GRANISETRON CHLORHYDRATE

GRANISETRON CHLORHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    chlorhydrate de endo-1-méthyl-N-(9-méthyl-9-azabicyclo[3.3.1]non-3-yl)-1 H-indazole-3-carboxamide

    Ensemble des dénominations


    CAS : 107007-99-8
    DCIMr : CHLORHYDRATE DE GRANISETRON

    USAN : GRANISETRON HYDROCHLORIDE

    autre dénomination : CHLORHYDRATE DE GRANISETRON

    bordereau : 2899

    code expérimentation : BRL-43694A

    sel ou dérivé : DOLASETRON

    sel ou dérivé : ONDANSETRON

    sel ou dérivé : TROPISETRON

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : GRANISETRON

    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : J.O. – 21 / 11 / 91

    1. ANTIEMETIQUE (principale certaine)
    2. ANTAGONISTE SEROTONINERGIQUE (principale certaine)
    3. ANTAGONISTE 5HT3 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      L’activité anti-émétique est la conséquence d’un antagonisme compétitif et sélectif au niveau des récepteurs sérotoninergiques 5HT3.
      S’opposerait aux effets de la sérotonine libérée lors des chimiothérapies anti-néoplasiques par les cellules entérochromaffines de l’intestin agissant sur les récepteurs 5HT3 présents au niveau d’afférences vagales.
      Bloquent la stimulation des récepteurs 5 HT 3 dans la chemoreceptive trigger zone et le noyau du tractus solitaire qui activent le centre du vomissement.
      N’entrainerait pas de syndrome extrapyramidal.

    1. ANTIEMETIQUE (principal)

    1. NAUSEE DE LA CHIMIOTHERAPIE (principale)
    2. VOMISSEMENT DE LA CHIMIOTHERAPIE (principale)
      Prévention des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie,
      notamment par les sels de platine.
      Plus efficace en association avec la dexaméthasone (essai randomisé positif chez 408 patients recevant une chimiothérapie modérément émétisante :
      – N Engl J Med 1995;332:1-5.
      Essai randomisé :
      – Cancer 1996;78:144-151.
    3. NAUSEE POSTOPERATOIRE (secondaire)
      Importante réduction de la fréquence mais augmentation du risque de céphalées :
      – Can J Anaesth 2000;47:1008-1018.
    4. VOMISSEMENT POSTOPERATOIRE (secondaire)
      Vomissements postopératoires après chirurgie du sein:
      – Acta Anaesth Scandin 1997;41:1167-1170.
      Importante réduction de la fréquence mais augmentation du risque de céphalées :
      – Can J Anaesth 2000;47:1008-1018.

    1. CEPHALEE (CERTAIN FREQUENT)
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
    3. CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
    4. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    5. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    6. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
    7. ASTHENIE (CERTAIN RARE)
    8. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
    9. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN )
      Un cas, chez un sujet âgé :
      – J Can Res Clin Oncol 1996;122:132-133.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL

    1. NON

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intraveineuse :
    – Adulte : trois milligrammes en cinq minutes dans 20 à 50 ml de soluté isotonique. La dose maximale est de neuf milligrammes par jour. Respecter un délai d’au moins dix minutes entre deux perfusions de trois
    milligrammes.
    La posologie n’est modifiée ni en cas d’insuffisance rénale, ni en cas d’insuffisance hépatique.

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Un comprimé de deux milligrammes.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    10
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    Absorption
    Administration en perfusion intraveineuse.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques : 65%.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimination est d’environ 10 heures.
    Il existe une très grande variabilité interindividuelle.
    La demi-vie est allongée en cas d’insuffisance hépatique mais non en cas d’insuffisance rénale.Elle est prolongée de 9 à 12 heures chez les
    cancéreux.

    Métabolisme
    Principalement hépatique, avec formation de nombreux métabolites dont principalement le 7-hydroxygranisétron.

    Elimination
    *Voie rénale :
    Principale voie d’élimination sous forme de métabolites (environ 50% de la dose administrée) et sous forme inchangée (environ 10% de la dose administrée).
    *Voie fécale :
    Elimination dans les fèces sous forme de métabolites.

    Bibliographie

    – Drugs 1991;42:805-824.
    – Dossiers CNIMH 1993;14:249-292. (90 références)
    – Drugs 1994;48:761-793.
    – Ann Pharmacother 1995;29:1240-1251. (REVUE GENERALE, 72 références)
    – Drugs 1998;55:173-189.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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