CODOTUSSYL ADULTES solution buvable

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CODOTUSSYL ADULTES solution buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 27/1/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : WYETH-LEDERLE

    Produit(s) : CODOTUSSYL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 14/4/1970
    2. octroi d’AMM 5/9/1974
    3. publication JO de l’AMM 31/3/1976
    4. validation de l’AMM 2/2/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326322-0

    1
    flacon(s)
    150
    ml
    verre

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    grand public

    Prix Pharmacien HT : 25.91 F

    Prix public TTC : 43 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    • PHOLCODINE 0.133 g
      Une cuillère à café (5 ml) contient 6.7 mg de pholcodine

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-A08.
      Pholcodine : dérivé morphinique antitussif d’action centrale. Son action dépressive sur les centres respiratoires est moindre que celle de la codéine.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La pholcodine est complètement absorbée après administration orale.
      L’élimination s’effectue principalement dans les urines et 30 à 50 % de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée.

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes de l’adulte et de l’enfant de plus de 15 ans.
    2. TOUX SECHE

    1. CONSTIPATION
    2. SOMNOLENCE
    3. VERTIGE
    4. NAUSEE
    5. VOMISSEMENT
    6. BRONCHOSPASME
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE

    1. MISE EN GARDE
      – Teneur en alcool :

      Attention le titre alcoolique de ce médicament est de 27.6% (V/V) soit 1.1 g d’alcool par cuillère à café.

      – Toux :

      Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire sont à respecter.

      Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à un antitussif.

      Avant d’administrer un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

      Si la toux résiste à un antitussif administré une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
    2. ALCOOL
      La prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    3. DIABETE
      En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose (1.75 g par cuillère à café).
    4. GROSSESSE
      Il n’y a pas d’étude de tératogenèse disponible chez l’animal.

      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.

      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de pholcodine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

      En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la pholcodine pendant la grossesse.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

      Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.

      Il est préférable de commencer ce traitement le soir.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    3. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    4. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
    5. ALLAITEMENT
      La pholcodine passe dans le lait maternel ; avec la codéine, quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, et par extrapolation avec la codéine, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Ce médicament est généralement déconseillé en association avec :
      – l’alcool,
      – les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l’alcool,
      – les dépresseurs du SNC,
      – les IMAO non sélectifs,
      – l’insuline,
      – la metformine,
      – les sulfamides hypoglycémiants,
      – le thalidomide.

    Signes de l’intoxication :

    1. COMA
    2. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    3. CRISE CONVULSIVE

    Traitement

    Traitement symptomatique :
    – en cas de dépression respiratoire : naloxone, assistance respiratoire;
    – en cas de convulsions : benzodiazépines.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de quinze ans.
    Une cuillère à café (cinq millilitres) contient six milligrammes sept de pholcodine.
    Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où
    survient la toux.
    En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant de la pholcodine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de pholcodine à ne pas dépasser est de quatre vingt dix milligrammes chez l’adulte.
    La posologie usuelle est
    de :
    – chez l’adulte et l’enfant de plus de quinze ans : une à deux cuillères à café par prise, à renouveler en cas de besoin au bout de quatre heures, sans dépasser douze cuillères à café par jour;
    – chez le sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique
    : la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    Les prises devront être espacées de quatre heures au minimum.


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