TENSIONORME comprimés

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TENSIONORME comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – FT 81 R


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LEO

    Produit(s) : TENSIONORME

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/1/1962
    2. octroi d’AMM 8/7/1974
    3. validation de l’AMM 29/11/1988

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 310374-6

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    24
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 4.04 F

    Prix public TTC : 7.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIHYPERTENSEUR (RESERPINIQUE) ASSOCIE A DIURETIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C02L-A01.
      L’action antihypertensive, progressive et prolongée est obtenue par potentialisation mutuelle des deux principes actifs.
      La réserpine exerce un effet antihypertenseur probablement par déplétion périphérique des stocks de catécholamines. Elle leve ainsi les résistances artérielles périphériques. Cet effet s’accompagne de bradycardie. Parallèlement elle entraine une action sédative et neuroleptique qui semble liée à la déplétion des bio-amines centrales et en rapport avec l’importance des doses administrées.
      Le bendrofluméthiazide diurétique thiazidique exerce un effet antihypertenseur probablement en relation avec la déplétion sodée des parois artérielles. Pharmacologiquement, action au niveau du segment cortical de dilution :
      la diurèse sodée obtenue est proportionnelle à la dose de bendrofluméthiazide administrée dans les limites posologiques comprises entre 2,5 et 10 mg.


    1. hypertension artérielle

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Les effets secondaires sont essentiellement dus au bendrofluméthiazide
    2. TROUBLE DIGESTIF
      effet lié à la réserpine
    3. SIALORRHEE
      effet lié à la réserpine
    4. HYPERSECRETION GASTRIQUE
      effet lié à la réserpine
    5. NAUSEE
      effet lié à la réserpine
    6. VOMISSEMENT
      effet lié à la réserpine
    7. ANOREXIE
      effet lié à la réserpine
    8. DIARRHEE
      effet lié à la réserpine
    9. CONGESTION NASALE
      effet lié à la réserpine a la reserpine
    10. SOMNOLENCE
      effet lié à la réserpine
    11. ASTHENIE
      effet lié à la réserpine
    12. CAUCHEMAR
      effet lié à la réserpine
    13. ANXIETE PARADOXALE
      effet lié à la réserpine
    14. DEPRESSION
      effet lié à la réserpine
    15. LIBIDO(DIMINUTION)
      effet lié à la réserpine
    16. IMPUISSANCE
      effet lié à la réserpine
    17. TROUBLE DE L’EJACULATION
      Effet lié à la réserpine
    18. FLOU VISUEL
      effet lié à la réserpine
    19. DESHYDRATATION
      Avec hypovolémie.
      Justifiant l’arrêt du médicament ou la réduction de la posologie.
    20. NATREMIE(DIMINUTION)
      Justifiant l’arrêt du médicament ou la réduction de la posologie.
    21. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Justifiant l’arrêt du médicament ou la réduction de la posologie.
    22. URICEMIE(AUGMENTATION)
    23. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
    24. DEPLETION POTASSIQUE
      Avec hypokaliémie et alcalose métabolique. Le risque peut être particulièrement grave chez les insuffisants cardiaques traités par les digitaliques, et peut, d’autre part, entraîner des troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointe (pouvant être mortelles), surtout lorsqu’il y a association avec des antiarythmiques du groupe de la quinidine.
    25. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      essentiellement dermatologiques.
    26. FORMULE SANGUINE(ANOMALIE) (EXCEPTIONNEL)
    27. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Les diurétiques thiazidiques peuvent induire une encéphalopathie hépatique. En cas de survenue d’une telle encéphalopathie, le diurétique doit immédiatement être interrompu.
    2. SURVEILLANCE MEDICALE
      Précaution liée à la réserpine :

      surveiller l’état psychologique, surtout en début de traitement.
    3. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Le traitement sera autant que possible suspendu deux à trois semaines avant.
    4. ANTECEDENTS DIGESTIFS
      Prescrire avec prudence aux patients ayant des antécédents d’ulcère gastroduodénal, de colite ulcéreuse ou d’autres troubles gastro-intestinaux, car la réserpine et les substances voisines augmentent la motilité et les sécrétions gastro-intestinales.
    5. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Equilibre hydro-électrolytique :

      * au début du traitement, il est utile de vérifier la natrémie et la kaliémie;

      * en cours de traitement, surveiller notamment la kaliémie chez les sujets cirrhotiques, ou ceux traités par les digitaliques, par les antiarythmiques proches de la quinidine, par les corticoïdes, ou par les laxatifs. De plus, chez les cirrhotiques, il est indispensable de surveiller la natrémie et la fonction rénale;

      * en cas d’hypokaliémie en cours de traitement, un apport complémentaire de potassium ou l’association à un diurétique épargnant du potassium peut être justifié.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficace que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininemie plasmatique inférieure à 25 mg/l soit 220 micromoles/l).
    7. DIABETE
      Contrôler rigoureusement la glycémie, notamment en présence d’hypokaliémie.
    8. GOUTTE
      La tendance aux accès peut être augmentée. Posologie prudente.
    9. ASSOCIATION AUX ANTIHYPERTENSEURS
      Réduire éventuellement la posologie en cas d’association avec un autre antihypertenseur.
    10. SPORTIFS

    1. HYPERSENSIBILITE AUX ALCALOIDES DU RAUWOLFIA
      antécédents d’hypersensibilité
    2. ETAT DEPRESSIF
    3. TENDANCE SUICIDAIRE
    4. IMAO
    5. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    6. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
    7. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    8. GROSSESSE
      L’administration des diurétiques thiazidiques ne se justifie pas dans le traitement de l’h.t.a. gravidique car, elle peut entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec risque d’hypotrophie foetale.
    9. ALLAITEMENT
      à déconseiller fortement

    Traitement

    Les signes de l’intoxication aiguë se manifestent surtout par des désordres hydro-électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie). On peut rencontrer des états de fatigue à des degrs variables, de même que des états confusionnels, des crampes au niveau des
    mollets, une polyurie ou oligurie alllant jusqu’à l’anurie (par hypovolémie). Les premieres mesures consistent à éliminer rapidement le/ou les produits ingérés, puis à assurer la rééquilibration hydro-électrolytique dans un centre spécialisé jusqu’à
    normalisation.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Un à trois comprimés par jour.
    .
    Mode d’Emploi :
    Habituellement, la prise d’un comprimé par jour, le matin, suffit à contrôler une hypertension artérielle non compliquée, sinon on pourra ajuster cette posologie en fonction des
    résultats par paliers d’un demi comprimé jusqu’à la posologie maximale de trois comprimés.
    Les prises seront alors réparties matin et soir.


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