CALCIPARINE SOUS-CUTANEE 25 000 UI/ml sol inj

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CALCIPARINE SOUS-CUTANEE 25 000 UI/ml sol inj

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SANOFI PHARMA

    Produit(s) : CALCIPARINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/1/1967
    2. publication JO de l’AMM 26/4/1967
    3. octroi d’AMM 4/5/1970
    4. validation de l’AMM 20/6/1986

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 301678-6

    2
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 8/6/1967
    2. agrément collectivités 27/4/1969


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 2 seringues

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 21.45 F

    Prix public TTC : 32.70 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 552435-7

    10
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 27/4/1969


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 10 seringues

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 96.90 F

    Conditionnement 3

    Numéro AMM : 556709-4

    50
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 1/12/1996


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 50 seringues

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITHROMBOTIQUE (HEPARINIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B01A-B01.
      D’action immédiate.
      L’association héparine-cofacteur(antithrombine III) confère à l’ensemble une activité anticoagulante particulièrement représentée par une neutralisation de la thrombine. De plus l’activité anti-thrombine III potentialisée par l’héparine inhibe le facteur X activé et réduit toutes les réactions d’activation de la coagulation sous l’influence de la thrombine (activation des facteurs V, VIII, XIII). Il en résulte une activité anticoagulante dont l’importance dépend de l’héparinémie d’une part et, d’autre part, de l’activité thrombinique endogène du malade.


    1. Prévention et traitement de la maladie thrombo-embolique et des états thrombogènes.

    1. REACTION ALLERGIQUE
      Les manifestations allergiques à l’héparine (phénomènes généraux, accidents généraux) sont devenues rarissimes par suite de progrès réalisés dans la purification de ce médicament.
      Dans certains cas leur existence doit conduire à un arrêt total du traitement.
    2. HEMATOME AU POINT D’INJECTION
      L’administration par voie sous cutanée peut entraîner l’apparition de petits hématomes au point d’injection. L’importance et la fréquence de ces derniers sont majorés par le non respect de la technique d’injection préconisée et l’emploi d’un materiel d’injection inadéquat.
    3. NODULE SOUS-CUTANE
      Dans certains cas, on peut noter, au niveau des points d’injection, la création de nodules fermes qui ne traduisent pas un enkystement de l’héparine administrée mais une réaction inflammatoire. Ces nodules disparaissent au bout de quelques jours d’évolution et ne doivent pas constituer un motif d’arrêt du traitement.
    4. HEMORRAGIE
    5. THROMBOPENIE
      Isolées ou sévères.
    6. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    7. EOSINOPHILIE
    8. OSTEOPOROSE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    9. ALOPECIE (EXCEPTIONNEL)
    10. PRIAPISME (EXCEPTIONNEL)
    11. HYPOALDOSTERONISME (EXCEPTIONNEL)
      Avec hyperkaliémie et/ou acidose métabolique ,rapporté chez des patients à risque ( diabétiques,insuffisants rénaux).

    1. REACTION IMMUNO-ALLERGIQUE
      Mise en garde :

      des observations rares mais graves de thrombopénies sévères associées à des thromboses artérielles ou veineuses ont été rapportées. Ces accidents de nature immuno-allergique probable surviennent vers le 10ème jour du traitement (avec des extrêmes allant du 6ème au 25ème jour). Les complications thrombotiques sont habituellement inaugurables et comtemporaines de la thrombopénie.

      L’aggravation de la thrombose motivant le traitement héparinique ou la survenue d’accidents thrombotiques dans d’autres territoires artériels ou veineux chez un malade efficacement anticoagulé doit faire discuter ce diagnostic et faire pratiquer une numération plaquettaire.
    2. THROMBOPENIE
      La notion de thrombopénie à l’héparine dans les antécédents n’est pas une contre-indication formelle, si le délai écoulé est supérieur à 3 mois, mais elle justifie certaines précautions (test d’agrégation in vitro) et la surveillance quotidienne des plaquettes).
    3. TRAITEMENT PROLONGE
      En cas de traitement prolongé de plusieurs mois et avec des doses élevées, surveiller un éventuel retentissement osseux.
    4. TRAUMATISME
      Prudence chez les malades ambulatoires, susceptibles d’être soumis à un traumatisme.
    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    6. INSUFFISANCE RENALE
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE
    8. ULCERE DIGESTIF(ANTECEDENTS)
      Ou toute autre lésion organique susceptible de saigner.
    9. MALADIE VASCULAIRE DE LA CHORIORETINE
    10. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Pratiquer régulièrement une numération plaquettaire pour dépister la survenue d’une éventuelle thrombopénie.
    11. GROSSESSE
      L’héparine ne traverse pas le placenta ; aucune malformation ni foetotoxicité n’a été décrite dans l’espèce humaine. Néanmoins, une prudence particulière s’impose en raison des risques hémorragiques utéroplacentaires, particulièrement au moment de l’accouchement. Si une anesthésie péridurale est envisagée, il convient dans la mesure du possible de suspendre le traitement héparinique.
    12. ALLAITEMENT
      L’héparine n’étant pas excrétée dans le lait maternel, l’allaitement n’est pas déconseillé.

