BETNESOL 5 mg/100 ml solution rectale en poche

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BETNESOL 5 mg/100 ml solution rectale en poche

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION RECTALE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : BETNESOL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/10/1964
    2. octroi d’AMM 30/3/1966
    3. publication JO de l’AMM 16/4/1967
    4. validation de l’AMM 25/3/1993

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 301099-6

    1
    poche(s)
    100
    ml
    PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/8/1964
    2. inscription SS 8/8/1964


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 1 canule rectale

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 14.12 F

    Prix public TTC : 22.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFLAMMATOIRE INTESTINAL (CORTICOIDE LOCAL) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A07E-A04.
      La bétamethasone est un glucocorticoide de synthèse utilisé principalement pour son effet anti-inflammatoire (cet effet est d’environ 40 fois celui de l’hydrocortisone et dix fois celui de la prednisolone).


    1. – rectocolite hémorragique
      – maladie de Crohn colique

    1. HYPERCORTICISME
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
      TRAITEMENT PROLONGE

      Le Betnesol soluté rectal est habituellement bien toléré. En cas de traitement prolongé ou de posologie élévée, surveiller l’apparition éventuelle de signes cliniques d’hypercorticisme, témoignant d’une absorption du produit par la muqueuse érodée.

    1. RECTOCOLITE ULCEREUSE
      Risque de perforations de la paroi intestinale.
    2. DIABETE
      Le diabéte n’est pas une contre-indication. Le traitement pouvant entrainer un déséquilibre, il convient de réévaluer la prise en charge.
    3. INFECTION
      La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues à des bactéries, des levures, des parasites (anguillules…)

      et au bacille de koch. Il importe donc, avant sa mise en route, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, voire d’instituer un traitement de principe tout en surveillant leur survenue au cours de traitement corticoîde.
    4. VACCINATION
      Ne pas vacciner par les vaccins vivants durant le traitement.
    5. TROUBLES HYDROELECTROLYTIQUES
      Prudence en cas de troubles de la balance hydroelectrolytique (rétention hydrosodée, fuite potassique), de même qu’en cas d’hypercatabolisme protidique et de fuite calcique.
    6. GROSSESSE
      Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogéne variable selon les espéces. Dans l’espèce humaine, les études n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoîdes lors du premier trimestre, bien qu’il existe un passage transplacentaire.

      Lors de maladies chroniques, nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néo-natale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées. Il semble justifier d’observer une période de surveillance clinique (poids, diurése) et biologique du nouveau-né.
    7. ALLAITEMENT
      Excretée dans le lait maternel, les corticoîdes sont à éviter pendant l’allaitement.
    8. SPORTIFS

    1. CELLES DE LA CORTICOTHERAPIE GENERALE
    2. ETAT INFECTIEUX
      ou mycosique non controlé par un traitement spécifique.
    3. VIROSES EN EVOLUTION
      EN EVOLUTION
    4. HERPES
    5. ZONA OCULAIRE
    6. GOUTTE
    7. ULCERE GASTRIQUE EVOLUTIF
    8. ULCERE DUODENAL EVOLUTIF
      AVEC ASCITE
    9. ETAT PSYCHOTIQUE
      A VIRUS A, B, OU NON A, NON B.
    10. CIRRHOSE ALCOOLIQUE AVEC ASCITE
    11. HEPATITE AIGUE
      à virus A, B, ou non A non B
    12. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Traitement de la poussée : un lavement par jour. La durée moyenne d’une cure est de 15 à 20 jours.
    – TRAITEMENT D’ENTRETIEN: quatre à six lavements par mois.
    .
    Mode d’Emploi:
    Betnesol soluté rectal est prêt à l’emploi
    immédiatement. L’administration se fera de préférence le soir au coucher afin de garder le lavement le plus longtemps possible. Le malade couché sur le côté introduit doucement dans l’anus la canule préalablement lubrifiée en faisant pénétrer jusqu’à la
    moitié de sa longueur. Puis le malade enroule progressivement le sachet sur lui-même; le passage dans le rectum de la solution qu’il contient est ainsi réalisé en une à deux minutes environ. L’opération terminée, le malade se met à plat ventre pendant
    trois a cinq minutes, puis se remet dans sa position habituelle de recherche de sommeil.


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