BENAZEPRIL CHLORHYDRATE

BENAZEPRIL CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    monochlorhydrate d’acide 3-(1-éthoxycarbonyl-3 phényl(1S)-propyl)amino-2,3,4,5 – tétrahydro-2-oxo-1H 1-(3S)-bénazépine-1-acétique(9,12)

    Ensemble des dénominations

    BANM : BENAZEPRIL HYDROCHLORIDE

    CAS : 86541-74-4

    DCIM : CHLORHYDRATE DE BENAZEPRIL

    USAN : BENAZEPRIL HYDROCHLORIDE

    autre dénomination : CHLORHYDRATE DE BENAZEPRIL

    bordereau : 2894

    code expérimentation : CGS-14824 A

    rINNM : BENAZEPRIL HYDROCHLORIDE

    Molécule(s) de base : BENAZEPRIL

    Regime : liste I

    1. INHIBITEUR DE L’ENZYME DE CONVERSION (principale certaine)
    2. ANTIHYPERTENSEUR (principale certaine)
    3. VASODILATATEUR (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Prodrogue hydrolysée en bénazéprilate actif.
      Provoque une chute de l’angiotensine 2 et une augmentation de l’angiotensine 1 et de la rénine.
      Cet effet est accompagné d’une chute de l’aldostérone.
      Inhibe la dégradation de la bradykinine.
      Entraîne une chute des résistances périphériques avec peu de changement sur le débit cardiaque ou la pression artérielle pulmonaire.
      N’active pas le système sympathique
      Réduit l’hypertrophie du ventricule gauche.
      Augmente le flux sanguin rénal sans modifier le taux de filtration glomérulaire.
      N’affecte pas la contractibilité myocardique ou la conductibilté.
    2. secondaire
      Augmente la sensibilité à l’insuline.

    1. ANTIHYPERTENSEUR (principal)

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE (principale)
    2. INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE (à confirmer)
      Réduirait la progression de l’insuffisance rénale chez les patients atteints de néphropathies d’origine variée, polykystose exceptée (essai randomisé positif) :
      – N Engl J Med 1996;334:939-945.

    1. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    3. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    4. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    5. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    6. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN RARE)
    7. TOUX (CERTAIN RARE)
      – Drug Newletter 1993;12:31-32.
      Cas rapportés chez la femme deux fois plus souvent que chez l’homme (inhibiteurs de l’enzyme de conversion, pharmacovigilance française) :
      – Lancet 1993;341:61.
    8. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    9. KALIEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
      Un apport excessif de potassium pourrait être fréquemment à l’origine de cet effet :
      – JAMA 1995;274:538.
    10. GLYCEMIE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      Tous les inhibiteurs de l’enzyme de conversion augmenteraient le risque d’hypoglycémie grave chez les diabétiques traités par insuline ou par hypoglycémiants oraux:
      – Dibetes care 1997;20:1363-1367.
    11. NATREMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
    12. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    13. CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
    14. RASH (CERTAIN TRES RARE)
    15. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Aust Adv Drug React Bull 1996;15:14.
      Un cas après 27 mois de traitement :
      – J Pharm Technol 1999;15:208-211.
    16. OEDEME (CERTAIN TRES RARE)

    1. FOETOTOXICITE CHEZ L’HOMME
      Quelques cas de retard de croissance in utero, de prématurité et de persistance du canal artériel, ont été observés lors du traitement de la femme enceinte par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC).
      Quelques cas d’anurie néonatale irréversible lors du traitement de la mère par une association diurétique-IEC ont été observés.
      Différentes malformations graves, probablement liées à une hypoperfusion du foetus durant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse, conduiraient à rejeter l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion durant cette période :
      – Teratology 1991;43:543-546.
      L’importance des foetopathies et des troubles néo-nataux conduit à éviter l’usage des IEC au cours de la grossesse :
      – Obstet Gynecol 1991;78:128-135.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Réduire la posologie.
    2. SUJET AGE
    3. CONDUCTEUR DE VEHICULE
    4. HYPERTENSION RENOVASCULAIRE

    1. ALLERGIE A CETTE SUBSTANCE
    2. GROSSESSE
      Différentes malformations graves, probablement liées à une hypoperfusion du foetus durant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse, conduiraient à rejeter l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion durant cette période :
      – Teratology 1991;43:543-546.
      L’importance des foetopathies et des troubles néo-nataux conduit à éviter l’usage des IEC au cours de la grossesse :
      – Obstet Gynecol 1991;78:128-135.
    3. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    4. ENFANT
      Information manquante.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale :
    Adulte : dix milligrammes en une prise. En cas de traitement préalable par les diurétiques, en cas d’hypovolémie ou d’HTA rénovasculaire, débuter par deux milligrammes et demi par jour.
    Personnes âgées : débuter par cinq
    milligrammes le premier mois.
    *En cas de clairance à la créatinine inférieure à 30 ml/minute, diminuer la posologie à cinq milligrammes par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    0.60
    heure(s)

    – 2 –
    DEMI VIE
    2.70
    heure(s)

    – 3 –
    DEMI VIE
    23
    heure(s)

    – 4 –
    ELIMINATION
    20
    %
    voie rénale

    – 5 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 6 –
    REPARTITION
    95
    %
    lien protéines plasmatiques

    Absorption
    Environ 40 % de la dose est résorbée par le tractus gastro-intestinal puis subit lors du premier passage hépatique une hydrolyse en bénazeprilate actif. La biodisponibilité du bénazeprilate après administration de bénazepril est de 27 % environ. La
    biodisponibilité n’est pas modifiée par la prise d’aliments. Le pic plasmatique du bénazeprilate est atteint en une heure et demi. La biodisponibilté n’est pas modifiée par la prise d’aliments.

    Répartition
    La liaison aux protéines plasmatiques est voisine de 95 % pour le bénazepril et le bénazeprilate (le bénazeprilate étant la forme circulante).

    Demi-Vie
    Le bénazépril a une demi-vie apparente d’élimination plasmatique de 0,6 heure; par contre le bénazéprilate a une élimination biphasique avec des demi-vies de 2,7 heures et de 22,3 heures.

    Métabolisme
    Métabolisé au niveau hépatique en bénazeprilate qubissant lui-même une glucuroconjugaison.

    Elimination
    (VOIE RENALE)
    Le bénazéprilate est éliminé essentiellement par voie rénale. 20 % de la dose de bénazépril administrée par voie orale se retrouvent sous forme de bénazéprilate inchangé ou glucuroconjugué dans les urines.
    (VOIE FECALE)
    Elimination fécale
    de la fraction non résorbée du bénazépril.

    Bibliographie

    – J Hypertens 1989;7:1005-1012.
    – Am J Heart 1989;117:728-734.
    – Am J Heart 1989;117:746-751.
    – Kidney Int 1990;38,Suppl30:118-122. (INDICATIONS)* insuffisance rénale.
    – Drug Saf 1992;7:14-31. (EFFETS SECONDAIRES)*

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    Principe actif présent en association dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • CIBADREX (SUISSE)

    Retour à la page d’accueil

Similar Posts