GENTOPTINE collyre (arrêt de commercialisation)

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GENTOPTINE collyre (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – G 500


    Forme : COLLYRE EN SOLUTION

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : ALLERGAN FRANCE S.A.

    Produit(s) : GENTOPTINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 28/6/1982
    2. publication JO de l’AMM 30/7/1982
    3. mise sur le marché 15/6/1983
    4. arrêt de commercialisation 2/1/1993
    5. rectificatif d’AMM 12/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325751-5

    1
    flacon(s)
    5
    ml
    verre jaune

    Evénements :

    1. agrément collectivités 10/6/1983
    2. inscription SS 10/6/1983
    3. arrêt de commercialisation 2/1/1993
    4. radiation SS 20/3/1996
    5. radiation collectivités 24/3/1996


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : compte-gouttes

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
    jour(s)

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE ANTIBIOTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01A-A11.

      SPECTRE DÂACTIVITE ANTI-BACTERIENNE DE LA GENTAMICINE

      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

      streptocoques, entérocoques : S < ou égal à 250 mg/1 et
      R > 500 mg/l

      autres bactéries : S < ou égal à 4 mg/1 et R > 8 mg/1

      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dÂinformations sur la prévalence de la résistance locale,surtout pour le traitement dÂinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quÂune orientation
      sur les probabilités de la sensibilité dÂune souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espècebactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
      Catégories Fréquence de résistance acquise en France
      (> 10%) (valeurs extrêmes)

      ESPECES SENSIBLES

      Aérobies à Gram positif

      Corynebacterium
      Cisteria monocytogenes
      Staphylococcus méti-S
      Ttaphylococcus méti-R* 40 – 60 %
      * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de lÂensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

      Aérobies à Gram négatif

      Acinetobacter (essentiellementAcinetobacter 50 – 75 %
      baumannii)
      Branhamella catarrhalis
      Campylobacter
      Citrobacter fieundii
      Citrobacter koseri
      Enterobacter aerogenes 40 – 70 %
      Enterobacter cloacae 0- 15%
      Escherichia coli
      Francisella
      Haemophilus influenzae
      Klebsiella 0 -10%
      Morganella morganii
      Proteus mirabilis 0 – 20 %
      Proteus vulgaris
      Pseudomonas aeruginosa 5 – 40 %
      Salmonella
      Serratia 5-30%
      Shigella
      Yersinia

      Autres
      Bartonella
      ESPECES MODEREMENT SENSIBLES
      (in vitro de sensibilité intermédiaire)

      Aérobies à Gram négatif
      Pasteurella

      ESPECES RESISTANTES

      Aérobies à Gram positif
      Entérocoques* *

      ** Dans certaines indications, la gentamicine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêta-lactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à la gentamicine (5 – 20 % des souches).

      Nocardia asteroïdes
      streptococcus

      Aérobies à Gram négatif
      Alcaligenes denitrificans
      Burkholderia
      Flavobacterium sp
      Providencia stuartii
      Stenotrophomonas maltophilia

      Anaérobies
      Bactéries anaérobies strictes

      Autres
      Chlamydia
      Mycoplasmes
      Rickettsies

      Remaroue : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de la gentamicine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier lÂactivité de lÂantibiotique et sur la stabilité du produit in situ.


