STAPOLIDEX pommade (arrêt de commercialisation)

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STAPOLIDEX pommade (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POMMADE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SMITHKLINE BEECHAM LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES

    Produit(s) : STAPOLIDEX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 15/5/1966
    2. mise sur le marché 5/7/1966
    3. publication JO de l’AMM 11/10/1966
    4. arrêt de commercialisation 1/11/1990

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 309955-9

    1
    tube(s)
    10
    g
    alu

    Evénements :

    1. inscription SS 7/10/1966
    2. arrêt de commercialisation 1/11/1990
    3. radiation SS 20/3/1996


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE ASSEZ FORTE ASS. ANTIBIOTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D07C-B04.
      Corticoïde classé quatre (activité modérée), dans la préparation le corticoÏde est le principe actif essentiel.
      Les antibiotiques traitent une infection associée mais n’ont pas d’indication dans sa prévention.
      La supériorité de l’association sur la corticothérapie locale isolée n’a pu être démontrée que pour les premiers jours du traitement et lorsque la population microbienne en particulier de staphylocoques est très importante.
      Cependant une impétiginisation franche relevé d’une antibiothérapie par voie générale.
      Deux antibiotiques de spectre complémentaire permettent de traiter les surinfections rencontrées en pathologie cutanée:
      -la virginiamycine active sur les coques gram positif
      -la polymyxine active sur les bacilles gram négatif.


    1. Lésions dermiques et oculaires justiciables de la corticothérapie locale avec surinfection et pendant les huit premiers jours de traitement, notamment:
      -Dermatologie:
      .eczéma atopique en début de traitement;
      .traitement des brûlures surinfectées dans le cas d’un bourgeon charnu exubérant infecte.
      -Ophtalmologie:
      proposé dans les brûlures et eczémas palpebraux surinfectés.

    1. ECZEMA
      Possibilité d’eczéma allergique de contact (effet du aux antibiotiques).
    2. COMMENTAIRE GENERAL
      Effets secondaires dus aux corticoïdes, exceptionnels lors d’un traitement court.
    3. ERUPTION CUTANEE
      Acnéiforme ou pustuleuse.
    4. DEPIGMENTATION DE LA PEAU
    5. HYPERTRICHOSE
    6. SECHERESSE DE LA PEAU
    7. CATARACTE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Utilisation ophtalmologique.

    8. GLAUCOME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      En cas d’utilisation en ophtalmologie.

    1. MISE EN GARDE
      La présence du corticoÏde n’empêche pas les manifestations cutanées d’allergie aux antibiotiques (polymyxine b ou virginiamycine) mais peut modifier leur expression clinique.

      La sensibilisation cutanée à la polymyxine b et/ou à la virginiamycine peut compromettre l’utilisation ultérieure par voie générale des mêmes antibiotiques antigéniquement apparentes.

      Cette pommade n’est pas adaptée au traitement des lesions suintantes et des plis en raison de son caractère occlusif favorisant l’infection.

      En cas d’utilisation en ophtalmologie, l’usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la tension oculaire et du cristallin.
    2. LESION ETENDUE
      Risque de passage du corticoïde et /ou des antibiotiques dans la circulation générale avec possibilité d’effets systémiques.
    3. NOURRISSON
      Risque de passage du corticoïde et /ou des antibiotiques dans la circulation générale avec possibilité d’effets systémiques.
    4. TRAITEMENT PROLONGE
      Le traitement ne doit habituellement pas dépasser huit jours car l’intérêt de l’association n’est pas démontrée au delà de cette date.

      En raison de la présence des antibiotiques, il y a possibilité de sélection de germes résistants.

    1. INFECTION VIRALE PRIMITIVE
      L’utilisation de cette association risque de l’aggraver. De plus, elle modifie sa symptomatologie, rendant le diagnostic et le traitement ultérieur plus difficiles.
    2. INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
      L’utilisation de cette association risque de l’aggraver. De plus, elle modifie sa symptomatologie, rendant le diagnostic et le traitement ultérieur plus difficiles.
    3. INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
      L’utilisation de cette association risque de l’aggraver. De plus, elle modifie sa symptomatologie, rendant le diagnostic et le traitement ultérieur plus difficiles.
    4. ULCERES DE JAMBES
    5. PLAIES ATONES
    6. ESCARRES
    7. ACNE ROSACEE
    8. KERATITE HERPETIQUE
    9. KERATITE MYCOSIQUE
    10. ULCERE DE LA CORNEE
    11. ANTECEDENTS DE GLAUCOME
      Personnels ou familiaux.
    12. TUBERCULOSE OCULAIRE
    13. HYPERSENSIBILITE
      A la polymyxine, et à la virginiamycine.
    14. PANSEMENT OCCLUSIF
      En cas de dermatose surinfectée.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Une à deux applications par jour, durée du traitement limitée à huit jours.
    .
    .
    Mode d’Emploi:
    Dermatologie: éviter les applications en couches épaisses, limiter la surface traitée.


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