ALLPYRAL ALLERGENE RETARD 5 POLLENS DE GRAMINEES 10000 PNU/ml susp inj

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ALLPYRAL ALLERGENE RETARD 5 POLLENS DE GRAMINEES 10000 PNU/ml susp inj

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUSPENSION INJECTABLE

    effet retard

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BAYER PHARMA

    Produit(s) : ALLPYRAL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1985
    2. octroi d’AMM 17/7/1985
    3. publication JO de l’AMM 15/9/1985

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 316423-9

    1
    flacon(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 19/8/1973
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    NE PAS CONGELER
    CONSERVER A +4 DEGRES
    MAINTENIR LE FLACON DEBOUT

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 52.76 F

    Prix public TTC : 69.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    • POLLEN 50000 PNU
      Extrait allergénique de pollens de graminés adsorbé sur hydroxyde d’aluminium en suspension dans une phase liquide. Les graminés sont : le dactyle, la phléole, la houque, l’ivraie, la fetuque.
      La puissance relative des extraits Allpyral est évaluée en PNU/ml (unités d’azote protéique/ml). Un PNU exprime l’activité d’une dilution d’extrait contenant 0,01 mcg d’azote protéique par ml.

    Principes non-actifs

    1. ALLERGENE DESENSIBILISANT (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : V01A-A02.
      Au cours des thérapeutiques de désensibilisation, l’adsorption sur hydroxyde d’aluminium stimule la réponse immunitaire, permettant ainsi de réduire le nombre d’injections nécessaires.


    1. Désensibilisation spécifique des affections allergiques réaginiques (type 1 de la classification de Gell et Coombs) par exemple, asthme, rhinite, conjonctivite, trachéite allergiques, dans lesquelles la responsabilité des pollens de graminées est clairement démontrée par la clinique, les test cutanés et éventuellement des examens complémentaires.

    1. NODULE AU POINT D’INJECTION
      Réaction loco-régionale excédant 7 à 8 cm de diamêtre : il est possible d’observer des réactions locales au point d’injection.
      Ces réactions cèdent le plus souvent spontanément. Il est toutefois recommandé, pour éviter l’apparition, de varier les points d’injection.
    2. ERYTHEME
      Réaction loco-régionale excédant 7 à 8 cm de diamêtre : il est possible d’observer des réactions locales au point d’injection.
      Ces réactions cèdent le plus souvent spontanément. Il est toutefois recommandé, pour éviter l’apparition, de varier les points d’injection.
    3. PRURIT
      Réaction loco-régionale excédant 7 à 8 cm de diamêtre : il est possible d’observer des réactions locales au point d’injection.
      Ces réactions cèdent le plus souvent spontanément. Il est toutefois recommandé, pour éviter l’apparition, de varier les points d’injection.
    4. RECRUDESCENCE DES SYMPTOMES
      Réapparition ou aggravation des symptômes (asthme, rhinite…) dans les heures qui suivent l’injection.
    5. FIEVRE
      Réaction générale fébrile qui doit faire envisager l’arrêt de la désensibilisation.
    6. OEDEME LARYNGE
      Oedème laryngé aigu
      Faire 2 à 4 pulvérisations d’adrénaline (dyspnée-inhal).
    7. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Sa particulière gravité doit demeurer toujours à l’esprit lorsqu’on pratique une injection.
      Son traitement, chez l’adulte, est l’injection en sous-cutanée profonde de 0.5 ml d’adrénaline au 1/1000 (soit 0.5 mg) à renouveler si besoin quinze ou trente minutes plus tard.
      Les traitements symptomatiques par bêtastimulants en aérosol ou injectables, les antihistaminiques ou les corticoïdes injectables ne doivent pas retarder l’injection d’adrénaline en cas de choc anaphylactique grave.

    1. ***
      Allpyral ne doit pas être utilisé à des fins diagnostiques.
    2. ASTHME
      En cas de maladie intercurrente ou d’attaque d’asthme, attendre la guérison pour partiquer l’injection.
    3. MALADIES INFECTIEUSES
      En cas de maladie infectieuse intercurrente, attendre la guérisson pour pratiquer l’injection.
    4. GROSSESSE
      Eviter d’entreprendre le traitement pendant la grossesse. Il peut être cependant poursuivi, sans augmentation des doses, s’il a débuter avant la grossesse et s’il est bien toléré.
    5. VASCULARITE
      La moindre suspicion de vascularité systémique est une contre-indication formelle.
    6. ARTERITE
      La périartérite noueuse est une contre-indication formelle.
    7. ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
      Un traitement par les bêta-bloquants est une contre-indication relative, car le choc, s’il survient, est plus sévère et difficile à contrôler.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Le traitement présaisonnier commence en automne et se poursuit jusqu’à fin avril début mai selon les régions et les conditions météorologiques.
    Pendant la période de pollinisation, le traitement peut être poursuivi à doses faibles
    (traitement co-saisonnier) ou interrompu.
    Il est conseillé de poursuivre la désensibilisation pendant trois années consécutives au moins.
    Les injections doivent être pratiquées par un médecin ou sous sa responsabilité et la progression des doses doit
    être déterminée par un médecin initié aux techniques de la désensibilisation.
    Dès qu’une amélioration clinique est obtenue, respecter un intervalle d’au moins 4 semaines entre les injections.
    La dose injectée alors est la dose maximale tolérée. Le
    traitement est poursuivi pendant 1 an et plus.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – vérifier que le flacon qui va être utilisé correspond bien à la prescription
    – garder en observation le patient au moins trente minutes après l’injection
    – éviter un repas copieux le
    jour de l’injection
    – éviter un effort physique violent ce même jour
    – prendre un surcroît de précautions lors des changements de flacon (l’allergène ayant pu perdre une part de son activité dans un flacon conserve trop longtemps)
    – chez les patients
    très sensibles présentant des réactions locales gênantes, administrer un antihistaminique une à deux heures avant l’injection.
    – disposer toujours à portée de la main de corticoïdes injectables, d’une ampoule d’adrénaline au 1/1000 et d’adrénaline en
    pulvérisation (dyspné-inhal r) destiné à corriger un odème laryngé aigu.
    – le traitement consiste en injections sous-cutanées profondes, faites avec une seringue de 1 ml graduée au 1/100, de préférence à usage unique et une aiguille de 45/100 en 10
    minutes.
    Comme pour tout allergène, les injections doivent être faites par voie strictement sous-cutanée. Il faut donc toujours s’assurer par aspiration que l’aiguille ne se trouve pas dans un vaisseau, avant de pousser le piston de la seringue pour
    injecter le produit.
    – bien agiter le flacon avant de prélever la dose nécessaire :
    NB : l’aspect trouble et plus coloré du contenu du flacon titrant 10 000 pnu/ml est normal puisqu’il s’agit d’une suspension fortement concentrée.
    – désinfecter à
    l’alcool le bouchon perforable du flacon avant de ponctionner la quantité d’extrait à injecter.
    – l’utilisation d’un flacon neuf requiert une vigilance accrue.
    – injecter lentement le produit, dans la région deltoïdienne de préférence.


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