GENTALLINE 80 mg/2 ml solution injectable

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GENTALLINE 80 mg/2 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – VNL 6921


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING PLOUGH

    Produit(s) : GENTALLINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 21/7/1969
    2. mise sur le marché 23/5/1970
    3. rectificatif d’AMM 12/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 304366-5

    1
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 30/4/1970
    2. inscription SS 23/5/1970
    3. inscription liste sub. vénéneuses 28/10/1970


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 10.29 F

    Prix public TTC : 17.60 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 551259-0

    25
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 30/4/1970
    2. inscription liste sub. vénéneuses 28/10/1970


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 263.75 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (AUTRE AMINOSIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01G-B03.
      Le principe actif est un complexe antibiotique du groupe des aminosides obtenu par fermentation d’actinomycètes monospores du genre micromonospora. La gentamicine est formée de 3 composantes :les fractions C1, C1A, C2. De la famille des aminoglycosides.
      . Spectre d’activité antibactérienne
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
      Streptocoques, entérocoques : S < ou égal à 250 mg/l et
      R > 500 mg/l
      Autres bactéries : S < ou égal à 4 mg/1 et R > 8 mg/l
      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dÂinformations sur la prévalence de la résistance locale,surtout pour le traitement dÂinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quÂune orientation
      sur les probabilités de la sensibilité dÂune souche bactérienne à cet antibiotique.
      Variabilité de la prévalence de la résistance en France lorsqu’elle est connue pour une espèce bactérienne :
      1 – Espèces sensibles
      – Aérobies à Gram positif
      Corynebacterium
      Listeria monocytogenes
      Staphylococcus méti-S
      Staphylococcus méti-R* (fréquence de résistance acquise en France 40 – 60 %).
      * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de lÂensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      -Aérobies à Gram négatif
      Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) ( fréquence de résistance acquise en France 50 – 75 %).
      Branhamella catarrhalis
      Campylobacter
      Citrobacter freundii
      Citrobacter koseri
      Enterobacter aerogenes (fréquence de résistance acquise en France : 40 – 70 %).
      Enterobacter cloacae ( fréquence de résistance acquise en France : 0- 15%)
      Escherichia coli ).
      Francisella
      Haemophilus influenzae
      Klebsiella (fréquence de résistance acquise en France : 0 -10%)
      Morganella morganii
      Proteus mirabilis (fréquence de résistance acquise en France : 0 – 20 %)
      Proteus vulgaris
      Pseudomonas aeruginosa (fréquence de résistance acquise en France : 5 – 40 %)
      Salmonella
      Serratia (fréquence de résistance acquise en France : 5-30%)
      Shigella
      Yersinia
      Autres
      Bartonella
      2 – Espèces modérément sensibles
      (in vitro de sensibilité intermédiaire)
      Aérobies à Gram négatif
      Pasteurella
      3 – Espèces résistantes
      – Aérobies à Gram positif
      Entérocoques* *
      ** Dans certaines indications, la gentamicine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêta-lactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à la gentamicine (5 – 20 % des souches).
      Nocardia asteroïdes
      streptococcus
      – Aérobies à Gram négatif
      Alcaligenes denitrificans
      Burkholderia
      Flavobacterium sp
      Providencia stuartii
      Stenotrophomonas maltophilia
      – Anaérobies
      Bactéries anaérobies strictes
      – Autres
      Chlamydia
      Mycoplasmes
      Rickettsies.


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la gentamicine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques et de la place de l’antibiotique dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Les indications sont limitées aux infections à bacilles Gram négatif définis comme sensibles notamment dans leurs localisations rénales et urologiques.
      La gentalline associée à un autre antibiotique pourra être prescrite dans certaines infections à germes sensibles en se basant sur les données bactériologiques.
      En particulier :
      * infections rénales, urologiques et génitales
      * septicémies et endocardites
      * méningées (en y adjoignant un traitement local)
      * infections cutanées et, en particulier staphylococcies malignes de la face
      * infections articulaires
      * infections respiratoires.
      * Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie :
      l’antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
      – chirurgie urologique : deux à trois milligrammes par kilo, soit habituellement chez l’adulte cent soixante milligrammes en perfusion unique IV de trente minutes, trente minutes avant le début de l’intervention, ou par voie IM, une heure avant le début de l’intervention.
      – autres chirurgies : un milligrammes et demi par kilo en dose unique IV de trente minutes, trente minutes avant l’intervention, ou en IM, une heure avant l’intervention en association avec un imidazolé, ou à la clindamycine.
      * Prophylaxie de l’endocardite infectieuse :
      un milligrammes et demi par kilo en IV de trente minutes, trente minutes avant le geste, ou en IM, une heure avant le geste, en association.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    1. TOXICITE RENALE
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE
      TROUBLES DE L’HEMODYNAMIQUE

      Peut être aussi en rapport avec une insuffisance rénale antérieure ou l’association à des produits réputés néphrotoxiques.

