FOSCARNET SODIQUE

FOSCARNET SODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    PHOSPHONOFORMATE TRISODIQUE

    Ensemble des dénominations

    BAN : FOSCARNET SODIUM

    CAS : 63585-09-1

    DCF : FOSCARNET SODIQUE

    DCIR : FOSCARNET SODIQUE

    USAN : FOSCARNET SODIUM

    autre dénomination : PFA

    bordereau : 2866

    code expérimentation : A-29622

    dci : foscarnet sodique

    rINN : FOSCARNET SODIUM

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTIVIRAL (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Activité virustatique contre les virus humains du groupe herpès: herpès simplex 1 et 2 , varicelle, zona, virus d’Epstein Barr, et cytomegalovirus.
      Inhibe la synthèse de la DNA polymérase virale d’une part et bloque son activité d’autre part.
      Agit sur certains retrovirus dont le HIV1 et le visna lentivirus en inhibant de manière non compétitive la transcriptase reverse.
      Par ailleurs, inhibe l’ADN polymérase des virus de l’hépatite B.

    1. ANTIVIRAL (principal)
      Infections à cytomégalovirus.

    1. RETINITE A CYTOMEGALOVIRUS (principale)
      Chez les immunodéprimés, en particulier chez ceux pour lesquels l’utilisation du ganciclovir est impossible, à la suite d’un échec thérapeutique, d’une insuffisance médullaire ou de l’utilisation concomitante de la zidovudine.
      – JAMA 1991;266:3263.
      Serait supérieur au ganciclovir (essai randomisé) :
      – N Engl J Med 1992;326:213-220.
      Autres références :
      – Arch Intern Med 1995;155:65-74.
      – N Engl J Med 1997;337:105-114.
    2. INFECTION A CYTOMEGALOVIRUS (à confirmer)
      Notamment infections gastro-intestinales à cytomégalovirus au cours du SIDA :
      – Am J Gastroenterol 1993;88:542-548.
      Essai randomisé dans l’oesophagite à cytomegalovirus chez des patients atteints de SIDA: efficacité et tolérance équivalentes du ganciclovir et du foscarnet:
      – Am J Gastroenterol 1998;93:317-322.
    3. INFECTION A HERPES-VIRUS (à confirmer)
      Infection disséminée. Indication controversée :
      – Lancet 1993;341:1342.
      Serait efficace en applications locales chez les sujets HIV +.

