CLASTOBAN 300 mg/5 ml Solution injectable (Hôp)

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CLASTOBAN 300 mg/5 ml Solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 16/5/1997

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – BONEFOS 300MG/5ML SOLUTION INJECTABLE


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BELLON

    Produit(s) : CLASTOBAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/7/1989
    2. publication JO de l’AMM 28/1/1990
    3. mise sur le marché 15/2/1990

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 556663-4

    5
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 27/1/1990


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A TEMPERATURE AMBIANTE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 992 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    • CLODRONATE DISODIQUE 300 mg
      Acide clodronique sel disodique tétrahydraté exprimé en clodronate disodique anhydre : 300 mg.

    Principes non-actifs

    1. ANTIOSTEOCLASTIQUE (DIPHOSPHONATE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M05B-A02.
      – Le clodronate disodique est une inhibiteur puissant de la résorption osseuse.
      Ses propriétés pharmacologiques s’expliquent d’une part par une action physico-chimique sur le cristal osseux qui devient résistant à la résorption ostéoclastique, et d’autre part par un effet cellulaire direct de blocage de l’activité ostéoclastique.
      – Le clodronate disodique n’inhibe pas la minéralisation osseuse aux doses utilisées en thérapeutique.
      – Dans les états hypercalcémiques, le clodronate réduit les taux sériques élevés de calcium, et chez les patients normocalcémiques, l’effet inhibiteur du clodronate sur la résorption osseuse se traduit par une réduction de l’élimination urinaire du calcium et de l’hydroxyproline.
      – Chez les malades présentant des métastases osseuses, des lésions osseuses en rapport avec un myélome, le clodronate ralentit le développement des lésions squelettiques existantes. Le clodronate induit également une diminution des phénomènes algiques liés à l’hyperostéolyse.

    1. ***
      Traitement initial des hypercalcémies sévères d’origine maligne. Le traitement doit être associé à une réhydratation optimale. La durée du traitement est limitée au temps nécessaire à la normalisation de la calcémie.
    2. HYPERCALCEMIE MALIGNE

    1. PROTEINURIE
      Une protéinurie transitoire a été observée chez quelques malades immédiatement après administration intraveineuse.
    2. LEUCEMIE AIGUE (EXCEPTIONNEL)
      4 cas de leucémie ont été rapportés sur les 663 premiers malades traités jusqu’en 1981. Depuis, aucun cas n’a été rapporté, malgré les études sur plusieurs centaines de malades. La relation de causalité n’a pas été établie, mais justifie, jusqu’à plus ample informé, le maintien de ce produit dans les affections néoplasiques.

    1. MISE EN GARDE
      Il a été rapporté, lors de l’administration par voie intraveineuse de doses supérieures à celles préconisées et par injection rapide, des atteintes rénales graves.
    2. HYDRATATION CORRECTE
      Les patients doivent être correctement hydratés avant et pendant la période de traitement.
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, Clastoban par voie intraveineuse doit être administré avec précaution, et une diminution de la dose peut être nécessaire puisque l’élimination du clodronate est essentiellement rénale.

    1. GROSSESSE
      En raison de l’absence d’étude chez la femme enceinte, il est préférable de ne pas administrer Clastoban au cours de la grossesse.
    2. ALLAITEMENT
      En raison de l’absence d’étude, il est préférable de ne pas administrer Clastoban au cours de l’allaitement.

    Traitement

    Il n’a pas été noté de manifestations cliniques lors de l’administration de doses plus élevées que celles préconisées. Le clodronate disodique a une action antiostéoclastique puissante. Sa prescription peut donc entraîner en cas d’hyperostéolyse
    importante une hypocalcémie qui doit être corrigée, en cas de manifestations cliniques, par administration de gluconate de calcium.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adultes : le dose habituelle est de trois cents mg par jour, soit une ampoule de cinq ml. Le traitement sera poursuivi jusqu’au retour à la normale de la calcémie, qui est généralement atteint après deux à cinq jours de
    traitement.
    Le traitement ne doit pas être prolongé au-delà de sept jours.
    – Enfants : Clastoban ne doit pas être administré chez l’enfant, sauf en cas d’hypercalcémie grave.
    .
    Posologie Particulière:
    – En cas d’insuffisance rénale : chez les patients
    présentant une insuffisance rénale sévère, Clastoban par voie intraveineuse doit être administré avec précaution, et une diminution de la dose peut être nécessaire puisque l’élimination du clodronate est essentiellement rénale.
    .
    Mode
    d’Emploi:
    L’ampoule doit être diluée dans un flacon de cinq cents ml d’une solution de chorure de sodium à zéro neuf pour cent ou d’une solution de glucose à cinq pour cent, et administrée en perfusion sur au moins deux heures.
    .
    Incompatibilité
    Physico-Chimique:
    Le clodronate forme des complexe avec les ions divalents.


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