BURINEX 2 mg/4 ml solution injectable

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BURINEX 2 mg/4 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – PF 1593 BURINEX
    nom ancien – LIXIL-LEO 2MG/4ML SOLUTION INJECTABLE


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LEO

    Produit(s) : BURINEX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/3/1986
    2. publication JO de l’AMM 7/6/1986
    3. mise sur le marché 2/11/1987

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 328583-6

    1
    ampoule(s)
    4
    ml
    verre teinté

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 3/6/1987
    2. inscription SS 5/6/1987
    3. agrément collectivités 24/6/1987


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 9.32 F

    Prix public TTC : 16.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DIURETIQUE DE L’ANSE (SULFAMIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C03C-A02.
      Diurétique de l’anse :
      Action diurétique au niveau de la branche ascendante de l’anse de Henlé ou il inhibe la réabsorption active du chlore.
      – Hémodynamique intrarénale : il augmente le flux sanguin rénal et entraîne une rédistribution des flux intra-rénaux au profit des zones profondes du cortex. Cette propriété présente un intérêt particulier en cas d’association avec les bêta-bloquants qui peuvent avoir l’effet inverse.
      – Hémodynamique pulmonaire : propriété indépendante de l’action rénale, objectivée par la diminution de la pression capillaire pulmonaire qui suit l’injection IV avant même l’apparition de toute diurèse et par l’augmentation de la capacité de stockage du lit vasculaire veineux.


    1. Oedème aigü du poumon.

    1. DESHYDRATATION
      Justifient l’arrêt du traitement ou la réduction de la posologie.
    2. VOLEMIE(DIMINUTION)
      Justifient l’arrêt du traitement ou la réduction de la posologie.
    3. NATREMIE(DIMINUTION)
      Justifient l’arrêt du traitement ou la réduction de la posologie.
    4. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Justifient l’arrêt du traitement ou la réduction de la posologie.
    5. URICEMIE(AUGMENTATION)
      Peut induire (très rarement) une crise de goutte.
    6. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
      Peut déséquilibrer un diabète traité ou révéler un diabète latent.
    7. KALIEMIE(DIMINUTION)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CIRRHOSE
      DENUTRITION
      SUJETS PREDISPOSES

      Associée ou non à une alcalose métabolique.
      Peut être particulièrement grave chez les insuffisants cardiaques et entraîner des troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointe (pouvant être mortelles), lorsqu’il y a association avec des antiarythmiques du groupe de la quinidine.

    8. ARYTHMIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASSOCIATION A LA QUINIDINE

      Ces troubles du rythme sont sévères.

    9. TORSADE DE POINTES
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ASSOCIATION A LA QUINIDINE
    10. ALCALOSE METABOLIQUE
    11. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE HEPATIQUE
    12. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    13. NAUSEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
    14. CRAMPE
    15. ASTHENIE
    16. DIARRHEE
    17. DOULEUR MUSCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    18. DOULEUR ARTICULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
    19. VERTIGE

    1. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      * Au début du traitement, vérifier la natrémie et la kaliémie.

      En cours de traitement, vérifier la kaliémie chez les sujets traités par les digitaliques, les antiarythmiques (quinidine), corticoïdes, laxatifs. Un apport complémentaire de potassium ou l’association à un diurétique épargnant le potassium peut être justifiée.

      * En cas de traitement prolongé ou à forte posologie, surveiller les électrolytes plasmatiques et urinaires, l’hématocrite, les protides sanguins, l’urée sanguine et urinaire, l’uricémie, la clairance de la créatinine et la glycémie.
    2. CIRRHOSE
      Surveiller kaliémie, natrémie et fonction rénale.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Même sévère, augmenter la posologie en tenant compte de ce déficit fonctionnel.
    4. DIABETE
      Contrôler la glycémie en début de traitement et en cas de traitement prolongé.
    5. GOUTTE
      Contrôler la glycémie en début de traitement et en cas de traitement prolongé.
    6. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    7. ALLAITEMENT
      Le bumétanide passant dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé.
    8. ATTEINTE HEPATIQUE
      Peut induire une encéphalopathie hépatique. En cas de survenue d’une telle encéphalopathie, le diurétique doit immédiatement être interrompu.

    1. DESORDRES ELECTROLYTIQUES NON CORRIGES
    2. GROSSESSE
      En l’absence d’étude chez l’animal et de données cliniques humaines, le risque n’est pas connu ; par conséquent, par mesure de prudence ne pas prescrire pendant la grossesse (en particulier contre-indiqué pendant le premier trimestre), et ceci d’autant plus que l’administration de diurétiques de l’anse de Henlé ne se justifie pas dans le traitement des oedèmes et rétentions hydrosodés gravidiques, ni dans l’HTA gravidique, car elle peut entraîner une ischémie foetoplacentaire, avec un risque d’hypotrophie foetale.
      NB : les diurétiques restent un élément essentiel du traitement des oedèmes rénaux et hépatiques et de l’insuffissance cardiaque survenant chez la femme enceinte.
    3. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
    4. ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
    5. OBSTRUCTION DES VOIES URINAIRES
      Excrétrices.

    Traitement

    En cas de surdosage, le traitement consiste en une compensation des pertes hydroélectrolytiques.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Traitement d’attaque de l’oedème aigü du poumon (première heure) :
    – Une ampoule par voie intraveineuse, à renouveler éventuellement toutes les vingt minutes en fonction de l’état clinique du patient.
    .
    Incompatibilité
    Physico-Chimique :
    – Ne pas administrer avec une solution hypertonique de chlorure de sodium (risque de précipitation).
    – La solution est compatible avec une solution isotonique de chlorure de sodium à 0,9%.


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