    1. ELLES PROCEDENT DE L’ACTIVITE ANTIBACTERIENNE ET DES CARACTERISTIQUES PHARMACOCINETIQUES DE LA GENTAMICINE. ELLES TIENNENT COMPTE A LA FOIS DES ETUDES CLINIQUES AUXQUELLES A DONNE LIEU LE MEDICAMENT ET DE SA PLACE DANS L’EVENTAIL DES PRODUITS ANTIBACTERIENS ACTUELLEMENT DISPONIBLES.
      ELLES SONT LIMITEES AU TRAITEMENT LOCAL:
      -DES INFECTIONS SEVERES DES STRUCTURES EXTERNES DE L’OEIL ET DE SES ANNEXES DUES A DES GERMES SENSIBLES, EN PARTICULIER:
      .CONJONCTIVITES BACTERIENNES .KERATOCONJONCTIVITES BACTERIENNES .ULCERES ET ABCES DE LA CORNEE, KERATITES BACTERIENNES .BLEPHARITES ET BLEPHARO-CONJONCTIVITES .CHALAZIONS INFECTES ET ORGELETS .MEIBOMITES AIGUES .DACRYOCYSTITES.
      -DES COMPLICATIONS INFECTIEUSES:
      .DES CORPS ETRANGERS DE LA CORNEE OU DE LA CONJONCTIVE .DES TRAUMATISMES DUS A UN AGENT PHYSIQUE OU CHIMIQUE .DE LA CHIRURGIE OCULAIRE (EN PARTICULIER DANS LES INTERVENTIONS A GLOBE OUVERT ET DANS LES GREFFES DE LA CORNEE…)

    1. INTOLERANCE LOCALE
      QUELQUES CAS D’INTOLERANCE LOCALE ONT ETE RAPPORTES, SOIT SOUS LA FORME D’IRRITATION PASSAGERE LORS DE L’INSTILLATION, SOIT SOUS LA FORME DE REACTIONS ALLERGIQUES PUREMENT LOCALES.
    2. REACTION ALLERGIQUE
      -LA POSSIBILITE DE REACTIONS ALLERGIQUES CROISEES A ETE ENVISAGEE NOTAMMENT AVEC LA NEOMYCINE.
      -LES REACTIONS ALLERGIQUES RENDENT NECESSAIRE L’INTERRUPTION DU TRAITEMENT QUI AMENE LEUR DISPARITION.
      -AUCUN CAS D’EFFET SECONDAIRE GENERAL N’A ETE RAPPORTE.

    1. RECOMMANDATION
      -NE PAS EMPLOYER A TITRE PREVENTIF (RISQUE DE SELECTION DE SOUCHES RESISTANTES).

      -SI L’AMELIORATION SOUS TRAITEMENT N’EST PAS RAPIDE, OU EN CAS DE TRAITEMENT PROLONGE, IL EST RECOMMANDE D’INSTAURER UNE SURVEILLANCE MEDICALE REGULIERE COMPORTANT DES CONTROLES BACTERIOLOGIQUES AVEC ETUDE DE LA SENSIBILITE DU GERME, POUR DEPISTER UNE RESISTANCE A LA GENTAMICINE ET EVENTUELLEMENT ADAPTER LE TRAITEMENT.

      -LE COLLYRE NE DOIT PAS ETRE EMPLOYE EN INJECTIONS PERI OU INTRA OCULAIRES.

      -NE PAS UTILISER AU DEL DE 15 JOURS APRES OUVERTURE DU FLACON.

    1. HYPERSENSIBILITE
      A L’UN DES COMPOSANTS

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :

    INSTILLATION D’UNE OU DEUX GOUTTES DE COLLYRE, 3 A 8 FOIS PAR JOUR
    EN MOYENNE, DANS LE CUL-DE-SAC CONJONCTIVAL INFERIEUR DE L’OEIL
    TRAITE.

    .
    .
    Posologie Particulière:

    DANS LE TRAITEMENT INITIAL DES INFECTIONS LES PLUS SEVERES, LA
    POSOLOGIE PEUT ETRE AUGMENTEE, LE PRODUIT PEUT ETRE INSTILLE TOUTES
    LES HEURES PENDANT LES PREMIERS JOURS SOUS CONTROLE MEDICAL.

    LA POSOLOGIE SERA REDUITE, PAR LA SUITE, EN FONCTION DE L’EVOLUTION
    CLINIQUE.

    LA DUREE DU TRAITEMENT EST EN MOYENNE DE CINQ A DOUZE JOURS ET
    PEUT ETRE ALLONGEE DANS CERTAINS CAS.


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