    1. INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN FREQUENT)
      Un cas sévère dû à une lithiase glomérulaire constituée de cristaux de Foscarnet et associé à une polynévrite sévère:
      – Nephrol Dialysis Transplant 1998;13:2368-2369.
    2. NECROSE TUBULAIRE AIGUE (CERTAIN FREQUENT)
      36 cas d’insuffisance rénale aiguë sur 56 cures. Le seul examen histologique pratiqué a montré une nécrose tubulaire aiguë.
      Peut être prévenue par une hydratation suffisante
      -Am J Nephrol 1989;9:316-321
    3. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN FREQUENT)
      36 cas sur 56 cures. Le seul examen histologique pratiqué a montré une nécrose tubulaire aiguë
      Peut être prévenue par une hydratation suffisante
      -Am J Nephrol 1989;9:316-321
    4. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN )
      Huit cas chez des transplantés rénaux. Réversible dans tous les cas :
    5. NEPHROPATHIE GLOMERULAIRE (A CONFIRMER )
      Par dépôts de cristaux dans la lumière des capillaires :
      – Lancet 1990.336:755.
      Un cas de glomérulonéphrite aiguë chez un transplanté rénal associé à un syndrome néphrotique et à une insuffisance rénale aiguë . Mise en évidence de cristaux dans la lumière des capillaires glomérulaires :
      – Transplantation 1999;67:1376-1378.
    6. CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN FREQUENT)
      Deux cas :
      – Rev Med Interne 1996;17,Suppl3:478.
      Un cas après 10 jours de traitement à 60 mg/kg toutes les 8 heures pour une rétinite à cytomégalovirus, réversible à l’arrêt du traitement:
      – AIDS 1998;12:1930-1931.
    7. CALCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Porte surtout sur le calcium ionisé et peut entraîner des troubles neurologiques et cardiaques. Observée chez la totalité des 17 sujets traités dans une étude :
      – J Clin Endocrinol Metabol 1991;72:1130-1135.
      Un cas associant hypomagnésémie, hypocalcémie et hypophosphorémie :
      – Ann Pharmacother 1993;27:285-289.
    8. MAGNESEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
      – Med Letter (France) 1992;14:19-20.
      Un cas associant hypomagnésémie, hypocalcémie et hypophosphorémie :
      – Ann Pharmacother 1993;27:285-289.
    9. PHOSPHOREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
      – Med Letter (France) 1992;14:19-20.
      Un cas associant hypomagnésémie, hypocalcémie et hypophosphorémie :
      – Ann Pharmacother 1993;27:285-289.
    10. KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
      – Med Letter (France) 1992;14:19-20.
    11. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Deux cas :
      – Ann Pharmacother 1994;28:1035-1037.
    12. ANEMIE (CERTAIN RARE)
    13. PHLEBITE AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
    14. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    15. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    16. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    17. ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
    18. RASH (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – J Infect 1991;23:336-337.
      Forme généralisée chez un patient atteint du SIDA deux jours après instauration du traitement :
      – J Infect 1990;21:227-228.
    19. ULCERATION PENIENNE (CERTAIN RARE)
      Sept cas sur 150 cas de SIDA. Pourrait être la conséquence de la présence de fortes concentrations irritantes de foscarnet dans les urines :
      – Lancet 1990;335:547-548.
      Quinze cas sur 132 patients traités. Nécessité d’un lavage soigneux après chaque miction :
      – AIDS 1993;7:140-141.
    20. ULCERATION VULVAIRE (CERTAIN RARE)
      Nécessite une toilette après chaque miction :
      – J Am Acad Dermatol 1993;28:799.
    21. ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN )
      Ulcère de la luette et de l’oesophage. Un cas après huit jours de traitement :
      – Lancet 1992;340:970-971.
    22. ULCERATION OESOPHAGIENNE (CERTAIN )
      – Lancet 1990;335:547.
      Ulcère de la luette et de l’oesophage. Un cas après huit jours de traitement :
      – Lancet 1992;340:970-971.
    23. DIABETE INSIPIDE NEPHROGENIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Ann Intern Med 1990;112:955-956.
    24. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Premier cas (thrombo-neutropénie) :
      – J Antimicrob Chemother 1992;29:232.
    25. NEUTROPENIE (A CONFIRMER )
      Premier cas (thrombo-neutropénie) :
      – J Antimicrob Chemother 1992;29:232.
    26. PARESTHESIE (A CONFIRMER )
      Un cas associé à des crampes :
      – Ann Pharmacother 1994;28:1035-1037.
    27. POLYNEVRITE (CERTAIN )
      UN cas sévère associéà une insuffisance rénale liée à une lithiase glomérulaire constituée de cristaux de Foscarnet:
      – Nephrol Dialysis Transplant 1998;13:2368-2369.
    28. THROMBOSE ARTERIELLE (A CONFIRMER )
      Un cas de thrombose de l’artère cubitale, après un traitement de dix-huit jours, à l’origine d’une gangrène nécessitant l’amputation de trois doigts :
      – J Vasc Surg 1994;20:1007-1008.
    29. SYNDROME DE LYELL (A CONFIRMER )
      Un cas débutant après 14 jours de traitement :
      – Cutis 1999;63:333-335.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    2. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. INSUFFISANCE RENALE
    2. HYPOCALCEMIE PREEXISTANTE

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles, perfusion intra-veineuse :
    * Traitement d’induction pendant trois à quatre semaines.
    Deux protocoles possibles :
    – protocole de perfusion continue : vingt milligrammes par kilo de poids corporel en trente minutes, suivis de deux cents
    milligrammes par kilo en 24 heures.
    – protocole de perfusion intermittente : soixante milligrammes par kilo en soixante minutes toutes les huit heures.
    * Traitement d’entretien à débuter immédiatement après le traitement d’induction. Deux possibilités
    :
    – soit soixante milligrammes par kilo de poids corporel en soixante à quatre-vingt-dix minutes toutes les douze heures ;
    – soit quatre-vingt-dix milligrammes par kilo en quatre-vingt-dix à cent vingt minutes une fois par jour.
    Chaque perfusion sera
    accompagnée ou suivie d’une hydratation sous forme d’une perfusion de un à deux litres et demi par 24 heures d’un soluté de NaCl ou de glucose.
    En cas d’insuffisance rénale, la posologie sera adaptée strictement à la fonction rénale.

    Peut être utilisé
    par voie locale sur des lésions à herpes-virus (crème à un pour cent).

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Très peu métabolisé par voie orale.

    Répartition
    Ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique.
    S’accumule dans les os et les cartilages, d’où il s’élimine en plusieurs mois.

    Demi-Vie
    1 h.
    1 à 5 h.Allongé en cas d’insuffisance rénale.

    Métabolisme
    Non métabolisé.

    Elimination
    Voie rénale.
    Elimination exclusivement rénale.

    Bibliographie

    – Clin Pharm Ther 1988;44:65-73.
    – DICP Ann Pharmacother 1991;25:41-47.
    – Drugs 1991;41:104-129. (REVUE*)
    – Am J Med 1992;92,Suppl2A:3S-7S et 8S-11S. (MECANISME D’ACTION ET PHARMACOLOGIE*)
    – Drugs 1994;48:499-226.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts