DERINOX solution pour pulvérisation nasale

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DERINOX solution pour pulvérisation nasale

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PULVERISATION NASALE

    Usage : adulte, enfant + de 12 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : THERABEL LUCIEN PHARMA

    Produit(s) : DERINOX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/10/1961
    2. mise sur le marché 16/1/1962
    3. validation de l’AMM 5/2/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 353560-6

    1
    ampoule(s) bouteille(s)
    15
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 18/5/2000


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : = 1 flacon en verre brun avec pompe doseuse

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
    jour(s)

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 10.95 F

    Prix public TTC : 17.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DECONGESTIONNANT NASAL LOCAL (CORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R01A-D52.
      Naphazoline : vasoconstricteur par effet sympathomimétique alpha.
      Prednisolone : glucocorticoïde administré par voie nasale ayant une activité anti-inflammatoire sur les muqueuses nasales.
      Cétrimide : antiseptique local de très faible activité, de la classe des ammoniums quaternaires.


    1. Traitement local d’appoint anti-inflammatoire des états congestifs aigus de la muqueuse rhinopharyngée.

    1. IRRITATION LOCALE
    2. ETERNUEMENT
    3. RHINORRHEE
    4. PRURIT
    5. HYPOSECRETION NASALE
      Entraînant un léger saignement peuvent survenir chez certains malades.
    6. CEPHALEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTES DOSES
    7. INSOMNIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTES DOSES
    8. PALPITATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTES DOSES

    1. MISE EN GARDE
      – La présence d’un corticoïde n’empêche pas les manifestations locales d’allergie, mais peut modifier leur expression clinique.

      – Ne pas avaler.

      – Ne pas utiliser de façon prolongée en raison du risque de rebond et de rhinite iatrogène.

      – Dès l’ouvertu du conditionnement, et à fortiori dès la première utilisation d’une préparation à usage nasal, une contamination microbienne est possible.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Du fait de l’activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur et de son passage systémique, la prudence s’impose en cas d’hypertension artérielle.
    3. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      Du fait de l’activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur et de son passage systémique, la prudence s’impose en cas d’affections cardiaques.
    4. HYPERTHYROIDIE
      Du fait de l’activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur et de son passage systémique, la prudence s’impose en cas d’hyperthyroïdie.
    5. PERSISTANCE DES SYMPTOMES
      Devant des signes cliniques généraux associés, un traitement par voie générale doit être envisagé.
    6. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    1. ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    4. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    5. AFFECTIONS VIRALES
      Localisation nasale d’infections telles que zona, varicelle, herpès.
    6. ALLAITEMENT
      Il n’y a pas de données concernant le passage de naphazoline dans le lait maternel. En conséquence, si l’utilisation de ce médicament apparaît réellement nécessaire, il convient de suspendre l’allaitement en raison de possibles effets cardiovasculaires (tachycardie) chez le nourrisson.
    7. GROSSESSE (relative)
      La présence de naphazoline conditionne la conduite à tenir avec ce médicament en cas de grossesse.
      Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de Dérinox lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation de cette spécialité est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      – Bromocriptine : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
      – Iproniazide (IMAO non sélectif) : crises hypertensives (inhibition du métabolisme des amines pressives). Du fait de la longue action des IMAO, une interaction est encore possible 15 jours après l’arrêt de l’IMAO.

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTHERMIE
    2. SEDATION
    3. PERTE DE CONNAISSANCE
    4. COMA
    5. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    6. HYPERCORTICISME

    Traitement

    – Par passage systémique, la naphazoline peut provoquer, en particulier chez l’enfant : hypothermie, sédation, perte de connaissance, coma ou dépression respiratoire.
    – La présence de corticoïde ne peut qu’entraîner une freination
    hypophyso-surrénalienne et, s’il se prolonge, des signes cliniques d’hypercorticisme. Ces symptômes disparaîtront après l’arrêt du traitement qui doit être progressif.

    Voies d’administration

    – 1 – NASALE

    – 2 – RESPIRATOIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de douze ans :
    – Trois à six pulvérisations par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    Tenir le flacon verticalement, embout vers le haut, et presser.


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