EQUILIUM 100 mg/2 ml solution injectable (arrêt de commercialisation)
EQUILIUM 100 mg/2 ml solution injectable (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/8/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
nom ancien – TIAPRIDE FUMOUZE INJECTABLE
nom ancien – TOLMETIUM INJECTABLE
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : FUMOUZEProduit(s) : EQUILIUM
Evénements :
- octroi d’AMM 21/5/1982
- publication JO de l’AMM 28/7/1982
- mise sur le marché 15/9/1984
- arrêt de commercialisation 2/1/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 325600-7
12
ampoule(s)
2
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 8/1/1984
- inscription SS 8/1/1984
- inscription liste sub. vénéneuses 4/11/1988
- arrêt de commercialisation 2/1/1997
- radiation SS 1/6/1997
- radiation collectivités 1/6/1997
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 2
ml- TIAPRIDE CHLORHYDRATE 100 mg
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- NEUROLEPTIQUE (BENZAMIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N05A-L03.
-
– Mouvements anormaux de type choréiques
– Algies intenses et rebelles, sensibles aux neuroleptiques.
– Etats d’agressivité et d’agitation, notamment au cours de l’éthylisme chronique.
- SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
Suspendre impérativement le traitement. - FIEVRE
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES– Suspendre le traitement.
– Peut être l’un des éléments du syndrome malin (paleur, hyperthermie, troubles végétatifs) qui a été décrit avec les neuroleptiques. - SEDATION
- SOMNOLENCE
- DYSKINESIE PRECOCE
Cède à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique. - TORTICOLIS SPASMODIQUE
Cède à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique. - CRISE OCULOGYRE
Cède à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique. - TRISMUS
Cède à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique. - SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
Cède partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques. - DYSKINESIE TARDIVE
Condition(s) Favorisante(s) :
USAGE PROLONGELes antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
- IMPUISSANCE
- FRIGIDITE
- AMENORRHEE
- GALACTORRHEE
- GYNECOMASTIE
- PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
- POIDS(AUGMENTATION)
Peut être importante.
- MISE EN GARDE
En cas d’hyperthermie, il est impératif de suspendre Equilium.
Cette hyperthermie peut, en effet, être l’un des éléments du syndrome malin (paleur, hyperthermie, troubles végétatifs) qui a été décrit avec les neuroleptiques, bien qu’aucun cas n’ait été relaté en cours de traitement par Equilium. Cette précaution doit surtout être observée lorsque le produit est employé à fortes doses (traitement de l’éthylisme). - CONDUCTEURS DE VEHICULES
- UTILISATEUR DE MACHINE
- EPILEPSIE
Surveillance renforcée en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. - SUJET AGE
En raison de leur importante sensibilité (sédation, hypotension). - AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
En raison des modifications hémodynamiques, en particulier l’hypotension. - INSUFFISANCE RENALE
Risque de surdosage. - MALADIE DE PARKINSON
- GROSSESSE
Bien que les études de tératogénèse n’aient pas fait apparaître de toxicité fotale, la prudence commande de s’abstenir de sa prescription au cours des premiers mois de la grossesse.
Traitement
Syndrome parkinsonien gravissisme, coma.
Traitement symptomatique en milieu spécialisé.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Mouvements anormaux : 3 à 8 comprimés par jour en fonction de l’intensité des symptômes.
Algies : 2 à 4 comprimés par jour. Le cas échéant devant la sévérité des algies : 2 à 6 ampoules IM par jour.
Etats d’agressivité : en général 2
à 4 comprimés par jour.
.
Ces posologies peuvent être dépassées, en particulier dans l’éthylisme.
Dans le cas particulier du délirum ou du pré-délirium : 4 à 12 ampoules par 24 heures, par voie IM ou IV réparties en injections toutes les 4 à 6 heures.
Cette posologie peut être dépassée et dans certains cas de délirium, une posologie de 36oo mg/24 heures et de 16oo mg/24 heures pendant 7 jours a été utilisée.
.
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Mode d’Emploi :
Une perfusion intraveineuse doit pouvoir être installée rapidement au cas
ou un remplissage vasculaire est nécessaire (hypovolémie).
Le malade doit pouvoir être mobilisé rapidement et pouvoir être placé en décubitus dorsal dans l’éventualité d’une hypotension artérielle.
Les changements de position du patient doivent être
effectuées avec précaution en raison du risque d’hypotension orthostatique.