ASPEGIC 1 g/5 ml solution injectable
ASPEGIC 1 g/5 ml solution injectable
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/9/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : SYNTHELABO FRANCEProduit(s) : ASPEGIC
Evénements :
- octroi d’AMM 20/12/1982
- mise sur le marché 1/1/1983
- publication JO de l’AMM 29/1/1983
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 326102-0
6
ampoule(s) de solvant
5
ml
6
flacon(s) de poudre
verreEvénements :
- inscription SS 15/9/1983
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA CHALEURNE PAS UTILISER LA SOLUTION AVEC UN LEGER TROUBLE
Régime : aucune liste
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 45.67 F
Prix public TTC : 61.70 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 326103-7
20
flacon(s) de poudre
verreEvénements :
- agrément collectivités 9/9/1983
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA CHALEURNE PAS UTILISER LA SOLUTION AVEC UN LEGER TROUBLE
Régime : aucune liste
Prix Pharmacien HT : 117.10 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- ACETYLSALICYLATE DE LYSINE 1.80 g
- GLYCINE excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (SALICYLE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N02B-A13.
Propriétés pharmacocinétiques :
L’acétylsalicylate de lysine se scinde en acide acétylsalicylique et en lysine dans le plasma. L’acide acétylsalicylique est rapidement absorbé et hydrolysé en acide salicylique. Celui-ci est en grande partie lié aux protéines du plasma. Un quart d’heure après l’injection de un gramme d’aspirine par voie IV, on obtient une salicylémie de 220 mg/l. Par voie IM, un quart d’heure après l’injection de un gramme d’aspirine, on obtient une salycilémie de 110 mg/l.
L’élimination urinaire augmente avec la pH urinaire. La demi-vie de l’acide acétylsalicylique est d’environ 30 minutes. La demie-vie de l’acide salicylique est de 3 à 9 heures et augmente avec la dose administrée.
-
– Traitement de courte durée des douleurs intenses,
– Traitement des rhumatismes inflammatoires,
– Traitement symptomatique de la fièvre lorsque l’administration par voie orale n’est pas possible. - DOULEUR
- AFFECTION RHUMATISMALE
- FIEVRE
- BOURDONNEMENT D’OREILLE
Sont habituellement la marque d’un surdosage. - ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
Est habituellement la marque d’un surdosage. - CEPHALEE
Sont habituellement la marque d’un surdosage. - ULCERE GASTRIQUE
- HEMATEMESE
Hémorragie digestive patente ou occulte, responsable d’une anémie ferriprive. Cette hémorragie est d’autant plus fréquente que la posologie est élevée. - MELENA
Hémorragie digestive patente ou occulte, responsable d’une anémie ferriprive. Cette hémorragie est d’autant plus fréquente que la posologie est élevée. - ANEMIE FERRIPRIVE
- EPISTAXIS
Syndrome hémorragique avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l’aspirine. Elle peut créer un risque hémorragique, en cas d’intervention chirurgicale. - GINGIVORRAGIE
Syndrome hémorragique avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l’aspirine. Elle peut créer un risque hémorragique, en cas d’intervention chirurgicale. - PURPURA
Syndrome hémorragique avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l’aspirine. Elle peut créer un risque hémorragique, en cas d’intervention chirurgicale. - HEMORRAGIE
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE
- URTICAIRE
- ASTHME
- REACTION ANAPHYLACTIQUE
- DOULEUR ABDOMINALE
- DOULEUR AU POINT D’INJECTION
Liée à la voie d’admistration. - REACTION LOCALE
Liée à la voie d’admistration.
- ENFANT
Les flacons d’aspirine injectable ne sont pas adaptés à l’enfant. - GOUTTE
- ULCERE GASTRIQUE(ANTECEDENTS)
Prudence. - ULCERE DUODENAL(ANTECEDENTS)
Prudence. - HEMORRAGIE DIGESTIVE(ANTECEDENT)
Prudence. - INSUFFISANCE RENALE
Prudence. - ASTHME
La survenue de crise d’asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à l’aspirine. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué. - METRORRAGIE
Prudence.
Risque d’augmentation de l’importance et de la durée de règles. - MENORRAGIE
Prudence.
