HEMI-DAONIL 2.5 mg comprimés sécables

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HEMI-DAONIL 2.5 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/5/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – K 128 C


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : HOECHST HOUDE

    Produit(s)

    Evénements :

    1. mise sur le marché 4/2/1974
    2. octroi d’AMM 22/3/1977
    3. publication JO de l’AMM 18/6/1980
    4. validation de l’AMM 8/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 316502-6

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 9/1/1974
    2. inscription SS 9/1/1974


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 20.84 F

    Prix public TTC : 31.90 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 558978-2

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    100
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 5/1/1996


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDIABETIQUE ORAL (SULFAMIDE DERIVE DE L’UREE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A10B-B01.
      Le glibenclamide, sulfonylurée de seconde génération à demi-vie courte, semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libération d’insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présence de cellules bêta actives dans les îlots pancréatiques.
      La stimulation de la sécrétion d’insuline par le glibenclamide en réponse à un repas est d’une importance majeure. L’administration de glibenclamide chez le diabétique provoque une majoration de la réponse insulinotrope post-prandiale. Les réponses post-prandiales de sécrétion d’insuline et de peptide-C continuent à être majorées après au moins 6 mois de traitement.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Après administration orale, le glibenclamide est fortement absorbé (92%). La concentration plasmatique maximale est atteinte en 2 à 6 heures. La prise d’aliments ne modifie ni la vitesse ni le taux d’absorption.
      Le glibenclamide est fortement fixé à l’albumine plasmatique (90%), ce qui peut rendre compte de certaines interactions médicamenteuses.
      Le glibenclamide est complètement métabolisé par le foie en 3 métabolites inactifs éliminés par voie biliaire (60%) et par voie rénale (40%), l’élimination étant complète en 45 à 72 heures.
      La demi-vie d’élimination est de 4 à 11 heures.
      L’insuffisance hépatocellulaire diminue le métabolisme du glibenclamide et donc ralentit de manière importante son élimination.
      L’excrétion biliaire des métabolites augmente en cas d’insuffisance rénale, de façon proportionnelle à la sévérité de l’altération rénale.
      L’insuffisance rénale n’affecte pas son élimination aussi longtemps que la clairance de la créatinine reste supérieure à 30 ml/min.

    1. ***
      Diabète non insulinodépendant, en association au régime adapté lorsque ce régime n’est pas suffisant pour rétablir à lui seul l’équilibre glycémique.
    2. DIABETE NON INSULINODEPENDANT

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      SURDOSAGE
      INSUFFISANCE RENALE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE
      ALIMENTATION INSUFFISANTE EN HYDRATE DE CARBONE

      Des hypoglycémies peuvent survenir sous sulfamides hypoglycémiants. Certaines peuvent être sévères et prolongées. Une hospitalisation peut alors s’avérer nécessaire et le resucrage doit être éventuellement poursuivi sur plusieurs jours.
      Une sélection soigneuse du patient, de la posologie utilisée ainsi qu’une information adéaquate du patient sont nécessaires si l’on veut éviter des épisodes d’hypoglycémie.
      Les patients âgés, dénutris ou présentant une altération de l’état général, de même que les patients présentant une insuffisance surrénalienne ou un hypopituitarisme, sont particulièrement sensibles à l’action hypoglycémiante des antidiabétiques. L’hypoglycémie peut être difficile à reconnaître chez le sujet âgé et chez le patient sous traitement par bêtabloquants.
      Ce traitement ne sera prescrit que si le patient est susceptible de s’alimenter régulièrement (notamment de prendre un petit déjeuner). Il est important de prendre des hydrates de carbone régulièrement en raison de l’augmentation du risque de survenue d’hypoglycémie, en cas de repas pris tardivement ou d’alimentation insuffisante ou déséquilibrée en hydrates de carbone.
      L’hypoglycémie est davantage susceptible de survenir en période de régime hypocalorique, après un effort important ou prolongé, après ingestion d’alcool, ou lors de l’administration d’une association d’agents hypoglycémiants.
      Une insuffisance rénale ou hépatique peut altérer la distribution du glibenclamide et l’insuffisance hépatique peut également diminuer la capacité de néoglycogenèse, ces deux effets augmentant le risque de survenue de réactions hypoglycémiques graves.

    2. PRURIT
    3. URTICAIRE
    4. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
    5. PHOTOSENSIBILISATION (RARE)
    6. VASCULARITE CUTANEE (EXCEPTIONNEL)
    7. NAUSEE
    8. DIARRHEE
    9. PESANTEUR EPIGASTRIQUE
    10. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    11. HEPATITE CYTOLYTIQUE
      Nécessite l’arrêt du traitement.
    12. HEPATITE CHOLESTATIQUE
      Nécessite l’arrêt du traitement.
    13. LEUCOPENIE
      Effet réversible à l’arrêt du traitement.
    14. THROMBOPENIE
      Effet réversible à l’arrêt du traitement.
    15. AGRANULOCYTOSE (RARE)
    16. ANEMIE HEMOLYTIQUE (RARE)
    17. APLASIE MEDULLAIRE (RARE)
    18. PORPHYRIE CUTANEE
    19. NATREMIE(DIMINUTION) (RARE)
    20. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
      Occasionnelle, moyenne à modérée.
    21. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Occasionnelle, moyenne à modérée.
    22. EFFET ANTABUSE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CONSOMMATION D’ALCOOL

      Pendant les repas.

