FLAGYL 500 mg ovules
FLAGYL 500 mg ovules
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/4/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – 8823 RP
Forme : OVULES
Etat : commercialisé
Laboratoire : SPECIAProduit(s) : FLAGYL
Evénements :
- mise sur le marché 15/4/1969
- octroi d’AMM 16/7/1973
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 304001-7
1
boîte(s)
10
unité(s)
PVC/PEEvénements :
- agrément collectivités 2/3/1969
- inscription SS 2/3/1969
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 48
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 13.34 F
Prix public TTC : 21.90 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- METRONIDAZOLE 0.50 g
- GLYCERIDES HEMISYNTHETIQUES excipient
- ANTIINFECTIEUX GYNECOLOGIQUE (IMIDAZOLE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : G01A-F01.
Anti-infectieux de la famille des nitro-5-imidazoles.
Spectre antimicrobien :
1 / Espèces habituellement sensibles :
Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº).
* Peptostreptococcus, C. perfringens, C. difficile, Clostridium sp.,
* Bacteroïdes fragilis, Bacteroïdes sp., Prevotella, Fusobacterium, Veilonella.
2 / Espèces résistantes :
Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
* Propionibacterium, Actinomyces, Mobiluncus.
3 / Espèces inconstamment sensibles :
Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
* Bifidobacterium, Eubacterium.
5 / Activité antiparasitaire :
* E. histolytica, T. vaginalis, G. intestinalis.
N.B. : certaines espèces ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
- TROUBLE DIGESTIF (RARE)
Troubles bénins. - NAUSEE (RARE)
- GOUT METALLIQUE (RARE)
- ANOREXIE (RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (RARE)
A type de crampes. - VOMISSEMENT (RARE)
- DIARRHEE (RARE)
- REACTION CUTANEE (EXCEPTIONNEL)
- URTICAIRE (EXCEPTIONNEL)
- BOUFFEE VASOMOTRICE (EXCEPTIONNEL)
- PRURIT (EXCEPTIONNEL)
- GLOSSITE (EXCEPTIONNEL)
- SECHERESSE DE LA BOUCHE (EXCEPTIONNEL)
- CEPHALEE (EXCEPTIONNEL)
- VERTIGE (EXCEPTIONNEL)
- PANCREATITE (EXCEPTIONNEL)
Des cas réversibles de pancréatite. - LEUCOPENIE
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSEModérées, réversibles à l’arrêt.
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE SENSITIVE
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
FORTE DOSERégresse à l’arrêt du traitement.
- COLORATION DE L’URINE
Coloration brun-rougeâtre due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.
- MISE EN GARDE
– Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendant plus de dix jours en ne doit pas être répété plus de de deux à trois fois par an.
– Interrompre le traitement en cas d’ataxie, de vertiges ou de confusion mentale.
– Tenir compte du risque d’aggravation de l’état neurologique chez les malades atteints d’affections neurologiques centrales et périphériques sévères, chroniques ou évolutives.
– Eviter les boissons alcoolisées (effet antabuse). - SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Contrôler la formule leucocytaire en cas d’antécédents de troubles hématologiques, de traitement à fortes doses et/ou prolongé. - GROSSESSE
Chez l’animal, le métronidazole ne s’est pas montré tératogène ou foetotoxique.
Les observations de plusieurs centaines de grossesses exposées au métronidazole au cours du premier trimestre n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif particulier.
L’étude d’effectifs équivalents de patientes traitées au delà du premier trimestre ne met pas en évidence d’effet foetotoxique.
En conséquence, la grossesse ne représente pas une contre-indication à l’utilisation du métronidazole en cas de nécessité. - ALLAITEMENT
Eviter l’administration du métronidazole pendant la lactation, en raison de son passage dans le lait. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de vertiges attachées à l’emploi de ce médicament.
- HYPERSENSIBILITE AUX IMIDAZOLES
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec le disulfirame (l’association au disulfirame peut entraîner des bouffées délirantes ou un état confusionnel).
- INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Vaginites à trichomonas : un ovule par jour par voie vaginale pendant dix jours en association avec un traitement par voie orale.
– Vaginites non spécifiques : un ovule par jour par voie vaginale pendant sept jours en association
avec un traitement par voie orale si nécessaire.
.
Mode d’Emploi :
Il est impératif de traiter simultanément le partenaire, qu’il présente ou non des signes cliniques.
Un traitement par le métronidazole ne doit pas être prescrit pendant plus de dix
jours en ne doit pas être répété plus de deux à trois fois par an.