    3. TOXICITE AUDITIVE
    4. ATTEINTE COCHLEO-VESTIBULAIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTE DOSE

      Favorisée notamment par l’insuffisance rénale des sujets âgés ou par l’association à des produits ototoxiques.

    5. REACTION ALLERGIQUE
      Régresse à l’arrêt du traitement.
    6. RASH
    7. URTICAIRE

    1. ATTEINTE AUDITIVE
      Anomalie vestibulaire ou cochléaire.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      N’utiliser la gentalline qu’en cas de stricte nécessite et adapter la posologie en fonction de la créatininemie.
    3. CONTROLE MEDICAL
      La néphrotoxicité et l’ototoxicité de l’antibiotique imposent :

      – une surveillance médicale portant sur les fonctions rénale et auditive.

      – un contrôle des taux sériques de l’antibiotique dans toute la mesure du possible afin d’éviter de dépasser, de facon prolongée le seuil toxique pour l’appareil cochléovestibulaire que l’on situe à 10-12 mcg/ml. De même des taux sériques résiduels supérieurs à 2 mcg/ml sont à éviter.

      – d’éviter l’association aux diurétiques très actifs.

      – d’éviter les traitement itératifs et/ou prolongés chez le sujet âgé.
    4. SUJET AGE
      Eviter les traitements itératifs et/ou prolongés.
    5. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Informer l’anesthésiste réanimateur de la prise de ce médicament.
    6. GROSSESSE
      L’innocuité n’a pas été établie (toxicité potentielle pour l’appareil cochléovestibulaire du fotus).
    7. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est négligeable.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX AMINOSIDES
      Tout antécédent de réaction allergique à la gentalline ou à tout autre antibiotique du groupe des aminosides est une contre-indication de son utilisation. Par contre, il n’existe pas d’antigénicité croisée entre la gentamicine et la pénicilline.
    2. MYASTHENIE

