TOPLEXIL gélules (arrêt de commercialisation)

Donnez-nous votre avis

TOPLEXIL gélules (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/8/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – SPECIA 158 B


    Forme : GELULES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : THERAPLIX

    Produit(s) : TOPLEXIL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/10/1969
    2. octroi d’AMM 2/7/1973
    3. arrêt de commercialisation 1/11/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 310720-1

    1
    tube(s)
    24
    unité(s)
    vert/blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 22/4/1969
    2. agrément collectivités 27/4/1969


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF NON OPIACE ASSOCIE A UN EXPECTORANT (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05F-B02.
      L’oxomémazine, antihistaminique antitussif par action sur les récepteurs H1 centraux et périphériques : effets sédatifs et atropiniques.
      Paracétamol : antipyrétique et analgésique.
      Benzoate de sodium : stimulant des sécrétions bronchiques.
      Guaifénésine : antiseptique des voies respiratoires.


    1. Utilisé dans le traitement symptomatique des toux non productives gênantes, en particulier allergiques et irritatives, en l’absence d’activité spécifique actuellement démontrée.

    1. SOMNOLENCE
    2. HYPERVISCOSITE DES SECRETIONS BRONCHIQUES
    3. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    4. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
    5. CONSTIPATION
    6. RETENTION D’URINE
    7. CONFUSION MENTALE
    8. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Chez le sujet âgé, chez l’enfant et le nourrisson.
    9. INTOLERANCE DIGESTIVE
    10. DYSKINESIE TARDIVE (RARE)
      Certains cas de dyskinésies tardives ont été décrits après administration prolongée de certains antihistaminiques phénothiaziniques.
    11. LEUCOPENIE (RARE)
    12. AGRANULOCYTOSE (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire sont à respecter.

      Avant de commencer un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement étiologique propre, notamment asthme, dilatation des bronches, vérification d’obstacles intrabronchiques, cancer, affections endobronchiques, insuffisance ventriculaire gauche quelle que soit l’étiologie, embolie pulmonaire, toux cardiaque ; et si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
    2. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Risque de somnolence, surtout en début de traitement.
    3. UTILISATEUR DE MACHINE
      Risque de somnolence, surtout en début de traitement.
    4. BOISSONS ALCOOLISEES
      L’absorption d’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    5. MORT SUBITE DU NOURRISSON
      Dans la mesure ou les dérivés phénothiaziniques et par extension l’oxomémazine ont été considérés comme d’hypothétiques facteurs de risque dans la survenue de mort subite du nourrisson, il est recommandé de ne pas utiliser chez les enfants à risque âgés de moins d’un an (enfants victimes d’un épisode de mort subite rattrapée ou bien frères et soeurs d’enfants décédés de mort subite inexpliquée).
    6. GROSSESSE
      Les résultats des études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène et ne permettent pas de préjuger l’absence d’un effet malformatif dans l’espèce humaine. Toutefois, par mesure de prudence, ne pas prescrire cette association chez la femme enceinte ou susceptible de l’être.
    7. ALLAITEMENT
      Aux doses contenues dans le toplexil, l’oxomémazine n’est pas retrouvée dans le lait maternel.

    1. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Quel que soit son degré (en raison de la nécessité de respecter la toux pour éviter l’encombrement bronchique).
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE

    Traitement

    * lié à l’oxomémazine :
    – Signes chez l’enfant : signes dominants : comportent de l’excitation avec agitation, hallucinations, ataxie, incoordination, athétose et convulsions. Ces dernières surviennent par intermittence, tremblements et mouvements
    athétosiques peuvent en être le prodrome.
    Pupilles fixes et dilatées, rougeur des téguments (face) et hyperthermie sont des signes fréquents qui rapellent l’intoxication atropinique. La phase terminale s’accompagne d’un coma qui s’aggrave avec un
    collapsus cardiorespiratoire ; la mort peut survenir dans un délai de 2 à 98 heures.
    – Signes chez l’adulte :
    Le tableau est différent : la dépression et le coma peuvent précéder une phase d’excitation et de convulsions. Fièvre et rougeur des téguments
    sont plus rares.
    Traitement : symptomatique ; éventuellement respiration assistée ou artificielle ; anticonvulsivants.
    * lié au paracétamol :
    Le paracétamol en surdosage massif provoque une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète
    et irréversible. Les signes cliniques se manifestent généralement dans les 24 premières heures. Le traitement étiologique doit être entrepris dans les heures qui suivent l’absorption. Toute notion d’intoxication aiguë impose un transfert immédiat en
    milieu spécialisé. Les signes biologiques d’atteinte hépatique peuvent apparaître plus tardivement.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Adultes : 2 à 6 gélules par jour, en 2 ou 3 prises.
    En cas de toux à prédominance nocturne, renforcer la dose le soir.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours).


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts