HEPARINE CALCIQUE FOURNIER 25000 UI/ml sol inj (arrêt de commercialisation)

Donnez-nous votre avis

HEPARINE CALCIQUE FOURNIER 25000 UI/ml sol inj (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/8/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : BELLON

    Produit(s) : HEPARINE FOURNIER

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 23/3/1973
    2. mise sur le marché 5/9/1973
    3. publication JO de l’AMM 21/10/1973
    4. validation de l’AMM 1/12/1986
    5. arrêt de commercialisation 16/9/1991

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 314098-3

    1
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 15/3/1983
    2. radiation SS 4/9/1991
    3. arrêt de commercialisation 16/9/1991


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel complémentaire : 1 seringue

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 552169-5

    25
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 23/3/1973
    2. agrément collectivités 15/3/1983
    3. arrêt de commercialisation 16/9/1991


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel complémentaire : 25 seringues

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 254.57 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITHROMBOTIQUE (HEPARINIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B01A-B01.
      L’association héparine-cofacteur (antithrombine III) confère à l’ensemble une activité anticoagulante particulièrement representée par une neutralisation de la thrombine. De plus, l’activité antithrombine III potentialisée par l’héparine inhibe le facteur X activé et réduit toutes les réactions d’activation de la coagulation sous l’influence de la thrombine (activation des facteurs V, VIII, XIII). Il en résulte une activité anticoagulante dont l’importance dépend de l’héparinémie d’une part et, d’autre part de l’activité thrombinique endogène du malade.


    1. Traitement d’attaque et d’entretien de la maladie thrombo-embolique et des états thrombogènes.

    1. REACTION ALLERGIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Les manifestations allergiques à l’heparine (phénomènes généraux accidents cutanés) sont devenues rarissimes par suite de progrès réalisés dans la purification de ce médicament.
      Dans certains cas leur existence doit conduire à un arrêt total du traitement.
    2. HEMATOME AU POINT D’INJECTION
      L’administration par voie sous-cutanée peut entraîner quelques effets secondaires aux points d’injection représentés par de petits hématomes locaux dont l’importance et la fréquence sont majorées par le non-respect de la technique d’injection préconisée, et l’emploi d’un matériel d’injection inadéquat. Dans certains cas on peut noter, au niveau des points d’injection, la création de nodules fermés qui ne traduisent pas un enkystement de l’héparine administrée, mais une réaction inflammatoire. Ces nodules disparaissent spontanément au bout de quelques jours d’évolution et ne doivent pas constituer un motif d’arrêt du traitement.
    3. HEMORRAGIE
    4. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    5. EOSINOPHILIE
      Hyperéosinophilie.
    6. OSTEOPOROSE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    7. THROMBOPENIE
      Thrombopénies isolées.
      Des observations rares mais graves de thrombopénies sévères associées à des thromboses artérielles ou veineuses ont été rapportées. Ces accidents de nature immuno-allergique probable surviennent vers le 10ème jour du traitement (avec des extrêmes allant du 6ème au 25ème jour). Les complications thrombotiques sont habituellement inaugurables et comtemporaines de la thrombopénie.
      L’aggravation de la thrombose motivant le traitement héparinique ou la survenue d’accidents thrombotiques dans d’autres territoires artériels ou veineux chez un malade efficacement anticoagulé doit faire discuter ce diagnostic et faire pratiquer une numération plaquettaire.
    8. ALOPECIE (EXCEPTIONNEL)
    9. PRIAPISME (EXCEPTIONNEL)
    10. HYPOALDOSTERONISME (EXCEPTIONNEL)
      Avec hyperkaliémie et/ou acidose métabolique ,rapporté chez des patients à risque ( diabétiques,insuffisants rénaux).

    1. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
      La notion de thrombopénie à l’héparine dans les antécédents n’est pas une contre-indication formelle, si le délai écoulé est supérieur à 3 mois, mais elle justifie certaines précautions (test d’agrégation in vitro et la surveillance quotidienne des plaquettes).
    2. TRAITEMENT PROLONGE
      En cas de traitement prolongé de plusieurs mois et avec des doses élevées, surveiller un éventuel retentissement osseux.
    3. TRAITEMENT AMBULATOIRE
      Prudence chez les malades ambulatoires, susceptibles d’être soumis à un traumatisme.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    5. INSUFFISANCE RENALE
    6. HYPERTENSION ARTERIELLE
    7. ULCERE DIGESTIF(ANTECEDENTS)
      Et toute autre lésion organique susceptible de saigner.
    8. MALADIE VASCULAIRE DE LA CHORIORETINE
    9. GROSSESSE
      L’héparine ne traverse pas le placenta ; aucune malformation ni foetotoxicité n’a été décrite dans l’espèce humaine. Néanmoins, subsistent les risques obstétricaux liés à l’hypocoagulabilité maternelle.
    10. ALLAITEMENT
      L’héparine n’étant pas excrétée dans le lait maternel, l’allaitement n’est pas déconseillé.