    Traitement

    En cas de surdosage ou d’atteinte toxique, une hémodialyse ou une dialyse péritonéale peut être mise en place pour procéder à une épuration sérique accélérée de l’antibiotique.
    Les techniques d’épuration extrarénale sont particulièrement indiquées chez
    les sujets atteints d’insuffisance rénale.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Les posologies seront adaptées à la sévérité de l’infection, à l’état et à l’âge du malade.
    1 – Chez le sujet normorénal :
    – adultes : trois milligrammes par kilo et par jour en deux ou trois injections intramusculaires.
    * Prophylaxie
    des infections post-opératoires en chirurgie :
    l’antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
    – chirurgie urologique : deux à trois milligrammes par
    kilo, soit habituellement chez l’adulte cent soixante milligrammes en perfusion unique IV de trente minutes, trente minutes avant le début de l’intervention, ou par voie IM, une heure avant le début de l’intervention.
    – autres chirurgies : un
    milligrammes et demi par kilo en dose unique IV de trente minutes, trente minutes avant l’intervention, ou en IM, une heure avant l’intervention en association avec un imidazolé, ou à la clindamycine.
    * Prophylaxie de l’endocardite infectieuse :
    un
    milligrammes et demi par kilo en IV de trente minutes, trente minutes avant le geste, ou en IM, une heure avant le geste, en association.
    2 – En pédiatrie :
    – Chez le grand enfant: trois milligrammes par kilo et par jour en trois injections
    intramusculaires (un milligramme par kilo toutes les huit heures)
    – Chez le jeune enfant (à partir d’un an) : un milligramme par kilo toutes les huit heures et, si besoin est, un milligramme cinq (1.5) par kilo toutes les huit heures avec retour à la
    posologie de un milligramme par kilo toutes les huit heures dès que possible.
    – Chez le nourrisson (de dix jours à douze mois) : un milligramme cinq (1.5) par kilo toutes les huit heures et, si besoin est, deux milligrammes par kilo toutes les huit
    heures avec retour à la posologie de un milligramme par kilo toutes les huit heures dès que possible.
    – Chez le nouveau-né (de zéro à dix jours, à terme ou prématuré): deux milligrammes par kilo toutes les douze heures et, si besoin est, trois
    milligrammes par kilo toutes les douze heures avec contrôle des taux sériques de l’antibiotique.
    .
    Posologie Particulière :
    Chez le sujet insuffisant rénal :
    Il est indispensable de procéder à un ajustement de la posologie, de surveiller, de façon
    régulière, les fonctions rénale, cochléaire et vestibulaire et de pratiquer, dans toute la mesure du possible, des dosages sériques de contrôle.
    Les valeurs de la créatinine sérique ou de la clairance de la créatinine endogène sont les meilleurs tests
    pour apprécier l’état de la fonction rénale et procéder à une adaptation de la posologie de la gentalline :
    a) Ajustement de la posologie en fonction des valeurs de la créatinine sérique :
    Il est possible :
    – soit de conserver une dose unitaire de un
    milligramme par kilo et d’espacer le rythme des injections. L’intervalle (en heures) entre deux doses unitaires est obtenu en multipliant par zéro huit (0.8) la valeur de la créatinine sérique (en milligramme par litre).
    – soit de conserver un
    intervalle de huit heures entre les injections en réduisant la dose unitaire administrée. Dans ce cas, après une dose de charge de un milligramme par kilo, on injecte toutes les huit heures une dose réduite obtenue en divisant la dose de charge par le
    dixième de la valeur de la créatinine sérique (en milligramme par litre).
    b) Ajustement de la posologie en fonction de la clairance de la créatinine endogène.
    On procède à une injection initiale de un milligramme par kilo. Les doses suivantes à
    réinjecter toutes les huit heures sont calculées selon la formule :
    Un milligramme par kilo multiplié par le rapport : valeur de la clairance de la créatinine du patient divisée par la valeur normale de la clairance de la créatinine (cent). Les valeurs
    des clairances étant exprimées en millilitres par minute.
    Dans l’hémodialyse périodique : injection initiale de un milligramme par kilo , par voie intraveineuse lente, à la fin de chaque séance de rein artificiel.
    Dans la dialyse péritonéale: injection
    initiale de un milligramme par kilo par voie intramusculaire. En cours de dialyse, les pertes sont compensées par addition de cinq à dix milligrammes de gentamicine par litre de liquide de dialyse.
    .
    Mode d’Emploi :
    La voie intramusculaire est la
    voie élective.Elle doit toujours être utilisée lorsqu’elle est accessible.
    Lorsque la voie intramusculaire est impraticable, on peut utiliser la voie intraveineuse en perfusion discontinue : la quantité de gentalline à administrer est de un milligramme
    par kilo à diluer dans du sérum physiologique ou glucosé isotonique à raison d’au moins un millilitre de sérum pour un milligramme d’antibiotique soit chez l’adulte : de cent à deux cents millilitres de sérum environ. Cette perfusion doit durer entre
    trente et soixante minutes et être renouvelée :
    – toutes les huit heures chez le normorénal,
    – à des intervalles de temps plus prolongés chez l’insuffisant rénal.
    . Patient à fonction rénale normale :
    Depuis la mise à disposition des aminosides, il a
    été montré qu’il était possible, par la même posologie quotidienne, de réduire le nombre d’administrations. Classiquement le nombre d’injections était de trois par jour, notamment pour les posologies maximales, parfois de deux par jour. L’expérience
    acquise indique qu’en général le nombre d’injections est de deux, voire une seule par jour :
    – La dose quotidienne peut être administrée en une injection quotidienne (intramusculaire ou perfusion courte) :
    * chez les patients de moins de soixante cinq
    ans,
    * à fonction rénale normale
    * lorsque le traitement n’excède pas dix jours,
    * en l’absence de neutropénie,
    * à l’exclusion des infections à germes Gram positif,
    * pour des infections à germes Gram négatif, à l’exclusion des Pseudomonas et des
    Serratia.
    Dans ces circonstances, une efficacité au moins identique et une tolérance parfois meilleure ont été démontrées avec une injection quotidienne par rapport aux modalités classiques.
    – dans les autres cas, l’administration biquotidienne de la
    dose usuelle est le plus souvent recommandée, en dehors de l’insuffisance rénale qui implique le maintien des mesures habituelles.
    Les dosages plasmatiques sont utiles lorsque le traitement doit dépasser sept à dix jours ; une concentration résiduelle
    inférieure à deux microgrammes par millilitre indique que le rythme d’administration choisi est adapté aux capacités d’épuration du patient.
    .
    Incompatibilité physico-chimique :
    Eviter de mélanger la gentalline dans un même flacon ou une même seringue
    avec un autre médicament, en particulier avec un antibiotique de la famille des bêta-lactamines


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