RIMIFON LAPHAL 50 mg comprimés

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RIMIFON LAPHAL 50 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LAPHAL

    Produit(s) : RIMIFON

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1952
    2. octroi d’AMM 5/10/1960
    3. validation de l’AMM 2/9/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 347796-1

    1
    tube(s)
    200
    unité(s)
    polypropylène
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 27/9/1998
    2. inscription SS 27/9/1998
    3. mise sur le marché 15/5/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 5.14 F

    Prix public TTC : 9.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUBERCULEUX (HYDRAZIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J04A-C01.
      Antibiotique bactéricide, agissant électivement sur les bacilles de Koch.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Après administration orale, pic de concentration maximale entre 1 h et 2 h après l’ingestion. A la 3ème heure, le taux sérique efficace doit être compris entre 1 et 2 mcg/ml. Diffusion excellente dans les tissus, les organes, la salive, les crachats, les fèces et dans tous les secteurs interstitiels, cérébrospinal, péritonéal et pleural.
      L’isoniazide passe la barrière placentaire. La concentration dans le lait est identique à celle du plasma.
      – Métabolisme :
      L’isoniazide est métabolisé essentiellement par acétylation en acétylisoniazide. Ce métabolisme est stable chez un sujet donné et génétiquement déterminé. La demi-vie de l’isoniazide peut varier chez des sujets différents de 1 h à 6 h ; deux pics de fréquence dans une population permettent de distinguer les ª inactivateurs lents º et les ª inactivateurs rapides º. La détermination de la vitesse d’acétylation permettrait d’administrer à chaque sujet la plus petite dose active : cette dose est de l’ordre de 3 mg/kg pour les acétyleurs lents et de l’ordre de 6 mg/kg pour les acétyleurs rapides.
      L’acétylisoniazide est hydrolysé en acétylhydrazine qui est, en partie, transformée en un métabolite instable. Ce métabolite serait responsable de l’hépatotoxicité de l’isoniazide.
      – Elimination :
      . par voie urinaire sous forme active, 10 à 30% (acétyleurs rapides ou lents),
      . par voie biliaire sous forme métabolisée.

    1. ***
      – Traitement curatif de la tuberculose active pulmonaire ou extra-pulmonaire.
      – Traitement de la primo-infection tuberculeuse symptomatique.
      – Chimioprophylaxie :
      . Primo-infection tuberculeuse asymptomatique caractérisée par le virage des réactions cutanées tuberculiniques.
      . Personnes à risque de réactivation d’une tuberculose (enfant, sujet originaire d’un pays de forte endémie tuberculeuse, sujet traité par corticoïde ou immunosuppresseur ou présentant un autre type d’immunodépression, personne vivant en situation de précarité).
      . Contact avec un tuberculeux bacillifère ou infection tuberculeuse latente diagnostiquée par une forte réaction cutanée à la tuberculine.
      . Antécédent de tuberculose traité à l’époque préchimiothérapique.
      – Exceptionnellement, traitement des infections à mycobactéries atypiques sensibles (sensibilité déterminée par la CMI). Ce traitement repose sur une association d’antibiotiques actifs.
    2. TUBERCULOSE
    3. TUBERCULOSE(PREVENTION)
    4. INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. FIEVRE
    5. DOULEUR MUSCULAIRE
    6. DOULEUR ARTICULAIRE
    7. ANOREXIE
    8. TOXICITE HEPATIQUE
      Accrue par association avec les inducteurs enzymatiques : Rifampicine, Barbituriques.
    9. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
    10. HEPATITE AIGUE (RARE)
      Pouvant être sévère, avec ou sans ictère.
    11. TOXICITE NEUROLOGIQUE
      Elle semble due au principe actif lui-même par carence en pyridoxine.
    12. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DENUTRITION
      ETHYLIQUE
      ACETYLEUR LENT

      Annoncée par des paresthésies distales qui surviennent surtout chez les acétyleurs lents, le dénutri et l’éthylique.

    13. TROUBLE PSYCHIQUE
      A type d’excitation neurospychique : hyperactivité, euphorie, insomnie.
    14. CRISE CONVULSIVE
    15. NEVRITE OPTIQUE
    16. ATROPHIE DU NERF OPTIQUE
    17. ACCES MANIAQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS PREDISPOSES
      ASSOCIATION A L’ETHIONAMIDE
    18. DELIRE AIGU
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS PREDISPOSES
      ASSOCIATION A L’ETHIONAMIDE
    19. DEPRESSION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS PREDISPOSES
      ASSOCIATION A L’ETHIONAMIDE
    20. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Fièvre, éruptions cutanées, acné, ictère ou hépatite, lymphadénite, éosinophilie, dyscrasie sanguine.
    21. POLYARTHRITE
    22. ALGODYSTROPHIE
      Syndrome épaule-main.
    23. SYNDROME LUPIQUE

    1. MISE EN GARDE
      – Crise convulsive :
      L’Isoniazide seul peut provoquer des crises convulsives, en cas de surdosage (acétyleurs lents) ou sur terrain prédisposé. Une surveillance et l’administration concomitante d’anticonvulsivants sont essentielles en cas de risque.
    2. SURVEILLANCE HEPATIQUE
      La toxicité hépatique possible de l’isoniazide (en particulier au cours des trois premiers mois de traitement, et surtout en association avec la rifampicine et le pyrazinamide) doit entraîner une surveillance régulière des fonctions hépatiques : dosage hedomadaire le premier mois, puis mensuel les mois suivants, des transaminases, ou d’autres tests de cytolyse.
      Une élévation modérée (3 fois la normale) ne nécessite pas l’interruption du traitement. Si l’augmentation du taux des transaminases est plus importante, il est nécessaire d’arrêter immédiatement le traitement.
    3. SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
      Due à la neurotoxicité de l’isoniazide : examen clinique neurologique régulier et prudence particulière en cas d’administration chez l’éthylique.

