NICOTINE

NICOTINE

Introduction dans BIAM : 10/4/1992
Dernière mise à jour : 22/3/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    méthyl 1 (pyridyl – 3′) – 2 pyrrolidine

    Ensemble des dénominations


    bordereau : 2919
    sel ou dérivé : NICOTINE RESINATE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : Exonérations (JO 05/12/1999) : voir à la rubrique Posologie.

    1. EXCITOGANGLIONNAIRE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Agoniste des récepteurs cholinergiques nicotiniques des ganglions du système nerveux autonome, entraînant une activation de l’ensemble du système. Agit comme agoniste des récepteurs cholinergiques de la plaque motrice des muscles striés, ainsi qu’au niveau des récepteurs centraux responsables d’une stimulation.
      Principalement métabolisée par hydroxylation sous l’effet du CYP 2A6 en cotinine elle-même métabolisée par le CYP 2A6 en hydroxycotinine :
      – Clin Pharmacol Ther 2000;67:458-465.

    1. SEVRAGE DU TABAC (principal)

    1. SEVRAGE DU TABAC (principale)
      Essai contrôlé :
      – Arch Intern Med 1991;151:1993-1998.
      Utilisation par voie transdermique. Essai positif :
      – JAMA 1991;266:3133-3138.
      Utilisation en spray nasal. Essai contrôlé :
      – Lancet 1992;340:324-329.
      Deux essais randomisés positifs (patch) :
      – Br Med J 1993;306:1304-1308 et 1308-1312.
      Lors de la grossesse (indication à confirmer) :
      – JAMA 1991;266:3174-3177.
      En inhalation, essai randomisé positif (sel de nicotine non précisé) :
      – JAMA 1993;269:1268-1271.
      Efficacité démontrée par méta-analyse de 53 essais (18000 cas) :
      – Lancet 1994;343:139-142.
      Essai randomisé positif (gomme et patch) :
      – Br Med J 1994;308:21-26.
      Efficacité à un an démontrée dans un essai en double aveugle chez 240 grands fumeurs (patch) :
      – JAMA 1994;271:595-600.
      Efficacité reconnue dans une méta-analyse portant sur plus de 5000 sujets :
      – JAMA 1994;271:1940-1947.
      Essai randomisé positif, utilisé en spray nasal, sel de nicotine non précisé :
      – Arch Intern Med 1994;154:2567-2572.
      Essai randomisé positif (voie transdermique), l’effet serait modéré et limité dans le temps, la tolérance cardiovasculaire serait satisfaisante :
      – N Engl J Med 1996;335:1792-1798.
      L’association patch (5 mois) + spray nasal (1 an au total) serait la méthode la plus efficace:
      – Br Med J 1999;318:285-288.
      Emploi chez les coronariens :
      – CNS Drugs 1999;12:99-110.
      Etude coût-efficacité :
      – Lancet 1999;354:210-215.
      Etude pilote chez 7 femmes enceintes traitées pour sevrage tabagique :
      – N Engl J Med 1999;341:1700.
      Utilisation en inhalation. Etude randomisée de 300 volontaires. Efficacité certaine à 4 semaines et 2 ans mais chez un nombre relativement modeste de sujets :
      – BMJ 2000;321:329-333.
      La combinaison patch/inhalation est plus efficace que l’inhalation seule :
      – Arch Intern Med 2000;160:3128-3134.
    2. DYSTONIE (à confirmer)
      Essai de nicotin transdermique dans la dystonie spastique; un cas décrit d’amélioration, essai randomisé chez un malade lors de plusieurs épisodes:
      – Lancet 1997;350:565.
    3. AKATHISIE DES NEUROLEPTIQUES (à confirmer)
      Utilisée en patch, améliorerait l’akathisie induite par les neuroleptiques:
      – Psychopharmacol 1997;134:153-156.
    4. SYNDROME DE GILLES DE LA TOURETTE (à confirmer)
      Notamment en patch, en association avec l’halopéridol :
      – Lancet 1993;342:182.
      Quatre cas traités avec succès par de la nicotine en patch :
      – Lancet 1994;344:1577.
    5. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE (à confirmer)
      En association au traitement usuel (essai randomisé positif) :
      – N Engl J Med 1994;330:811-815 et 856-857.
      Autre référence :
      – Drugs 1995;49:157-160.
      Essai randomisé dans les formes modérées: la nicotine transdermique serait plus efficace que la corticothérapie:
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1998;10:513-515.
      Revue générale :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:1161-1171.
    6. SYNDROME D’OGILVIE (à confirmer)
      Deux cas traités avec succès par la pose d’un patch de nicotine:
      -Presse Med 1995;24:1089.
    7. MALADIE D’ALZHEIMER (à confirmer)
      Sel de nicotine non précisé :
      – Ann Pharmacother 1995;29:314-315.
    8. PYODERMA GANGRENOSUM (à confirmer)
      Un cas décrit de régression :
      – Lancet 1995;345:1058.
    9. BLEPHAROSPASME (à confirmer)
      Amélioration temporaire dans un cas (en spray nasal, sel non précisé) :
      – Lancet 1996;348:60.
    10. CHOLANGITE SCLEROSANTE PRIMITIVE (information négative)
      Etude pilote de la nicotine par voie orale dans cett indication, chez 3 malades: pas d’effet bénéfique et mauvaise tolérance:
      – Dig Dis Sci 1999;44:602-607.
    11. TRISOMIE 21 (à confirmer)
      Administrée en patch, pourrait améliorer certaines performances
      cognitives :
      – Lancet 2000;356:1409-1410.
    12. APHTE (à confirmer)
      L’utilisation de patches a permis la guérison d’aphtes buccaux géants au cours d’une maladie de Behcet :
      – N Engl J Med 2000;343:1816-1817.