    1. MANIFESTATIONS HEMORRAGIQUES
      Ou tendances hémorragiques, dues en particulier à des déficits des facteurs de la coagulation (thrombopénie, hypofibrinogénémie, hémophilie…) et/ou à des troubles de la perméabilité vasculaire (purpuras), à l’exception de celles traduisant une coagulopathie de consommation.
    2. ALLERGIE A L’HEPARINE
    3. ULCERE GASTRODUODENAL
      Ou toute lésion hémorragique en période d’activité.
    4. ENDOCARDITE BACTERIENNE AIGUE
    5. PERIODE POST-OPERATOIRE
      Après chirurgie du cerveau et de la moelle épinière.
    6. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL HEMORRAGIQUE
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association déconseillée avec les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, la ticlopidine.

    Traitement

    Le surdosage a pour conséquence d’entraîner un accroissement de l’hypocoagulabilité qui lui est proportionnel. Le risque hémorragique est, bien entendu proportionnel au niveau d’hypocoagulabilité et dépend de l’intégrité vasculaire de chaque
    malade.
    L’activité anticoagulante de l’héparine peut être à tout moment neutralisée par l’administration intraveineuse lente de sulfate de protamine. La quantité de sulfate de protamine à administrer n’est pas celle qui correspond à la quantité
    d’héparine injectée puisqu’une partie de celle-ci a subi une neutralisation. Par ailleurs, cette quantité de protamine varie en fonction du temps qui sépare l’injection héparinique du moment ou l’on désire faire la neutralisation.
    Enfin, l’injection de
    protamine réalisée pour neutraliser l’activité héparinique peut être à renouveler toutes les 2 ou 3 heures jusqu’à la 12ème heure, si le moment de la neutralisation est tel que la résorption totale de l’héparine administrée n’est pas terminée.
    En règle
    générale et pour les posologies habituellement utilisées à titre curatif chez l’adulte, on peut injecter par voie intraveineuse 3ml (3 000 uah) de protamine si la neutralisation est faite dans les 6 premières heures qui suivent l’injection et 2ml si la
    neutralisation est faite au-delà des 6 premières heures.
    1 mg (= 100 uah) de protamine neutralise 100 ui d’héparine.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    .
    .
    Posologie Particulière:
    Accidents thrombo-emboliques en cours ou imminents :
    – Premier jour:
    * 1ère injection: dose probatoire standard (0,1 millilitres soit 2 500 ui pour 10 kilogrammes de poids).
    5 à 7 heures après: réalisation d’un temps de Howell
    ou temps de céphaline active sur plasma citrate, pour contrôler si la dose probatoire est adaptée (il doit être double ou triple du temps du témoin).
    * 2ème injection: 12 heures après la première injection dose probatoire modifiée ou non suivant le
    contrôle.
    – Jours suivants:
    une injection sous-cutanée toutes les 12 heures, de la dose retenue pour la 2ème injection du premier jour .
    Un nouveau contrôle est pratiqué 5 à 7 heures après une injection tous les 3 ou 4 jours jusqu’à mise en évidence
    d’un accroissement important de l’hypocoagulabilité traduisant l’atténuation de la trombophilie.
    Le traitement après réajustement de la pososlogie sera poursuivi en tenant compte de l’évolution clinique.
    .
    .
    Mode d’Emploi:
    L’injection sous-cutanée doit
    être réalisée, de préférence chez le patient en décubitus, dans le tissu cellulaire sous-cutané de la ceinture abdominale antéro-latérale, alternativement du côté droit et du côté gauche.
    L’aiguille doit être introduite perpendiculairement et non
    tangentiellement, dans l’épaisseur d’un pli cutané réalisé entre le pouce et l’index de l’opérateur. Le pli doit être maintenu durant toute la durée de l’injection.
    Surseoir à l’injection si l’introduction de l’aiguille a déterminé une douleur vive, ce
    qui traduirait l’atteinte d’un vaisseau. Dans ce cas retirer l’aiguille et pratiquer l’injection du côté opposé.
    .
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique:
    Ne pas associer à d’autres médicaments dans le même flacon de perfusion.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts