever aucun indice d’induction enzymatique, ni d’existence d’un phénomène d’accumulation.

    1. ***
      Prévention des récidives des :
      – tachycardies ventriculaires menaçant le pronostic vital : le traitement doit être instauré en milieu hospitalier et sous monitorage;
      – tachycardies ventriculaires documentées symptomatiques et invalidantes en l’absence d’altération de la fonction ventriculaire gauche.
      Il convient d’initier le traitement avec des posologies faibles et de pratiquer des contrôles ECG.
    2. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE(PREVENTION)

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. DYSGUEUSIE
    5. SOMNOLENCE
    6. DIPLOPIE
    7. NYSTAGMUS
    8. TREMBLEMENT
    9. ATAXIE
    10. PARESTHESIE
    11. CONFUSION MENTALE
    12. CRISE CONVULSIVE
    13. HYPOTENSION ARTERIELLE
    14. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    15. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      Ralentissement de la conduction intracardiaque ou aggravation des troubles préexistants.
    16. PALPITATION
    17. ERUPTION CUTANEE
    18. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (EXCEPTIONNEL)
    19. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    20. FIBROSE PULMONAIRE (EXCEPTIONNEL)
    21. LEUCOPENIE (EXCEPTIONNEL)
    22. ULCERATION OESOPHAGIENNE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      D’autres antiarythmiques de la classe I ont été testés dans un essai randomisé multicentrique en double-aveugle (essai CAST) dans des troubles du rythme ventriculaire asymptomatiques et ne menaçant pas le pronostic vital chez des sujets ayant présenté un infarctus du myocarde de plus de 6 jours et de moins de 2 ans. L’incidence de la mortalité et des arrêts cardiaques non mortels sous ces médicaments a été supérieure à celle observée dans le groupe contrôle sous placebo.
      Comme pour les autres antiarythmiques de la classe I, il n’existe pas d’essai contrôlé mettant en évidence un effet bénéfique de la mexilétine en termes de survie ou de mort subite.
    2. ARYTHMIE
      La mexilétine, comme d’autres agents antiarythmiques, peut provoquer la survenue d’une forme plus sévère d’arythmie, augmenter la fréquence d’une arythmie préexistante diagnostiquée ou aggraver la sévérité des symptômes.
      Une variation spontanée du trouble du rythme propre au patient peut se révéler difficile à distinguer d’une aggravation secondaire à l’administration du médicament. L’apparition d’extrasystoles ventriculaires plus nombreuses ou polymorphes doit faire interrompre le traitement.
    3. TROUBLES DE LA CONDUCTION
      La mexilétine doit être administrée avec précaution chez les patients ayant des anomalies préexistantes de conduction.
      La survenue sous traitement d’un bloc auriculoventriculaire, d’un bloc de branche complet permanent ou d’un bloc sinoauriculaire doit faire interrompre la mexilétine.
      Un élargissement de QRS supérieur à 25% des valeurs de base amènera à réduire la posologie.
      En cas de modification de la posologie de mexilétine ou des traitements associés pouvant affecter la conduction cardiaque, les patients, notamment ceux présentant des anomalies de la conduction, seront étroitement surveillés par électrocardiogramme.
    4. TROUBLES ELECTROLYTIQUES
      L’hypokaliémie, l’hyperkaliémie ou encore l’hypomagnésémie peuvent favoriser les effets proarythmiques des antiarythmiques de classe I et doivent être corrigées avant l’administration de mexilétine.
    5. PORT DE PACEMAKER
      Porteurs de stimulateurs cardiaques : prendre en compte la possibilité d’une élévation de seuil.
    6. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu.
      En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      Il n’existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate de mexilétine lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le chlorhydrate de mexilétine pendant la grossesse.
    7. ALLAITEMENT
      La mexilétine passant dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée sur certaines réactions attachées à l’emploi de ce médicament pouvant être majorées par l’absorption d’alcool et rendant dangereuse la conduite d’un véhicule ou l’utilisation d’une machine.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. HYPERSENSIBILITE AUX ANESTHESIQUES LOCAUX
      Lidocaïne, procaïne.
    3. INFARCTUS DU MYOCARDE
      Aigu ou ancien, sauf en cas de tachycardie ventriculaire menaçant le pronostic vital.
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Quel que soit le trouble rythmique.
    5. BLOC DE BRANCHE COMPLET
      Bloc bifasciculaire, bloc auriculo-ventriculaire du 2ème et du 3ème degré, dysfonctionnement sinusal et maladie de l’oreillette, en l’absence d’appareillage.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    7. INSUFFISANCE RENALE
    8. ASSOCIATION AUX ANTIARYTHMIQUES (relative)
      – Antiarythmiques de la classe I : associations déconseillées.
      La mexilétine ne doit pas être associée aux autres antiarythmiques de la classe I, sauf cas exceptionnels, en raison du risque accru d’effets cardiaques indésirables (automatisme, conduction, arythmogénicité, inotropisme).

    Signes de l’intoxication :

    1. PARESTHESIE
    2. CONFUSION MENTALE
    3. HALLUCINATION
    4. CRISE CONVULSIVE
    5. BRADYCARDIE SINUSALE
    6. HYPOTENSION ARTERIELLE
    7. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    8. ARRET CARDIAQUE

    Traitement

    Le traitement est essentiellement symptomatique.
    La gravité des symptômes peut imposer la surveillance dans un service hospitalier. En cas de bradycardie avec hypotension, on peut utiliser l’atropine intraveineuse. En cas de convulsions, on peut utiliser
    les benzodiazépines.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Traitement oral d’emblée :
    Habituellement la posologie quotidienne est de 3 à 4 gelules en prises régulierement espacées (1 toutes les 6 à 8 heures).
    En cas de nécessité, il est possible de commencer le traitement par une dose
    d’attaque de 400 mg en 2 prises à 1 heure d’intervalle (1 gélule + 1 gélule) suivie de 200 mg (1 gélule) 6 heures après; le traitement d’entretien étant ensuite instauré,à savoir :
    1 gélule toutes les 6 à 8 heures.
    – Relais de la voie veineuse :
    Donner
    une gélule 30 à 60 minutes avant l’arrêt de la perfusion, puis passer au traitement d’entretien.


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