XYLOCAINE 1 pour cent (200 mg/20 ml) ADRENALINE solution injectable
XYLOCAINE 1 pour cent (200 mg/20 ml) ADRENALINE solution injectable
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/12/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : ASTRA FRANCEProduit(s) : XYLOCAINE
Evénements :
- octroi d’AMM 24/3/1949
- mise sur le marché 15/4/1950
- validation de l’AMM 6/12/1995
- rectificatif d’AMM 26/4/2000
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 311521-2
1
flacon(s)
20
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 16/12/1960
- inscription SS 1/1/1962
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 12
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 6.53 F
Prix public TTC : 11.80 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 551659-9
10
flacon(s)
20
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 16/12/1960
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 12
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 20
ml- LIDOCAINE CHLORHYDRATE 213.20 mg
soit 200 mg de Chlorhydrate de lidocaïne anhydre - EPINEPHRINE BITARTRATE 0.182 mg
Soit 100 mg d ‘Adrénaline base
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- ANHYDRIDE SULFUREUX conservateur (excipient)
- CHLORHYDRIQUE ACIDE excipient
- EAU POUR PREPARATION INJECTABLE excipient
- ANESTHESIQUE LOCAL (AMINOAMIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N01B-B52.
– La lidocaïne fait partie du groupe des anesthésiques à liaison amide.
– Le pKa de la lidocaïne est de 7.7. C’est une baise faible. Elle est liée aux protéines (essentiellement les alpha 1-glycoprotéines) à environ 65%.
- ***
– anesthésie locale par infiltration ;
– anesthésie régionale : caudale, péridurale, plexique, tronculaire ;
– infiltrations intra ou peri-articulaires ;
– infiltrations sympathiques. - ANESTHESIE LOCALE
- ANESTHESIE LOCALE D’INFILTRATION
- COMMENTAIRE GENERAL
La survenue d’un effet indésirable doit faire suspecter un surdosage.
Les réactions toxiques générales (témoin d’un surdosage en anesthésique local) peuvent apparaître dans deux conditions : soit immédiatement, par surdosage relatif dû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par surdosage vrai dû à l’utilisation d’une trop grande quantité d’anesthésique. - NERVOSITE
Ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC. - EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC. - BAILLEMENT
Ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC. - TREMBLEMENT
Ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC. - APPREHENSION
Ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC. - NYSTAGMUS
Ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC. - LOGORRHEE
Ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC. - CEPHALEE
Ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC. - NAUSEE
Ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC. - BOURDONNEMENT D’OREILLE
Ces signes d’appel nécessitent une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC. - CRISE CONVULSIVE
- DEPRESSION DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
- TACHYPNEE
- APNEE
- TACHYCARDIE
- BRADYCARDIE
- DEPRESSION CARDIOVASCULAIRE
Avec hypotension. - COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
- ARYTHMIE
- EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE
- FIBRILLATION VENTRICULAIRE
- TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
- BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
- ARRET CARDIAQUE
Ces manifestations cardiaques décrites ci-dessus peuvent aboutir à un arrêt cardiaque. - TOXICITE NEUROLOGIQUE
Les concentrations veineuses auxquelles peuvent apparaître les premiers signes de toxicite neurologique sont de 5,6 microgrammes par ml. - TOXICITE CARDIAQUE
Les signes de toxicité cardiaque sont observés pour des concentrations quatre fois plus élevées (20 microgrammes par ml).
- MISE EN GARDE
Un surdosage ou une injection IV rapide accidentelle peut provoquer des réactions toxiques.
Il n’est pas recommandée de faire une anesthésie locale par infiltration dans les zones infectées et inflammatoires.
Les techniques d’anesthésie loco-régionale n sont pas recommandées chez les patients sous anticoagulants.
Ne pas dépasser une concentration de 1/400000 en adrénaline chez le nourrisson et le jeune enfant. Il est nécessaire de diluer la forme adrénalinée. - REGIME HYPOSODE
Ce produit contient 2,5 mg de sodium par ml: en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict. - SPORTIFS
L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - RECOMMANDATION
L’utilisation de la lidocaïne nécessite : lors de l’anesthésie locale :
– Un interrogatoire destiné à connaître le terrain et les thérapeutiques en cours, les antécédents ;
– Si nécessaire, une prémédication par une benzodiazépine à dose modérée,
– De faire l’injection (sauf indication particuliere) strictement hors des vaisseaux après aspirations répétées;
– De disposer, d’un matériel de réanimation (en particulier d’une source d’oxygène).