Risque d’augmentation de l’importance et de la durée de règles. - PORT DU STERILET
Prudence. - INTERVENTION CHIRURGICALE
Compte-tenu de l’effet anti-agrégant plaquettaire de l’aspirine, apparaisant dès les très faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical même mineur (ex : extraction dentaire). - FORTES DOSES
Aux fortes doses préconisées en rhumatologie, il est recommandé de surveiller l’apparition de signes de surdosage. En cas de bourdonnements d’oreilles, de baisse de l’acuité auditive et de vertiges, les modalités de traitement devront être réévaluées.
- ULCERE GASTRIQUE
- ULCERE DUODENAL
- HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
- MALADIE HEMORRAGIQUE
Constitutionnelle ou acquise. - RISQUE HEMORRAGIQUE
- GROSSESSE
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’aspirine.
1 / Données cliniques concernant l’aspect malformatif (premier trimestre) :
– aspirine en traitement ponctuel : les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de l’aspirine, prise au cours du premier trimestre.
– aspirine en traitement chronique : il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif de l’aspirine lorsqu’elle est administrée en traitement chronique au delà de 150 mg/j pendant le premier trimestre de la grossesse.
2 / Données cliniques concernant l’aspect foetotoxique (deuxième et troisième trimestres) :
* pendant les 4ème et 5ème mois, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées en traitement bref n’a apparemment révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
* à partir du 6ème mois de la grossesse, l’aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou antiinflammatoires (> ou = 500 mg/prise et par jour), comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer :
– le foetus à :
. une toxicité cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire;
. un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligohydramnios.
– la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement. Cet effet antiagrégant peut se manifester même à très faibles doses.
En conséquence:
– pendant les 5 premiers mois de la grossesse :
. l’aspirine en traitement ponctuel peut être prescrite si besoin,
. par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’aspirine en traitement chronique au delà de 150 mg/j.
– à partir du 6ème mois de la grossesse :
. en dehors d’utilisations cardiologiques ou obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, tout médicament à base d’aspirine est contre-indiquée à partir du 6ème mois. - ALLAITEMENT
L’aspirine passant dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
1 / Associations contre-indiquées :
– Méthotrexate :
L’aspirine est contre-indiquée avec le méthotrexate, si celui-ci est utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine.
– Anticoagulants oraux :
Lorsqu’elle est administrée à doses élevées (> ou = 3 g/j), l’aspirine est contre-indiquée avec les anticoagulants oraux.
2 / Associations déconseillées :
– anticoagulants oraux (pour des doses d’aspirine < 3 g/j chez l'adulte),
– d’autres AINS (pour les doses élevées d’aspirine, soit > ou = 3 g/j chez l’adulte),
– l’héparine,
– la ticlopidine,
– les uricosuriques.
Traitement
L’intoxication est à craindre chez les sujets âgés, et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle) où elle est peut être mortelle.
– Symptômes cliniques :
– Intoxication modérée : bourdonnements d’oreille,
sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées, sont la marque d’un surdosage et peuvent être controlés par la réduction de la posologie.
– Intoxication sévère: fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose
métabolique, coma, collapsus cardiovasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.
– Traitement :
. Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé
. Evacuation rapide du produit ingére par lavage gastrique
. Contrôle de l’équilibre
acidobasique
. Diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale si nécessaire
. Traitement symptomatique.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
– 3 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Posologie usuelle :
– Réservé à l’adulte :
* Douleurs intenses et fièvre :
– La posologie quotidienne maximum est de trois grammes. A titre indicatif : zéro gramme cinq ou un gramme d’aspirine par administration, sans dépasser trois
grammes par jour.
* Affections rhumatismales :
trois à six grammes maximum par jour à répartir en trois ou quatre prises espacées de quatre heures minimum.
.
Posologie particulière :
* Douleurs intenses et fièvre :
– Sujet âgé : la posologie
quotidienne maximum est de deux grammes d’aspirine. A titre indicatif : zéro gramme cinq ou un gramme d’aspirine par administration, sans dépasser deux grammes par jour.
* Affections rhumatismales :
– Sujet âgé : la posologie devra être réduite.
Mode
d’emploi :
– Dissoudre extemporanément le contenu du flacon avec 5 ml d’eau PPI.
– L’administration peut se faire soit en I.M. profonde , soit en I.V. directe, soit en perfusion I.V. à l’aide d’un soluté véhicule (soluté de NaCl, de glucose ou de
sorbitol).
– Il est recommandé d’éviter de mélanger dans la même seringue ce médicament avec d’autres spécialités injectables.
– Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de fièvre ou de douleur. Elles doivent être espacées d’au
moins 4 heures.