    1. MALADIE HEMORRAGIQUE
      (ou tendances hémorragiques) Dues en particulier à des déficits des facteurs de la coagulation (thrombopénie, hypofibrinogénémie, hémophilie…) et/ou à des troubles de la perméabilité vasculaire (purpuras…) à l’exception de celles traduisant une coagulopathie de consommation.
    2. ALLERGIE A L’HEPARINE
    3. ULCERE GASTRIQUE
      Et toute lésion hémorragique en période d’activité.
    4. ULCERE DUODENAL
      Et toute lésion hémorragique en période d’activité.
    5. ENDOCARDITE BACTERIENNE AIGUE
    6. INTERVENTION NEUROCHIRURGICALE
      Période post-opératoire après chirurgie du cerveau et de la moelle épinière.
    7. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL HEMORRAGIQUE

    Traitement

    Le surdosage a pour conséquence d’entraîner un accroissement de l’hypocoagulabilité qui lui est proportionnel. Le risque hémorragique est proportionnel au niveau d’hypocoagulabilité et dépend de l’intégrité vasculaire de chaque malade. L’activité
    anticoagulante de l’héparine peut être à tout moment neutralisée par l’administration intraveineuse lente de protamine. La quantité de protamine à administrer n’est pas celle qui correspond à la quantité d’héparine injectée puisqu’une partie de celle-ci
    a subi une neutralisation. Par ailleurs, cette quantité de sulfate de protamine varie en fonction du temps qui sépare l’injection héparinique du moment ou l’on désire faire la neutralisation.
    Enfin l’injection de protamine réalisée pour neutraliser
    l’activité héparinique peut être renouvelée toutes les 2 ou 3 heures, jusqu’à la 12ème heure, si le moment de la neutralisation est tel que la résorption totale de l’héparine administrée n’est pas terminée.
    En règle générale et pour les posologies
    habituellement utilisées à titre curatif chez l’adulte, on peut injecter par voie intraveineuse 3ml (3 000 uah) de protamine si la neutralisation est faite dans les 6 premières heures qui suivent l’injection et 2ml si la neutralisation est faite au-delà
    des 6 premières heures.
    1 mg (= 100 uah) de protamine neutralise 100 ui d’héparine.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Accidents thrombo-emboliques en cours ou imminents :
    1ère injection : dose probatoire standard (0,1 millilitres pour 10 kilogrammes de poids).
    5 à 7 heures après : réalisation d’un temps de Howell ou de temps de céphaline activée
    sur plasma citrate pour contrôler si la dose probatoire est adaptée (il doit être double ou triple du temps du témoin); 2ème injection : 12 heures après la première injection dose probatoire modifiée ou non suivant le contrôle.
    jours suivants:
    Une
    injection sous-cutanée toutes les 12 heures de la dose retenue pour la 2ème injection du 1er jour un nouveau contrôle est pratique 5 à 7 heures après une injection tous les 3 ou 4 jours jusqu’à la mise en évidence d’un accroissement important de
    l’hypocoagulabilité traduisant l’atténuation de la thrombophilie le traitement après réajustement de la posologie sera poursuivi en tenant compte de l’évolution clinique.
    .
    Mode d’Emploi:
    Administration par voie sous-cutanée stricte : ne pas injecter
    par voie intra-musculaire.
    L’injection doit être réalisée dans le tissu cellulaire sous-cutané de la ceinture abdominale antéro-latérale et postéro-latérale, tantôt à droite, tantôt à gauche.
    L’aiguille doit être introduite perpendiculairement et non
    tangentiellement, dans l’épaisseur d’un pli cutané réalisé entre le pouce et l’index de l’opérateur. Le pli doit être maintenu durant toute la durée de l’injection.
    Surseoir à l’injection si l’introduction de l’aiguille a determiné une douleur vive, ce
    qui traduirait l’atteinte d’un vaisseau. Dans ce cas retirer l’aiguille et pratiquer l’injection du côté opposé.


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