CEFAPIRINE SODIQUE

CEFAPIRINE SODIQUE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/5/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
(ACETOXYMETHYL)-3 OXO-8[(PYRIDYL-4 THIO)-2 ACETAMIDO]-7 THIA- 5 AZA-1 BICYCLO[4.2.0]OCTENE-2 CARBOXYLATE DE SODIUMEnsemble des dénominations
autre dénomination : BL-P 1322
autre dénomination : CEFAPRIN SODIQUE
autre dénomination : CEPHAPIRINE SODIUM
bordereau : 1827
sel ou dérivé : CEFACETRILE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFACLOR
sel ou dérivé : CEFADROXIL
sel ou dérivé : CEFALEXINE
sel ou dérivé : CEFALOTINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFAZOLINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFOXITINE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFRADINE
sel ou dérivé : FORMYL CEFAMANDOLE SODIQUE
sel ou dérivé : CEFALORIDINEClasses Chimiques
Molécule(s) de base
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM:* Espèces habituellement sensibles:
Staphylocoques méticilline-sensibles, streptocoques dont les Streptococcus pneumoniae pénicilline sensibles; entérobactéries: Escherichia coli, salmonelles à l’exception des salmonelles de fièvre typho-paratyphique, shigella, Proteus mirabilis.
Haemophilus influenzae, Morganella catarrhalis, Neisseria gonorrheae, Clostridium perfringens, peptococcus.* Espèces inconstamment sensibles:
Klebsiella;* Espèces résistantes:
Staphylocoques méticilline-résistants; Streptococcus pneumoniae résistants ou de sensibilité diminuée à la pénicilline; entérocoques, Listeria monocytogènes; entérobactéries: enterobacter, serratia, citrobacter, Proteus vulgaris, Morganella morganii, providencia, Yersinia enterolitica; pseudomonas; acinetobacter; bordetella; vibrio; campylobacter; mycobactéries; chlamydia; mycoplasmes; legionella; bactéroïdes, clostridium sp.En Fance, au moins 10 à 30% des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline; cette diminution d’activité intéresse toutes les bêta lactamines dans des proportions variables et devra notamment être prise en compte pour le tritement des ménigites en raison de leur gravité, et des otites aigües moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 20%.
- ANTIBACTERIEN (principale certaine)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibiteur de la synthèse des mucopeptides de la paroi bactérienne.
Action bactéricide pour des concentrations proches des concentrations bactériostatiques.
30% des souches hospitalières de staphylocoques pathogènes sont résistantes hétérogènes.
La sensibilité des bacilles Gram négatif est diminuée par les plasmides de résistance à l’ampicilline.
Résistance chromosomique pour un certain nombre d’entérobactéries. - secondaire
Résistance à la pénicillinase des staphylocoques.
- ANTIBIOTIQUE (principal)
- ANTIBACTERIEN (principal)
- ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principal)
- ENDOCARDITE A STAPHYLOCOQUES (principale)
- SEPTICEMIE (principale)
A germes sensibles. - INFECTION BRONCHOPULMONAIRE (principale)
A germes sensibles. - INFECTION URINAIRE (principale)
A germes sensibles. - INFECTION CUTANEE (principale)
A staphylocoques et autres germes sensibles.. - INFECTION OSSEUSE (principale)
A staphylocoques et autres germes sensibles. - INFECTION OSSEUSE A STAPHYLOCOQUES (principale)
- INFECTION INTESTINALE (principale)
A germes sensibles. - SEPTICEMIE A STREPTOCOQUES BETA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- SEPTICEMIE A STREPTOCOQUES ALPHA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- ENDOCARDITE A STREPTOCOQUES BETA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- ENDOCARDITE A STREPTOCOQUES ALPHA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- ANGINE A STREPTOCOQUES (secondaire)
- INFECTION CUTANEE A STREPTOCOQUES BETA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- INFECTION CUTANEE A STREPTOCOQUES ALPHA-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE A STREPTOCOQUES B-HEMOLYTIQUES (secondaire)
- REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN RARE)
- URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
- PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
- FIEVRE (CERTAIN RARE)
- EOSINOPHILIE (CERTAIN RARE)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
ALLERGIE A LA PENICILLINE - SYNDROME HEMORRAGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- ANEMIE HEMOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- NEUTROPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- NEPHROPATHIE TUBULO-INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES TRES ELEVEESCondition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE
INSUFFISANCE RENALE
ASSOCIATION DE GENTAMICINE
ASSOCIATION DE PROBENECIDE
ASSOCIATION DE PHENYLBUTAZONE
ASSOCIATION DE DIURETIQUES(FUROSEMIDE,ACIDE ETACRYNIQUE) - PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPHLEBITE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSE - DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAMUSCULAIRE - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
HYPERSENSIBILITE
INSUFFISANCE RENALE PREEXISTANTE - TEST DE COOMBS POSITIF (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
INSUFFISANCE RENALE
ALLERGIE A LA PENICILLINE
FORTE DOSE - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN )
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
– Drug Intell Clin Pharm 1985;19:553-555. - COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (A CONFIRMER )
Un cas après un traitement de trois jours par voie intraveineuse :
– Orthopedics 1987;10:1263-1265.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intramusculaire ou intraveineuse en perfusion:
– chez l’adulte:
Deux à quatre grammes par jour en IM, deux à six grammes par jour en IV.
Dans les infections sévères, les doses peuvent être augmentées jusqu’à quatre à huit grammes en
IM, douze grammes en IV.– chez l’enfant:
Un gramme par jour.
– chez le nourrisson:
Trente à cinquante milligrammes par kilo et par jour.
Dans les infections sévères, quatre vingt milligrammes par kilo et par jour.Surveiller la fonction rénale avant
et pendant la durée du traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
0.75
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
ELIMINATION
hémodialyse
– 4 –
ELIMINATION
dialyse péritonéaleRépartition
Après administration de un gramme par voie IM, taux sérique maximal au bout d’une heure, voisin de 15 à 20 microgrammes par ml.
Diffuse dans le LCR.
Liaison aux protéines sériques: 45% à 60%.
Diffuse mal dans la bile.
Diffuse bien dans
l’organisme.
Franchit la barrière placentaire.
Passe dans le lait.
Ne franchit pas la barrière méningée, même si les méninges sont enflammées.
Demi-Vie
45 minutes.
Métabolisme
10% du produit est désacétylé au niveau hépatique.
La fraction désacétylée conserve la moitié de l’activité de la cefapirine.
Elimination
Voie rénale.
Sous forme libre et désacétylée par filtration glomérulaire et secrétion tubulaire.
Le probénécide bloque la secrétion tubulaire.
Clairance rénale: 367 ml/mn.
En 24 heures, 50 à 70 % de la dose administrée sont éliminés.
Dialyse.
Possible
par rein artificiel ou dialyse péritonéale.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- AMBROCEF (ITALIE)
- BRISFIRINA (ESPAGNE)
- BRISPORIN (ITALIE)
- CEFATREXYL (JAPON)
- CEPHADYL (USA)
- PIRICEF (ITALIE)
- ANTIBIOTIQUE (principale certaine)