APACEF 1 g IV poudre et solvant pour solution injectable (Hôp)

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APACEF 1 g IV poudre et solvant pour solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/5/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – ICI 156834
    nom ancien – YM09330


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ZENECA PHARMA

    Produit(s) : APACEF

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/12/1984
    2. publication JO de l’AMM 23/2/1985
    3. mise sur le marché 10/5/1985
    4. rectificatif d’AMM 14/10/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 554910-4

    25
    ampoule(s) de solvant
    5
    ml
    verre

    25
    flacon(s) de poudre
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 29/1/1985
    2. agrément collectivités 8/8/1985


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 7
    jour(s)

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 66.18 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-A14.
      Antibiotique antibactérien de la famille des bêta-lactamines du groupe des céphalosporines de 3e génération.
      Ð Spectre d’activité antibactérienne :
      – Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 4 mg/l) : Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (S).
      Staphylocoques méti-S, streptocoques, Streptococcus pneumoniae péni-S, Neisseria gonorrhoeae, Haemophilus influenzae, Moraxella catarrhalis, Escherichia coli, Proteus mirabilis, Citrobacter diversus, Klebsiella oxytoca, Proteus vulgaris, Morganella morganii, providencia sp, prevotella, fusobacterium, veillonella, peptostreptococcus, Propionibacterium acnes, Clostridium perfringens, actinomyces.
      – Espèces modérément sensibles (CMI supérieure à 32 mg/l) : L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI (cf Pharmacocinétique).
      Eubacterium.
      – Espèces résistantes : Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (R).
      Staphylocoques méti-R, entérocoques, Listeria monocytogenes, Streptococcus pneumoniae péni-I ou R, bordetella, vibrio, campylobacter, Yersinia enterocolitica, pseudomonas sp, acinetobacter sp, autres bacilles à [G-] non fermentaires, mycobactéries, mycoplasma, chlamydiae, legionella, Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes.
      – Espèces inconstamment sensibles : Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      Klebsiella pneumoniae, clostridium sp, Citrobacter freundii, serratia, Bacteroides fragilis.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0,12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50 %.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Distribution :
      – Taux sériques (dosage par chromatographie liquide à haute performance) :
      Les concentrations de céfotétan après une injection intraveineuse directe et intramusculaire unique de 0,5 g, de 1 g ou de 2 g sont résumées ci-après :
      Dose 0,5 g en IV : Concentration au pic plasmatique : 79 mg/l,
      Dose 0,5 g en IV : Concentration à la 12e heure : 2,8 mg/l,
      Dose 0,5 g en IM : Concentration au pic plasmatique : 35 mg/l,
      Dose 0,5 g en IM : Concentration à la 12e heure : 4,7 mg/l,
      Dose 1 g en IV : Concentration au pic plasmatique : 142 mg/l,
      Dose 1 g en IV : Concentration à la 12e heure : 6,4 mg/l,
      Dose 1 g en IM : Concentration au pic plasmatique : 74 mg/l,
      Dose 1 g en IM : Concentration à la 12e heure : 10,3 mg/l,
      Dose 2 g en IV : Concentration au pic plasmatique : 237 mg/l,
      Dose 2 g en IV : Concentration à la 12e heure : 12,5 mg/l,
      Dose 2 g en IM : Concentration au pic plasmatique : 91 mg/l,
      Dose 2 g en IM : Concentration à la 12e heure : 19,3 mg/l.
      Le pic plasmatique est observé environ 1 h 30 après l’injection intramusculaire. Les injections répétées ne provoquent pas d’accumulation du médicament chez le sujet à fonction rénale normale.
      – Demi-vie : la demi-vie d’élimination plasmatique de céfotétan est de 3 à 4,5 heures (chromatographie liquide à haute performance).
      – Liaison aux protéines plasmatiques : le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 90%.
      – Diffusion tissulaire et humorale :
      – bile : le céfotétan diffuse rapidement dans la bile et y atteint des concentrations voisines de 1 g/l (en l’absence de cholestase) ;
      – liquide péritonéal : une concentration de 60 mg/l est atteinte après injection de 1 g IV ;
      – sécrétion bronchique : le céfotétan atteint une concentration de l’ordre de 10 % de la concentration plasmatique ;
      – peau, muscles, tissus adipeux, sphère gynécologique, rénale, ORL : la diffusion du céfotétan dans ces tissus permet d’obtenir en une à deux heures après injection des concentrations de médicament supérieures aux CMI de la majorité des espèces pathogènes sensibles.
      Les demi-vies d’élimination du céfotétan à partir de ces tissus et liquides de l’organisme sont semblables ou supérieures à la demi-vie d’élimination plasmatique du produit ;
      – passage dans le lait : le passage dans le lait maternel est faible ;
      – passage placentaire : le céfotétan franchit la barrière placentaire et apparaît de façon notable dans le sang du cordon et le liquide amniotique ;
      – passage méningé : non étudié ;
      – passage osseux : non étudié.
      Biotransformation : Aucun métabolite n’a été décelé par chromatographie dans le sang ou l’urine.
      Excrétion : Le céfotétan est excrété principalement par voie rénale. 61 % à 81 % de la dose administrée sont éliminés par cette voie. Les vitesses d’excrétion (mg/h) en fonction des doses administrées par voie IV sont les suivantes :
      Dose 0,5 g :1 h après administration IV : 92%,
      Dose 0,5 g : moyenne entre la 4e et la 8e heure après administration IV : 20,5%,
      Dose 0,5 g : moyenne entre la 10e et la 12e heure après administration IV : 6,5%,
      Dose 1 g :1 h après administration IV : 201%,
      Dose 1 g : moyenne entre la 4e et la 8e heure après administration IV : 40,75%,
      Dose 1 g : moyenne entre la 10e et la 12e heure après administration IV : 14%,
      Dose 2 g :1 h après administration IV : 425%,
      Dose 2 g : moyenne entre la 4e et la 8e heure après administration IV : 78,25%,
      Dose 2 g : moyenne entre la 10e et la 12e heure après administration IV : 24,5%,
      Le céfotétan est également excrété par voie biliaire. Les concentrations de la bile atteignent 1 g/l (en l’absence de cholestase).
      * Données de sécurité précliniques
      Il a été rapporté une inhibition de la spermatogenèse chez des rats nouveau-nés traités par bêta-lactamines comportant le groupement N-méthylthiotétrazole. On ne dispose pas d’essais identiques sur d’autres espèces. La possibilité d’une transposition à l’homme de ces résultats n’est actuellement pas établie.


