GLUCOPHAGE 850 mg comprimés pelliculés

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GLUCOPHAGE 850 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – LA 6024


    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LIPHA SANTE

    Produit(s) : GLUCOPHAGE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/1/1969
    2. octroi d’AMM 1/10/1975
    3. publication JO de l’AMM 6/7/1976
    4. validation de l’AMM 21/3/1996
    5. rectificatif d’AMM 8/6/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 304480-2

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 22/12/1960
    2. agrément collectivités 6/9/1968
    3. inscription SS 6/9/1968


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 26.53 F

    Prix public TTC : 39.10 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 329827-6

    10
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 22/12/1960
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 74.50 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 3

    Numéro AMM : 559233-0

    5
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 22/12/1960
    2. agrément collectivités 14/8/1996


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDIABETIQUE ORAL (BIGUANIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A10B-A02.
      La metformine, biguanide antidiabétique, a un effet anti-hyperglycémiant principalement au niveau hépatique et musculaire. Elle ne stimule pas la sécrétion d’insuline et réduit l’hyperglycémie sans provoquer d’accident hypoglycémique (en monothérapie).
      L’effet anti-hyperglycémiant de la metformine se situe à trois niveaux :
      Au niveau hépatique :
      La production hépatique de glucose est largement responsable de l’hyperglycémie à jeun. La metformine réduit la production hépatique de glucose activée par le phénomène d’insulino-résistance, en inibant la néoglucogénèse et la glycogénolyse. Elle s’oppose également à l’action hyperglycémiante du glucagon.
      Par ces mécanismes, la metformine diminue l’hyperglycémie à jeun.
      Au niveau musculaire :
      Les troubles de la captation périphérique du glucose et de son stockage sont largement responsables de l’hyperglycémie post-prandiale.
      La metformine augmente la sensibilité cellulaire à l’insuline en stimulant l’activité tyrosine-kinase du récepteur à l’insuline et favorise la pénétration cellulaire du glucose.
      Elle stimule la synthèse intracellulaire du glycogène et donc le stockage du glucose plasmatique présent en excès chez le diabétique, en agissant sur un enzyme-clé : la glycogène-synthétase.
      Elle augmente la capacité de transport de tous les types de transporteurs menbranaires de glucose (GLUT). Cet effet de la metformine est particulièrement net en situation d’hyperglycémie.
      Par ces mécanismes, la metformine diminue l’hyperglycémie post-prandiale.
      Au niveau intestinal :
      La metformine ralentit l’absorption intestinale du glucose, réduisant ainsi la charge glucosée post-prandiale.
      Chez l’homme, indépendamment de son action sur la glycémie, la metformine a des effets favorables sur le métabolisme lipidique. Ceci a été démontré à doses thérapeutiques dans des études contrôlées à moyen ou long terme : la metformine réduit le cholestérol total et le LDL-Cholstérol, ainsi que les triglycérides totaux.
      L’étude UKPDS (United Kingdom Prospective Diabetes Study) est une étude multicentrique, randomisée, prospective, réalisée en pratique médicale courante chez 4209 patients diabétiques de type 2 nouvellement diagnostiqués pendant la période médiane de suivi de 10.7 ans (6 à 20 ans).
      L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité, dans la prévention des complications du diabète de type 2, d’un contrôle intensif (objectif : glycémie à jeun < à 6 mmol/l, n = 2729) versus un contrôle conventionnel (objectif à jeun < à 15 mmol/l, n = 1138).
      Parmi les patients inclus, 1704 patients étaient en surpoids ou obèse (poids > ou = à 120% du poids idéal théorique) répartis en 5 groupes de traitement conventionnel avec régime seul (n = 411), contrôle intensif avec chlorpropamide (n = 265), glibenclamide (n = 277), insuline (n = 409), metformine (n = 342).
      Les résultats montrent l’intérêt d’un contrôle glycémique intensif sur la prévention des complications liées au diabète, en particulier il a été observé :
      – une moindre augmentation de l’HbA1c dans les groupes contrôle intensif quel qie soit le traitement versus le groupe contrôle conventionnel (médiane de l’HbA1c pendant 10 ans de 7.4% versus 8%).
      – une moindre fréquence de survenue d’hypoglycémie dans les groupes contrôle intensif par metformine (8.3%) et conventionnel (7.9%), versus les groupes contôle intensif par sulfamides et insuline (15 à 25.5%).
      Le pourcentage d’hypoglycémie grave était de 0.6% (metformine) et de 1 à 2% (sulfamides, insuline).
      L’analyse des résultats des patients en surpoids traités par metformine en première intention après échec du régime seul montre :
      – une réduction significative de 32% des événements liés au diabète (mort subite, décès par hypo/hyperglycémie, infractus du myocarde fatal ou non fatal, angor, insuffisance cardiaque, accident vasculaire cérébral, insuffisance rénale, amputation, hémorragie dans le vitrée, rétinopathie nécessitant une photocoagulation, cécité d’au moins un oeil ou extraction de cataracte) dans le contrôle intensif par la metformine par rapport au groupe conventionnel et au groupe traité par les sulfamides ou insuline (réduction de 7% des mêmes événements);
      – une réduction significative de 39% de l’incidence des infarctus du myocarde, de 42% de la mortalité liée au diabète et de 36% de la mortalité globale (toutes causes confondues).
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      Après administration par voie orale, la metformine présente un tmax de 2h30 et son absorption est achevée en 6 heures, suggérant que l’absorption intervient principalement dans la partie supérieure du tractus gastro-intestinal. La biodisponibilité absolue de la metformine après administration de comprimés de 500 mg ou de 850 mg est d’environ 50% à 60% chez le sujet sain.
      Après administration orale d’une dose unique de 500 à 2500 mg, les concentrations maximales de metformine n’augmentent pas proportionnellement avec la dose administrée, en relation probablement avec un mécanisme saturable. Le délai d’obtention du pic tend à diminuer avec l’augmentation des doses.
      Aux doses et posologies usueles de metformine, les concentrations plasmatiques sont atteintes en 24 à 48 heures, généralement inférieures à 1 mcg/ml. Dans les essais clkiniques contrôlées, les niveaux maximum de metformine plasmatiques observés (Cmax) n’ont pas excédé 4 mcg/ml, même aux dose maximales.
      L’alimentation diminue et ralentit légèrement l’absorption de la metformine. Après administration d’une dose de 850 mg, on note une diminution du pic de concentration plasmatiqaue de 40%, une diminution de 25% de l’AUC (aire sous courbe), un retard de 35 minutes du pic de concenration. La traduction clinique dela diminution de ces paramêtres reste inconnue.
      Distribution :
      La fixation aux protéines plasmatiques est négligeable. La metformine diffuse dans les érythrocytes. Le pic sanguin est plus faible que le pic plasmatique et apparaît approximativement au même moment. Les érythrocytes représentent un compartiment secondaire de distribution.
      Métabolisme :
      La metformine n’est pas métabolisée ; elle est excrétée dans l’urine sous forme inchangée. Auncun métabolite n’a été identifié chez l’homme. Aucune excrétion ne se fait par voie biliaire.
      Elimination :
      La clairance rénale de de la metformine (> 400 ml/mn) témoigne d’une élimination par filtration glomérulaire et par sécrétion tubulaire. Après administration orale, la demi-vie aparente d’élimination terminale est d’environ 6.5 h. L’élimination rapide de la metformine chez le sujet ayant une fonction rénale normale indique que la metformine ne s’accumule pas dans l’organisme à la posologie usuelle recommandée (2 à 3 comprimés/jour).
      En cas d’atteinte de la fonction rénale (évaluée par la clairance de la créatinine), la demi-vie plasmatique et intra-erythrocytaire est augmentée, la clairance rénale est diminuée proportionnelement à celle de la créatinine, avec risque d’accumulation.
      * Données de sécurité précliniques :
      Les études précliniques concernant la metformine indiquent une marge thérapeutique élevée chez toutes les espèces animales examinées : souris, rat, chien, singe, lapin. Comme chez l’homme, la metformine n’est pas méttabolisée significativement chez ces espèces.
      L’évaluation des potentiels mutagénique, génotoxique, carcinogénique et tératogénique se sont révélés négatifs. Les fonctions de reproduction dans les deux sexes ne sont pas affectées significativement par la metformine.