En outre pour l’anesthésie régionale (caudale, péridurale, tronculaire, plexique) :
– de disposer d’une voie veineuse et d’un matériel complet de réanimation,
– de disposer de médicaments anesthésiques aux propriétés anticonvulsivantes (thiopental), de myorelaxants (benzodiazépines), d’atropine et de vasopresseurs;
– une surveillance électrocardiographique continue (cardioscopie), et tensionnelle
– de pratiquer une injection test de 5 à 10% de la dose.
– injecter lentement en réaspirant fréquemment.
– maintenir le contact verbal avec le patient. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
La lidocaïne étant métabolisée par le foie, la quantité d’anesthésique utilisée sera limitée chez les insuffisants hépatiques. - INSUFFISANCE CARDIAQUE
Compte tenu des effets indésirables de la lidocaïne au plan cardio-vasculaire, la quantité d’anesthésique utilisée sera limitée chez les insuffisants cardiaques. - GROSSESSE
ne pas utiliser dans un bloc paracervical en anesthésie obsétricale, en raison du retentissement néonatal (hypertonie, hypoxie)
il n’y a pas de données fiables de tératogénèse chez l’animal.
En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la lidocaine. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifer l’absence de risque.
En conséquence, l’utilisation de la lidocaine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire, mais peut être prescrite au moment de l’accouchement si besoin. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Ce produit peut modifier les capacités de réactions pour la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines.
- HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
Anesthésiques locaux aux liaison amide. - HYPERSENSIBILITE AUX SULFITES
- PORPHYRIE
- TROUBLES DE LA CONDUCTION AURICULOVENTRICULAIRE
Nécessitant un entraînement électrosystolique permanent non encore réalisé. - EPILEPSIE
non contrôlée par un traitement. - VOIE INTRAVEINEUSE
– y compris l’anesthésie locale intraveineuse. - CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
contre-indications propres à la technique; - VOIE INTRA-ARTERIELLE
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
- TROUBLES DU RYTHME VENTRICULAIRE
- HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
- CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE
- HYPERTHYROIDIE
- ANESTHESIE
Par infiltration locale au niveau des extrémités (doigt, verge).
Traitement
Les manifestations toxiques neurologiques sont traitées par l’injection d’un barbiturique de courte durée d’action ou d’une benzodiazépine, l’oxygènation, la ventilation assistée.
Voies d’administration
– 1 – EPIDURALE
– 2 – PERINEURALE
– 3 – INTRAARTERIELLE
– 4 – INTRAARTICULAIRE
– 5 – PERIARTICULAIRE
– 6 – BUCCALE
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
L’allaitement est possible.
Chez l’adulte :
– La dose maximale à ne pas dépasser est de cinq cents milligrammes.
– Les formes les plus concentrées augmentent l’intensité du bloc moteur.
– En obstétrique, pour l’anesthésie péridurale
il est recommandé de diminuer les doses de moitié.
.
Posologie Particulière :
Chez le nourrisson et jeune enfant :
– Utiliser la plus faible concentration possible d’anesthésique local.
– Ne pas dépasser une concentration de 1/400000 en adrénaline. Il
est donc nécessaire de diluer la forme adrénalinée.
* en anesthésie locale par infiltration et régionale (péridurale, caudale, plexique, tronculaire) :
– Les doses maximales recommandées sont de trois à dix milligrammes par kilo suivant la technique
utilisée.
.
Mode d’emploi :
En dehors de l’anesthésie locale par infiltration, la lidocaine devra être uniquement utilisée par ou sous la responsabilité ed médecins expérimentés dans les techniques d’anesthésie locorégionale.
La forme, la concentration
utilisées varient en fonction de l’indication et du but recherché, de l’âge et de l’état pathologique du patient.
L’anesthésie obtenue est habituellement fonction de la dose totale administrée.
La dose à injecter est fonction de la technique
d’anesthésie pour laquelle le produit est utilisé.