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du céfotétan. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées chez l’adulte aux infections sévères dues à des germes sensibles au céfotétan, à l’exception des méningites et des infections osseuses.
      Prophylaxie des infections postopératoires :
      – chirurgie colorectale réglée,
      – appendicectomie,
      – chirurgie biliaire,
      – biopsie de prostate par voie transrectale,
      – hystérectomie par voie vaginale et par voie abdominale,
      – cystectomie totale.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
    2. INFECTION SEVERE A GERMES SENSIBLES
    3. INFECTION ABDOMINALE POST-CHIRURGICALE

    1. TROUBLE DIGESTIF
    2. DIARRHEE
    3. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE
      Rash.
    4. RASH
    5. REACTION ALLERGIQUE
      Fièvre.
    6. FIEVRE
    7. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
      Modification transitoire de certains paramètres hématologiques : éosinophilie, leuconeutropénies, neutropénies, thrombopénies.
      Quelques rares cas de neutropénies sévères et d’anémies hémolytiques immuno-allergiques, dont l’évolution peut être fatale, ont été signalés
    8. EOSINOPHILIE
      Modification transitoire.
    9. LEUCOPENIE
      Modification transitoire.
    10. NEUTROPENIE
      Modification transitoire.
      Quelques rares cas de neutropénies sévères dont l’évolution peut être fatale, ont été signalés.
    11. THROMBOPENIE
      Modification transitoire.
    12. ANEMIE HEMOLYTIQUE (RARE)
      immuno-allergique, dont l’évolution peut être fatale.
    13. TROUBLE HEPATIQUE
      Elévation transitoire des transaminases (ASAT, ALAT),
      Elévation transitoire des phosphatases alcalines.
    14. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Transitoire.
    15. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Transitoire.
    16. TOXICITE RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ASSOCIATION AUX AMINOSIDES
      ASSOCIATION AUX DIURETIQUES