    1. MISE EN GARDE
      – Hypoglycémie :

      Des hypoglycémies peuvent survenir sous sulfamides hypoglycémiants. Certaines peuvent être sévères et prolongées. Une hospitalisation peut alors s’avérer nécessaire et le resucrage doit être éventuellement poursuivi sur plusieurs jours.

      Une sélection soigneuse du patient, de la posologie utilisée ainsi qu’une information adéaquate du patient sont nécessaires si l’on veut éviter des épisodes d’hypoglycémie.

      Les patients âgés, dénutris ou présentant une altération de l’état général, de même que les patients présentant une insuffisance surrénalienne ou un hypopituitarisme, sont particulièrement sensibles à l’action hypoglycémiante des antidiabétiques. L’hypoglycémie peut être difficile à reconnaître chez le sujet âgé et chez le patient sous traitement par bêtabloquants.

      Ce traitement ne sera prescrit que si le patient est susceptible de s’alimenter régulièrement (notamment de prendre un petit déjeuner). Il est important de prendre des hydrates de carbone régulièrement en raison de l’augmentation du risque de survenue d’hypoglycémie, en cas de repas pris tardivement ou d’alimentation insuffisante ou déséquilibrée en hydrates de carbone.

      L’hypoglycémie est davantage susceptible de survenir en période de régime hypocalorique, après un effort important ou prolongé, après ingestion d’alcool, ou lors de l’administration d’une association d’agents hypoglycémiants.

      Une insuffisance rénale ou hépatique peut altérer la distribution du glibenclamide et l’insuffisance hépatique peut également diminuer la capacité de néoglycogenèse, ces deux effets augmentant le risque de survenue de réactions hypoglycémiques graves.
    2. TROUBLES DE LA GLYCOREGULATION
      L’équilibre glycémique d’un patient bénéficiant d’un traitement antidiabétique peut être menacé en cas de survenue des événements suivants : fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale. Dans ce cas, il peut être nécessaire d’arrêter le traitement et d’administrer de l’insuline.
    3. ECHEC DU TRAITEMENT
      L’efficacité de tout hypoglycémiant oral, y compris le glibenclamide, pour abaisser la glycémie au niveau souhaité, diminue au long cours chez certains patients, ce qui peut être dû à une progression de la sévérité du diabète ou à une diminution de réponse au traitement. Ce phénomène est connu sous le nom d’échec secondaire et doit être distingué de l’échec primaire, où le médicament s’avère inefficace lorsqu’il est prescrit en première intention à un patient donné. Une adaptation adéquate de la dose et l’observation du régime alimentaire doivent être envisagées avant de classer un patient comme échec secondaire.
    4. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Analyses biologiques : la glycémie et la glycosurie doivent être surveillées périodiquement. La mesure du taux d’hémoglobine glycosylée peut s’avérer utile.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      La pharmacocinétique et/ou pharmacodynamie du glibenclamide peut être modifiée chez les patients présentant une insuffisance rénale. En cas de survenue d’une hypoglycémie chez ces patients, celle-ci risquant d’être prolongée, une prise en charge appropriée doit être instituée.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La pharmacocinétique et/ou pharmacodynamie du glibenclamide peut être modifiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique. En cas de survenue d’une hypoglycémie chez ces patients, celle-ci risquant d’être prolongée, une prise en charge appropriée doit être instituée.
    7. INFORMATION DU PATIENT
      Les risques d’hypoglycémie, ses symptômes et son traitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent être expliqués au patient et à sa famille. Les échecs thérapeutiques primaire et secondaire doivent également être expliqués.

      Le patient doit être informé des risques potentiels et des avantages de ce traitement, et des autres types de traitement. Il doit être informé de l’importance qu’il y a à respecter le régime alimentaire, à suivre un programme d’exercice physique régulier et à surveiller régulièrement la glycosurie et/ou la glycémie.
    8. GROSSESSE
      – Risque lié au diabète :

      Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu’il n’est pas équilibré, est à l’origine d’une augmentation des malformations congénitales et de la mortalité périnatale. En période périconceptionnelle, un équilibre aussi bon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risque malformatif.

      – Risque lié au glibenclamide :

      Les sulfamides hypoglycémiants sont tératogènes chez l’animal à doses élevées.

      En clinique, il n’existe pas actuellement de données pertinentes ou en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du glibenclamide lorsqu’il est administré pendant la grossesse.

      – Conduite à tenir :

      La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de la grossesse dans cette catégorie de patientes.

      Elle fait appel impérativement à l’insuline, quel que soit le type de diabète, I ou II, gestationnel ou permanent.

      Dans ce dernier cas, il est recommandé d’effectuer le relais d’un traitement oral par l’insuline dès l’instant où une grossesse est envisagée ou en cas de découverte fortuite d’une grossesse exposée à ce médicament : dans ce cas, ceci ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.

      Une surveillance néonatale de la glycémie est recommandée.
    9. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Les patients devront être sensibilisés sur les symptômes d’hypoglycémie et devront être prudents en cas de conduite et d’utilisation de machines.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
    3. DIABETE INSULINODEPENDANT
    4. DIABETE JUVENILE
    5. DIABETE ACIDO-CETOSIQUE
    6. PRECOMA DIABETIQUE
    7. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    8. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
    9. PORPHYRIE
    10. ASSOCIATION AU MICONAZOLE
      – Miconazole (voie générale, gel buccal) : augmentation de l’effet hypoglycémiant avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques, voire de coma.
    11. ALLAITEMENT
      En l’absence de données concernant le passage dans le lait maternel et compte tenu du risque d’hypoglycémie néonatale, l’allaitement est contre-indiqué en cas de traitement par ce médicament.
    12. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      – Phénylbutazone (voie générale) : augmentation de l’effet hypoglycémiant des sulfamides (déplacement de leurs liaisons aux protéines plasmatiques et/ou diminution de leur élimination). Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire moins interactif, sinon prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance; adapter s’il y a lieu la posologie du sulfamide pendant le traitement par l’anti-inflammatoire et après son arrêt.
      – Danazol : effet diabétogène du danazol.
      Si l’association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique et urinaire.
      Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par le danazol et après son arrêt.

    Signes de l’intoxication :

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION)
    2. COMA
    3. CRISE CONVULSIVE
    4. TROUBLE NEUROLOGIQUE

    Traitement

    Le surdosage de sulfamides peut entraîner une hypoglycémie.
    Les symptômes modérés d’hypoglycémie, sans perte de connaissance ni signes neurologiques, doivent être corrigés absolument par un apport glucidique, une adaptation de la posologie et/ou une
    modification du comportement alimentaire. Une surveillance étroite doit être poursuivie jusqu’à ce que le médecin soit sûr que le patient est hors de danger.
    Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autres troubles neurologiques
    sont possibles et constituent une urgence médicale nécessitant un traitement immédiat dès que la cause est diagnostiquée ou suspectée avant l’hospitalisation immédiate du patient.
    Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doit
    recevoir une injection intraveineuse rapide d’une solution glucosée concentrée (50%). Celle-ci doit être suivie d’une perfusion continue de solution glucosée plus diluée (10%) à la vitesse nécessaire au maintien d’une glycémie au-dessus de 100 mg/dl.
    Les patients doivent être étroitement surveillés pendant au moins 48 heures et, selon l’état du patient à ce moment, le médecin décidera si une surveillance supplémentaire est nécessaire.
    Le glucagon ne doit pas être utilisé car il peut entraîner une
    rechute de l’hypoglycémie par hypersécrétion secondaire d’insuline.
    La clairance plasmatique du glibenclamide peut être prolongée chez les patients souffrant d’une pathologie hépatique. Du fait de la forte liaison du glibenclamide aux protéines, une
    dialyse n’est pas utile au patient.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    Comme pour tout agent hypoglycémiant, les posologies doivent être adaptées à chaque cas particulier.
    En cas de déséquilibre glycémique transitoire, une courte période d’administration du produit peut être
    suffisante, chez un patient habituellement bien équilibré par le régime.
    * Sujet de moins de soixante cinq ans :
    – Dose initiale : la dose initiale recommandée est d’un demi-comprimé par jour, administré avant le petit déjeuner.
    – Paliers : les
    ajustements de posologie se font habituellement par paliers d’un demi-comprimé en fonction de la réponse glycémique, en répartissant les doses avant les deux ou trois principaux repas. Plusieurs jours au moins doivent séparer chaque palier de dose.

    Traitement d’entretien :
    La posologie maximale est de quinze milligrammes de glibenclamide.
    Si nécessaire, le relais peut être pris par Daonil cinq milligrammes.
    * Sujet à risque :
    – Sujet âgé de plus de soixante cinq ans :
    Débuter le traitement par
    un comprimé de Daonil faible un milligramme vingt cinq une fois par jour.
    Cette dose pourra être progressivement augmentée jusqu’à équilibre glycémique satisfaisant du patient, en respectant des paliers de sept jours minimum et sous surveillance
    glycémique étroite.
    – Chez les autres patients à risque :
    Chez le patient dénutri ou présentant une altération marquée de l’état général, ou dont la ration calorique est irrégulière, et chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique,
    le traitement doit être instauré à la dose la plus faible et les paliers posologiques doivent être scrupuleusement respectés, de façon à éviter les réactions hypoglycémiques.
    – Chez les patients recevant d’autres hypoglycémiants oraux :
    Comme pour tout
    sulfamide hypoglycémiant, ce médicament peut prendre le relais d’un traitement antidiabétique sans période de transition. Lors du passage d’un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie plus longue (comme le chlorpropamide) à ce médicament, les patients seront
    attentivement suivis (pendant plusieurs semaines) afin d’éviter la survenue d’une hypoglycémie, en raison de la possibilité de chevauchement des effets thérapeutiques.


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