    1. ***
      1) Diabète de type 2 non insulinodépendant de l’adulte, non acido – cétosique, en particulier avec surcharge pondérale, lorsque le régime prescrit n’est pas suffisant pour rétablir à lui seul l’équilibre glycémique.
      Glucophage peut être utilisé en monothérapie ou en association à d’autres antidiabétiques oraux.
      2) Diabète insulinotraité en complément de l’insulinothérapie :
      – dans le diabète de type 1,
      – dans le diabète de type 2, en particulier en cas de surcharge pondérale importante associée à une résistance secondaire à l’action de l’insuline.
      Chez les patients diabétiques de type 2 en surpoids traités par metformine, l’étude UKPDS a montré une réduction de risque de complications (32%) liés au diabéte.
    2. DIABETE NON INSULINODEPENDANT
    3. DIABETE INSULINODEPENDANT

    1. NAUSEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet digestif survenant le plus souvent lors de l’installation du traitement ; il régresse spontanément dans la plupart des cas. Il est possible de l’atténuer par absorption, à titre momentané, de poudres inertes (assurant un pansement de la muqueuse gastro-intestinale) ou de dérivés atropiniques, ou d’antispasmodiques. Pour prévenir ces troubles digestifs, il est recommandé d’administrer la metformine en deux ou trois prises dans la journée, au cours ou à la fin des repas. Leur persistance impose l’arrêt du traitement.

    2. VOMISSEMENT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet digestif survenant le plus souvent lors de l’installation du traitement ; il régresse spontanément dans la plupart des cas. Il est possible de l’atténuer par absorption, à titre momentané, de poudres inertes (assurant un pansement de la muqueuse gastro-intestinale) ou de dérivés atropiniques, ou d’antispasmodiques. Pour prévenir ces troubles digestifs, il est recommandé d’administrer la metformine en deux ou trois prises dans la journée, au cours ou à la fin des repas. Leur persistance impose l’arrêt du traitement.

    3. DIARRHEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Effet digestif survenant le plus souvent lors de l’installation du traitement ; il régresse spontanément dans la plupart des cas. Il est possible de l’atténuer par absorption, à titre momentané, de poudres inertes (assurant un pansement de la muqueuse gastro-intestinale) ou de dérivés atropiniques, ou d’antispasmodiques. Pour prévenir ces troubles digestifs, il est recommandé d’administrer la metformine en deux ou trois prises dans la journée, au cours ou à la fin des repas. Leur persistance impose l’arrêt du traitement.

    4. ACIDOSE LACTIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
      DIABETE MAL EQUILIBRE
      CETOSE
      ETHYLISME
      INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      HYPOXEMIE
      JEUN

      Acidose lactique :
      La metformine peut entraîner ou favoriser la survenue d’un état d’acidose lactique, complication métabolique entraînant une mortalité élevée en l’absence de traitement précoce. Son incidence peut et doit être réduite par une bonne surveillance des facteurs de risque.
      – Circonstances :
      – l’insuffisance rénale aiguë, organique ou fonctionnelle, joue un rôle prédominant ; elle explique l’accumulation de metformine par défaut d’élimination urinaire ;
      – le diabète mal équilibré, la cétose, le jeûne prolongé, l’éthylisme, l’insuffisance hépatocellulaire ainsi que tout état d’hypoxémie sont des facteurs prédisposants.
      – Signes prémonitoires :
      la survenue de crampes musculaires accompagnées de troubles digestifs, de douleurs abdominales et d’une grande asthénie chez un malade traité doit attirer l’attention du médecin. Une lactacidémie veineuse supérieure à la normale accompagnée d’une élévation de la créatininémie doit entraîner l’arrêt du traitement.
      Nota : prélèvement pour dosage de lactacidémie à effectuer au repos sans garrot, dosage immédiat ou transport sur glace.
      – Diagnostic : l’acidose lactique est caractérisée par une dyspnée acidosique, des douleurs abdominales, une hypothermie, puis un état comateux. Le diagnostic biologique comporte un abaissement du pH sanguin, une lactacidémie supérieure à 5 mmol/l, une élévation du rapport lactates/pyruvates. Devant toute suspicion d’acidose métabolique, il convient d’arrêter la metformine et d’hospitaliser d’urgence le malade.
      – Incidence : en France, l’incidence apparente de l’acidose lactique chez les diabétiques traités par la metformine est de1 cas pour 40 000 années/malade.