    1. PRURIT (CERTAIN FREQUENT)
      Chez 65% des sujets utilisant les patches, sévère dans 5% des cas :
      – J Family Practice 1992;34:709-712.
    2. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    3. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    4. ANXIETE (CERTAIN RARE)
    5. INSOMNIE (CERTAIN RARE)
      Dans la seconde partie de la nuit :
      – Presse Med 1994;23:908-909.
    6. CONFUSION ONIRIQUE (CERTAIN RARE)
      – Presse Med 1994;23:908-909.
    7. IRRITABILITE (CERTAIN RARE)
    8. CAUCHEMAR (CERTAIN RARE)
    9. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    10. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    11. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    12. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    13. HOQUET (CERTAIN )
      Un cas après prise de nicotine sous forme de gomme à mâcher:
      – Ann Pharmacother 1997;31:1263-1264.
    14. TOUX (CERTAIN RARE)
    15. PHARYNGITE (CERTAIN RARE)
    16. RHINITE (CERTAIN RARE)
    17. ALTERATION DES DENTS (CERTAIN )
      Lors d’utilisation sous forme de gomme à mâcher
    18. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    19. DYSMENORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    20. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
    21. HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
    22. ERYTHEME CUTANE (CERTAIN FREQUENT)
      Sur les zones d’application.
    23. FIBRILLATION AURICULAIRE (A CONFIRMER )
      Un cas après utilisation d’un dispositif transdermique :
      – JAMA 1993;269:1940.
    24. MYASTHENIE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      Un cas apès pose d’un patch :
      – Lancet 1994;344:548-549.
    25. DISSECTION AORTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas lors de l’utilisation de nicotine sous forme de patch. La nicotine pourrait avoir déclenché ou précipité la dissection :
      – Can J Cardiol 1997;13:525-528.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. RISQUE MODERE

    1. HYPERTENSION ARTERIELLE
    2. INSUFFISANCE CORONARIENNE STABLE
      Serait bien toléré en cas d’insuffisance coronarienne stable (essai randomisé) :
      – Arch Intern Med 1994;154:989-995.
      Précautions à prendre:
      –CNS Drugs 1999;12:99-110
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    4. HYPERTHYROIDIE
    5. ARTERIOPATHIE PERIPHERIQUE
    6. ARTERIOPATHIE CEREBRALE
    7. ULCERE GASTRODUODENAL
    8. MYASTHENIE
      Un cas d’aggravation après pose d’un patch de nicotine :
      – Lancet 1994;344:548-549.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. ENFANT
      Risque d’intoxication grave.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE
    5. ANGOR INSTABLE
    6. TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE
      Lorsqu’ils sont sévères.
    7. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL RECENT
    8. AFFECTION CUTANEE
      Affection pouvant gêner la résorption transdermique.

    Voies d’administration

    – 1 – TRANSDERMIQUE

    – 2 – RESPIRATOIRE
    inhalations

    Posologie et mode d’administration

    Utilisation de patch assurant une libération contrôlée de sept à vingt et un milligrammes de nicotine par 24 heures.
    .
    .
    Exonérations (JO 05/12/1999) :
    – Gomme à mâcher : 4 mg/prise, quantité maximale : 400 mg.
    – Comprimé sublingual : 2 mg/prise,
    quantité maximale : 210 mg.
    – Cartouche pour inhalation : 10 mg par prise, quantité maximale : 420 mg.
    – Dispositif transdermique : 15 mg par 16 h, quantité maximale 28 fois 15 mg par 16 h ou 21 mg par 24 h, quantité maximale 28 fois 21 mg par 24 h.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    voie IV
    2
    heure(s)

    – 2 –
    REPARTITION
    5
    %
    lien protéines plasmatiques

    Absorption
    Résorption à partir d’un dispositif transdermique.

    Répartition
    Concentrations plasmatiques variables selon les dispositifs et la surface du patch.
    Traverse la barrière hémato-encéphalique et la barrière placentaire.
    Liaison aux protéines plasmatiques : 5%.

    Demi-Vie
    2 heures, après administration par voie IV.
    Plus longue après utilisation transcutanée, probablement en raison d’un dépôt cutané.

    Métabolisme
    Métabolisation hépatique en cotinine et en nicotine – 1′ – N – oxyde.

    Elimination
    (REIN)
    Elimination principalement par les urines, réduite en cas de pH urinaire alcalin.

    Bibliographie

    – Documentation Lab. Pierre Fabre Santé 1992;’Dossier Scientifique’ Nicopatch. (Création)
    – Presse Med 1991;20,32:1562-1566. (Création)
    – Documentation Lab. Ciba-Geigy 1992;’Le système transdermique Ciba-Geigy du sevrage tabagique’ Nicotinell.
    (Création)
    – Drugs 1992;44:498-529.
    – Clin Pharmacol Ther 1992;52:223-230.
    – Drugs 1993;45:157-170.
    – Drug Saf 1993;8:49-56.
    – Ann Pharmacother 1993;27:742-750. Revue sur les patchs.
    – N Engl J Med 1995;333:1196-1203. (Revue générale dans le sevrage du
    tabac)
    – Drug safety 1998;18:297-308. (Effets secondaires)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

    • Attention ! Données en date de janvier 2000.

    • NICORETTE (JAPON)

    Retour à la page d’accueil

Similar Posts