NERISONE GRAS pommade

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NERISONE GRAS pommade

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – SH K 183 LB


    Forme : POMMADE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING

    Produit(s) : NERISONE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 7/8/1978
    2. mise sur le marché 19/3/1979
    3. publication JO de l’AMM 5/12/1980
    4. rectificatif d’AMM 5/10/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 322236-2

    1
    tube(s)
    30
    g
    alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/2/1979
    2. inscription SS 6/2/1979
    3. inscription liste sub. vénéneuses 6/2/1979


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 5
    année(s)

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 14.61 F

    Prix public TTC : 23.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE (CLASSE II) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D07A-C06.
      Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d’activité selon les tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée, faible.
      Le Nérisone est d’activité forte.
      Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple : hypersensibilité de contact) et l’effet prurigineux qui leur est lié. Vasoconstricteur. Inhibe la multiplication cellulaire.

      Propriétés pharmacocinétiques
      L’importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l’importance de la surface traitée, du degré d’altération épidermique, de la durée de traitement. Ces effets sont d’autant plus à redouter que le traitement est prolongé.


    1. – Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement :
      eczéma de contact, dermatite atopique, lichenification.
      – Indications ou la corticothérapie locale est l’un des traitements habituels :
      dermite de stase (`eczéma variqueux`), psoriasis, lichen, prurigo non parasitaire, dyshidrose, lichen scléro-atrophique génital, granulome annulaire, lupus érythémateux discoïde, pustuloses amicrobiennes palmo-plantaires, dermite séborrhéique à l’exception du visage, traitement symptomatique du prurit du mycosis fongoïde.
      – Indications de circonstance pour une durée brève :
      piqures d’insectes et prurigo parasitaire après traitement étiologique.
      Selon l’état pathologique de la peau, utiliser :
      -pommade anhydre : lésions très sèches,
      -pommade : lésions sèches,
      -crème : lésions aiguës suintantes et régions pileuses.

    1. ATROPHIE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      USAGE PROLONGE

      En cas d’utilisation de corticoïdes d’activité forte.

    2. TELANGIECTASIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      USAGE PROLONGE

      En cas d’utilisation de corticoïdes d’activité forte.
      A redouter particulièrement sur le visage.

    3. VERGETURE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      USAGE PROLONGE

      A la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents.
      En cas d’utilisation de corticoïdes d’activité forte.

    4. PURPURA ECCHYMOTIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      USAGE PROLONGE

      Secondaire à l’atrophie.
      En cas d’utilisation de corticoïdes d’activité forte.

    5. FRAGILITE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      USAGE PROLONGE

      En cas d’utilisation de corticoïdes d’activité forte.

    6. DERMATITE PERIORALE
    7. ACNE ROSACEE
      Au visage, les corticoïdes peuvent aggraver une rosacée.
    8. RETARD DE CICATRISATION
      Des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe.
    9. EFFETS SYSTEMIQUES
    10. ERUPTION ACNEIFORME
    11. ERUPTION PUSTULEUSE
    12. HYPERTRICHOSE
    13. DEPIGMENTATION DE LA PEAU
    14. INFECTION
      Des infections secondaires, particulièrement sous pansement occlusif ou dans les plis ont été rapportés lors de l’utilisation de corticoïdes locaux.
    15. DERMATITE DE CONTACT
      Dermatite allergique de contact.
    16. ECZEMA
      En raison de la présence d’huile de ricin, risques d’eczema de contact.

    1. TRAITEMENT PROLONGE
      – L’utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes à activité forte, expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.
    2. PASSAGE DANS LA CIRCULATION GENERALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT

      En raison du passage possible du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en un syndrome cushingoïde avec ralentissement de la croissance : ces accidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance surrénale aiguë.

    3. NOURRISSON
      Il est préférable d’éviter les corticoïdes d’activité forte.

      Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.
    4. INFECTION BACTERIENNE
      En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose corticosensible, faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique.
    5. INFECTION FONGIQUE
      En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose corticosensible, faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique.
    6. DERMATOSE
      En cas de dermatose cortico-sensible, faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique.
    7. INTOLERANCE LOCALE
      Le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée.
    8. SENSIBILISATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT

      En raison de la présence d’huile de ricin, risque de sensibilisation, notamment chez l’enfant de moins de 3 ans.

    9. GROSSESSE
      Aucune étude de tératogenèse animale n’a été effectuée avec les corticoïdes administrés par voie orale. Néanmoins, les études concernant la prise de corticoides per os chez la femme enceinte n’ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.
      En conséquence, ces médicaments peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin.
    10. ALLAITEMENT
      L’allaitement est possible en cas de traitement par ce médicament.
      Ne pas appliquer sur les seins lors de l’allaitement en raison du risque d’ingestion du produit par le nouveau-né.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Hypersensibilité à l’un des produits contenus dans la préparation.
    2. INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
    3. INFECTION VIRALE PRIMITIVE
    4. INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
    5. INFECTION PARASITAIRE PRIMITIVE
    6. LESIONS ULCEREES
    7. ACNE
    8. ACNE ROSACEE
    9. APPLICATION PALPEBRALE
      Risque de glaucome.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    Les applications sont limitées à 2 par jour.
    Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
    Le traitement des grandes surfaces nécessite une
    surveillance du nombre de tubes utilisés.

    Pour une utilisation rationnelle, il est conseillé :
    – d’appliquer le produit en touches espacées,
    – puis d’étaler jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé.

    Certaines dermatoses (psoriasis, dermatite
    atopique…) rendent souhaitable un arrêt progressif.
    Il peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et/ou par l’utilisation d’un corticoïde moins fort ou moins dosé, ou en alternant avec une base sans dermocorticoïde.


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