      Administration de pyridoxine (vitamine B6) en cas de neuropathies périphériques.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Réduire la dose et adapter la posologie à partir de l’isoniazidémie.
    5. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène de l’isoniazide. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les susbtances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, l’utilisation de l’isoniazide au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
      En conséquence, l’utilisation de l’isoniazide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire, tout en sachant que, chez la femme enceinte, le traitement efficace d’une tuberculose active doit être maintenu tel qu’il était prescrit avant la grossesse. Une association avec la pyridoxine est souhaitable.
      Lorsqu’il est administré en fin de grossesse, l’isoniazide peut entraîner des hémorragies postnatales chez la mère et l’enfant. Le risque hémorragique est augmenté en association avec la rifampicine. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l’accouchement, et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né, semblent efficaces.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
    3. ALLAITEMENT (relative)
      L’isoniazide est faiblement lié aux protéines plasmatiques et le passage dans le lait maternel est démontré, avec des concentrations équivalentes aux concentrations plasmatiques maternelles, ce qui correspond à une ingestion quotidienne par le nourrisson d’environ 5 mg d’isoniazide (soit la moitié de la dose thérapeutique de l’enfant).
      Dans la mesure où il existe un risque potentiel de défaut d’acétylation chez le nouveau-né et compte tenu de la neurotoxicité et de l’hépatotoxicité de l’isoniazide, l’allaitement est déconseillé.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      – Carbamazépine :
      Augmentation des taux plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage. Mécanisme invoqué : inhibition du métabolisme hépatique de la carbamazépine.
      – Disulfirame :
      Troubles du comportement et de la coordination.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. VERTIGE
    4. TROUBLE DE LA VISION
    5. HALLUCINATION
    6. COMA
    7. MORTALITE AUGMENTEE

    Traitement

    Dose létale supérieure à 200 mg/kg.
    L’absorption de dose massive entraîne des signes dont l’apparition se situe entre une demi-heure et trois heures : nausées, vomissements, vertiges, troubles visuels, hallucinations. Possibilité d’installation d’un coma
    convulsif, responsable d’anoxie pouvant entraîner la mort.
    Sur le plan biologique, il existe une acidose métabolique, une cétonurie et une hyperglycémie.
    Le traitement se fait en centre spécialisé. Il comprend : lutte contre l’acidose, réanimation
    cardio-respiratoire, administration d’anticonvulsivants et de fortes doses de pyridoxine. Dans les cas sévères, on peut réaliser une épuration par hémodialyse.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    * Règles générales du traitement de la tuberculose :
    Le traitement curatif de la tuberculose doit respecter les principales règles suivantes :
    – un traitement bien conduit et bien suivi est, avec la négativation durable des
    examens bactériologiques, le critère de guérison essentiel;
    – le traitement ne doit être administré qu’après la preuve bactériologique de la tuberculose.
    L’examen bactériologique comprend systématiquement l’examen direct, la mise en culture et
    l’antibiogramme.
    Toutefois, s’il y a urgence ou si les lésions sont typiques et la bacilloscopie négative malgré sa répétition, le traitement peut être institué et sera reconsidéré lorsque l’on disposera de la culture.
    * Un traitement efficace doit
    :
    – associer trois antituberculeux (traitement d’attaque) jusqu’aux résultats de l’antibiogramme et pendant au moins deux mois pour éviter l’émergence d’une résistance, puis deux antituberculeux (traitement d’entretien);
    – associer quatre
    antituberculeux en cas d’antécédent de tuberculose traitée ou de rechute;
    – la phase d’attaque peut être poursuivie jusqu’à trois mois si le résultat de l’antibiogramme n’est pas disponible;
    – utiliser les antituberculeux les plus actifs (bactéricides à
    des doses efficaces, mais adaptées pour éviter tout surdosage);
    – être administré en une seule prise quotidienne, de manière continue et pendant au moins six mois en cas de tri ou quadrithérapie initiale de deux mois incluant au moins la rifampicine et
    le pyrazinamide; de neuf mois en cas de trithérapie initiale de deux mois n’incluant pas ces deux antibiotiques.
    * Posologie :
    Quatre à cinq milligrammes par kilogramme par jour chez l’adulte et dix milligrammes par kilogramme par jour chez l’enfant
    en début de traitement.
    La mesure de la concentration sérique à la troisième heure en isoniazide actif (taux sérique efficace entre un et deux microgrammes par millilitre) permet d’ajuster la posologie à chaque malade.
    * Réduction des doses en cas
    d’insuffisance rénale ou hépatique.


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