      Des altérations de la fonction rénale ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants.

    17. ENCEPHALOPATHIE METABOLIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
      FORTE DOSE

      L’administration de fortes posologies de bêta-lactamines, en particulier chez l’insuffisant rénal peut entrîner des encéphalopathies métaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).

    18. SURINFECTION
      Surinfections à Candida et à Entérocoques.
    19. REACTION LOCALE
      Veinites après injection IV,
      Douleur au point d’injection IM.
    20. VEINITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE
    21. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRAMUSCULAIRE
    22. BOUFFEE VASOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ABSORPTION D’ALCOOL ETHYLIQUE

      Cette réaction ne se manifeste que lorsque l’ingestion d’alcool suit l’administration de cefotetan et peut encore être observée même 3 jours après l’arrêt du traitement.

    1. REACTION ALLERGIQUE
      – La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.
      – La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
      – L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle due aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
      – l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration ;
      – l’emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l’accident anaphylactique possible.
      – Les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
    2. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      – Des cas d’anémies hémolytiques d’origine immunoallergique, avec pour certains cas une issue fatale, ont été signalés avec des antibiotiques de la famille des céphalosporines, dont Apacef. Il y a donc lieu, chez tout patient traité par Apacef, d’évoquer ce diagnostic lors de la survenue d’une anémie en cours de traitement par Apacef ou dans les trois semaines suivant son arrêt, et de pratiquer les examens hématologiques appropriés devant une symptomatologie clinique évocatrice.
    3. TROUBLES DE LA COAGULATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
      FORTES DOSES

      – Des cas d’anémies hémolytiques d’origine immunoallergique, avec pour certains cas une issue fatale, ont été signalés avec des antibiotiques de la famille des céphalosporines, dont Apacef. Il y a donc lieu, chez tout patient traité par Apacef, d’évoquer ce diagnostic lors de la survenue d’une anémie en cours de traitement par Apacef ou dans les trois semaines suivant son arrêt, et de pratiquer les examens hématologiques appropriés devant une symptomatologie clinique évocatrice.
      – Comme avec d’autres antibiotiques à large spectre, une hypoprothrombinémie peut être rarement associée au traitement par céfotétan.
      Le taux de prothrombine doit être contrôlé chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique ou rénale, ainsi qu’en cas de terrain prédisposant aux syndromes hémorragiques.
      Une injection de 10 mg de vitamine K sera effectuée en cas de baisse du taux de prothrombine constatée sous traitement.

    4. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
      Des diarrhées sévères et persistantes ont été observées, pendant le traitement ou dans les semaines faisant suite à son arrêt, lors de l’utilisation d’antibiotiques à large spectre. Ces épisodes peuvent être symptomatiques d’une colite pseudomembraneuse. Cet accident, rare avec les céphalosporines, impose l’arrêt immédiat du traitement et la mise en route immédiate d’une antibiothérapie spécifique appropriée (vancomycine ou métronidazole).
      L’administration de produits favorisant la stase fécale doit être évitée.
    5. ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS
      L’utilisation chez les enfants de moins de douze ans n’a pas été codifiée.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine.
    7. REGIME DESODE
      Tenir compte de la teneur en sodium : 80 mg de sodium (soit 3.5 meq) par gramme de Céfotétan.
    8. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets indésirables sur le f tus au cours de la gestation, mais l’innocuité du céfotétan durant la grossesse n’a pas été établie. Le céfotétan ne doit donc pas être administré pendant le premier trimestre de la grossesse sans que soient soigneusement évalués le bénéfice anticipé et les risques possibles.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES
    2. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      Antécédent d’anémie hémolytique aux bêta-lactamines.
    3. ALLAITEMENT (relative)
      Le passage dans le lait maternel est faible.
      L’allaitement est déconseillé en raison de la survenue de cas d’hypoprothrombinémie chez l’adulte.
    4. ALCOOL (relative)
      Boissons alcoolisées ou médicaments contenant de l’alcool :
      effet antabuse (chaleur, rougeur du visage, vomissements, tachycardie). ‰viter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool (cf Effet secondaire).

    1. TEST DE COOMBS
      Une positivation du test de Coombs direct a été obtenue en cours de traitement par des bêta-lactamines. Cela pourrait également survenir chez les sujets traités par céfotétan.
    2. GLUCOSE URINAIRE
      Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu’on utilise des méthodes spécifiques à la glucose-oxydase.
    3. CREATININE PLASMATIQUE
      Méthode :
      PICRATE ALCALIN

      Le céfotétan peut interférer avec le dosage de la créatinine par la méthode des picrates alcalins.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 3 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    Ð Adulte :
    Traitement :
    – Voie IV-IM : 2 g/jour en 2 injections à 12 h d’intervalle.
    Cette posologie peut, dans certains cas, être portée à 4 g, voire 6 g/jour en 2 injections à 12 h d’intervalle.
    Une posologie de 1 g/jour, en 1 ou 2
    injections, peut être suffisante pour traiter certaines infections urinaires non compliquées.
    – Voie IV : Prophylaxie des infections postopératoires en chirurgie :
    L’antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période
    peropératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures :
    > injection intraveineuse de 2 g à l’induction anesthésique,
    > puis réinjection de 1 g IV toutes les 4 heures jusqu’à la fin de l’intervention.
    Pour l’appendicectomie et les
    biopsies de prostate, une seule dose suffit.
    Ð Insuffisant rénal : En cas d’insuffisance rénale, la posologie sera ajustée en fonction de la clairance de la créatinine de la façon suivante :
    – Clairance de la créatinine de 40 ml/min ou plus : posologie
    usuelle,
    – Clairance de la créatinine de10 à 40 : moitié de la posologie usuelle,
    – Clairance de la créatinine de 0 à 10 : quart de la posologie usuelle.
    Chez les patients hémodialysés, la moitié de la posologie usuelle sera injectée les jours
    d’hémodialyse, le quart de la posologie usuelle les jours sans séance d’hémodialyse.

    Mode d’emploi :
    Voie intraveineuse ou intramusculaire.
    – Voie IV : en solution dans de l’eau pour préparations injectables, à raison de 1 g pour 5 ml.
    Administration
    en injection IV directe lente (3 à 5 minutes) ou en perfusion pendant une période allant jusqu’à 12 heures.
    Les perfusions de céfotétan pourront être préparées en utilisant les solutions injectables suivantes : glucose à 5 %, chlorure de sodium à 0,9 %,
    mannitol, Ringer.
    – Voie IM : dans une solution de chlorhydrate de lidocaïne à 0,5 % à raison de 1 g pour 2 ml.
    Bien agiter jusqu’à dissolution complète.
    En l’absence de chlorhydrate de lidocaïne à 0,5 %, l’eau pour préparations injectables pourra être
    utilisée comme solvant.

    Stabilité des solutions :
    Céfotétan en solution est stable pendant sept jours au réfrigérateur (+4 degrés C) et pendant douze heures à température ambiante.

    Incompatibilité physico-chimique :
    Ne pas mélanger le Céfotétan et
    d’autres antibiotiques dans la même seringue.


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