    1. MISE EN GARDE
      Acidose lactique :
      L’acidose lactique est une complication métabolique rare mais grave (mortalité élevée en l’absence de traitement précoce) qui peut survenir en cas d’accumulation de metformine.
      * Circonstances de survenue :
      L’acidose lactique peut survenir dans de nombreuses situations physiopathologiques telles que :
      – le diabète mal équilibré, la cétose, le jeûne prolongé, l’éthylisme, l’insuffisance hépatocellulaire ainsi que tout état d’hypoxémie,
      – l’insuffisance rénale aiguë, organique ou fonctionnelle, joue un rôle prédominant en cas de traitement par la metformine; elle explique l’accumulation de metformine par défaut d’élimination urinaire ;
      * Signes prémonitoires :
      La survenue de crampes musculaires accompagnées de troubles digestifs, de douleurs abdominales et d’une grande asthénie chez un malade traité doit attirer l’attention du médecin.
      * Diagnostic :
      L’acidose lactique est caractérisée par une dyspnée acidosique, des douleurs abdominales, une hypothermie, puis un état comateux. Le diagnostic biologique comporte un abaissement du pH sanguin, une lactacidémie supérieure à 5 mmol/l, une élévation du trou anionique et du rapport lactates/pyruvates. Devant toute suspicion d’acidose métabolique, il convient d’arrêter la metformine et d’hospitaliser d’urgence le malade.La metformine étant dialysable, en cas d’acidose liée à la metformine, une hémodialyse rapide est recommander pour corriger l’acidose et éliminer la metformine accumulée.
    2. RECOMMANDATION
      – L’utilisation de ce médicament ne dispense pas du régime hypoglucidique dans tous les cas, ou hypocalorique et hypoglucidique en cas de surpoids.
      – Les contrôles biologiques habituels du diabète doivent être régulièrement pratiqués.
    3. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      La metformine étant éliminée par le rein, la créatinine sérique doit être mesurée avant l’établissement du traitement (créatininémie normale < à 135 micromoles/litre chez l'homme et < à 110 micromoles/litre chez la femme) et ensuite régulièrement surveillée :
      * une fois par an chez les sujets à fonction rénale normale,
      * deux à quatre fois par an lorsque la créatininémie est à la limite supérieure de la normalité, particulièrement chez les sujets âgés pour lesquels cette limite est abaissée.
      Chez le sujet âgé, la survenue d’une insuffisance rénale est fréquente et asymptomatique, il convient d’utiliser la metformine sous couvert d’un contrôle régulier de la créatininémie.
      Une élévation de la créatininémie, par exemple au début d’un traitement diurétique antihypertenseur, impose la prudence.
    4. RADIOGRAPHIE
      En cas de radiographie avec produits de contraste iodés, et en raison de le traitement par la metformine doit être suspendu 48 h avant l’exploration pour n’être réinstauré que deux jours après l’examen radiologique afin d’éviter la survenue d’une acidose lactique.
    5. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’intervention chirurgicale ou d’autres causes de décompensation du diabète, la mise à l’insuline doit être envisagée.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      La metformine utilisée seule n’entraîne jamais d’hypoglycémie ; toutefois, il faut se méfier des potentialisations d’action en cas d’administration du produit en association avec l’insuline ou les sulfamides hypoglycémiants.
    7. GROSSESSE
      – Certains produits hyperglycémiants (corticoïdes, diurétiques thiazidiques, contraceptifs oraux, danazol…) sont suceptibles de modifier l’évolution du diabète et de nécessiter soit une augmentation des doses, soit l’association à des sulfamides hypoglycémiants, soit une mise à l’insuline.

      – La metformine utilisée seule n’entraîne jamais d’hypoglycémie ; toutefois, il faut se méfier des potentialisations d’action en cas d’administration du produit en association avec l’insuline ou les sulfamides hypoglycémiants.1 – Risque lié au diabète :
      Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu’il n’est pas équilibré, est à l’origine d’une augmentation des malformations congénitales et de la mortalité périnatale.
      En période périconceptionnelle, un équilibre aussi bon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risque malformatif.
      2 – Risque lié à la metformine :
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, quelques séries portant sur de faibles effectifs n’ont pas montré d’effet malformatif propre de la metformine.
      Conduite à tenir :
      La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de la grossesse dans cette catégorie de patientes.
      Elle fait appel impérativement à l’insuline, quel que soit le type de diabète, 1 ou 2 ou gestationnel.
      Dans ce dernier cas, il est recommandé d’effectuer le relais d’un traitement oral par l’insuline dès l’instant où une grossesse est envisagée ou en cas de découverte fortuite d’une grossesse exposée à ce médicament : dans ce cas, ceci ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
      Une surveillance néonatale de la glycémie est recommandée chez les nouveau-nés de mère diabétique.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Glucophage en monothérapie n’entraîne pas d’hypoglycémie et n’a donc pas d’effet sur l’aptitude à conduire des véhicules ou utiliser des machines.
      Par contre, en association avec d’autres antidiabétiques (sulfamides, insuline, répaglinide), il convient d’attirer l’attention sur les risques de survenue d’hypoglycémie.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. ACIDOCETOSE
      Décompensation acidocétosique.
    3. PRECOMA DIABETIQUE
    4. INSUFFISANCE RENALE
      Même modérée, organique ou fonctionnelle (créatininémie supérieure ou égale à 135 micromoles/litre chez l’homme et supérieure ou égale à 110 micromoles/litre chez la femme : cette valeur limite est à réduire en fonction de l’âge physiologique et de la masse musculaire).
    5. DESHYDRATATION
      Diarrhées, vomissements.
      Pathologie aiguë comportant un risque d’altération de la fonction rénale.
    6. FIEVRE
      Pathologie aiguë comportant un risque d’altération de la fonction rénale.
    7. ETAT DE CHOC
      Pathologie aiguë comportant un risque d’altération de la fonction rénale.
    8. SEPTICEMIE
      Pathologie aiguë comportant un risque d’altération de la fonction rénale.
    9. INFECTION URINAIRE AIGUE
      Pathologie aiguë comportant un risque d’altération de la fonction rénale.
    10. PNEUMOPATHIE
      Pathologie aiguë comportant un risque d’altération de la fonction rénale.
    11. UROGRAPHIE INTRAVEINEUSE
      Exploration par produits de contraste iodés. En règle générale, à éviter chez le diabétique ; en cas de nécessité, interrompre la metformine 48 heures avant et ne reprendre que 48 heures après l’examen.
    12. ANGIOGRAPHIE
      Exploration par produits de contraste iodés. En règle générale, à éviter chez le diabétique ; en cas de nécessité, interrompre la metformine 48 heures avant et ne reprendre que 48 heures après l’examen.
    13. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Expression clinique d’une affection aiguë ou chronique susceptible d’entraîner une hypoxie tissulaire sévère.
    14. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Expression clinique d’une affection aiguë ou chronique susceptible d’entraîner une hypoxie tissulaire sévère.
    15. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
      Expression clinique d’une affection aiguë ou chronique susceptible d’entraîner une hypoxie tissulaire sévère.
    16. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    17. INTOXICATION ALCOOLIQUE AIGUE
    18. ALLAITEMENT
      En l’absence de données concernant le passage dans le lait maternel, ce médicament est contre-indiqué en cas d’allaitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. ACIDOSE LACTIQUE

    Traitement

    Même avec des doses de metformine atteignant 85 g, il n’a pas été observé d’hypoglycémie mais une acidose lactique est survenue dans ces conditions.
    En cas d’intoxication, la metformine est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1 / Diabète de type 2 non insulinodépendant :
    – La posologie moyenne est de 2 à 3 comprimés par jour (administrés au cours ou à la fin des repas) :
    Au bout de 10 à 15 jours, la posologie sera adaptée en fonction des résultats
    biologiques.
    – Pour renforcer l’activité antidiabétique si nécessaire, remplacer la metformine dosée à 500 mg par de la metformine dosée à 850 mg.
    La posologie maximale recommandée est de 2 à 3 gr par jour de metformine.
    – Association aux autres
    antidiabétiques oraux : associer la metformine 850 mg à la posologie de 2 comprimés par jour, 1 le matin et 1 le soir. Augmenter à 3 comprimés par jour si nécessaire en ajoutant 1 comprimé à midi.
    – La substitution à un autre traitement oral est simple
    : arrêt de la thérapeutique hypoglycémiante précédente, et substitution par la metformine à la posologie sus-mentionnée.
    2 / Diabète insulinotraité :
    Dans le diabète insulinodépendant, la metformine ne remplace jamais l’insuline mais prescrite en
    association, elle permet d’en réduire les doses et d’obtenir une meilleure stabilisation de la glycémie. La mesure de la glycémie capillaire permet une adaptation quotidienne de la posologie d’insuline.
    Lorsque le pancréas est encore fonctionnel, la
    substitution totale par la metformine peut parfois être réalisée :
    – Si la dose d’insuline est inférieure à 40 unités, Glucophage 850 mg est administré à la posologie habituelle de 2 comprimés par jour. Simultanément, l’insuline est réduite à raison de
    2 à 4 unités puis adaptée en fonction de la glycémie capillaire.
    – Si la dose d’insuline dépasse 40 unités par jour, il est préférable d’hospitaliser le malade pour réaliser l’association. Les glycémies capillaires obtenues guideront la diminution
    progressive des doses d’insuline.
    .
    Posologie particiulières :
    * Sujet âgé :
    La fonction rénale est potentiellement réduite chez les patients âgés. En conséquence, la posologie de metformine devant être adaptée à la fonction rénale, un contrôle régulier
    de la fonction rénale est conseillé.
    * Enfant :
    En l’absence de données disponibles, Glucophage ne doit pas être administré chez l’enfant.


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