DISOPYRAMIDE PHOSPHATE

DISOPYRAMIDE PHOSPHATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/11/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    phosphate d’alpha-[2-[bis(1-méthyléthyl)amino]éthyl]alpha-phényl-2-pyridineacétamide

    Ensemble des dénominations

    BANM : DISOPYRAMIDE PHOSPHATE

    CAS : 22059-60-5

    DCIM : PHOSPHATE DE DISOPYRAMIDE

    USAN : DISOPYRAMIDE PHOSPHATE

    autre dénomination : PHOSPHATE DE DISOPYRAMIDE

    bordereau : 2425

    code expérimentation : SC-13957

    rINNM : DISOPYRAMIDE PHOSPHATE

    sel ou dérivé : DISOPYRAMIDE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : DISOPYRAMIDE

    Regime : liste II

    1. ANTIARYTHMIQUE (principale certaine)
    2. ANTIARYTHMIQUE CLASSE Ia (principale certaine)
    3. PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antiarythmique de classe Ia (classification de Vaughan-Williams).
      *Action antiarythmisante type quinidine, ralentit la phase ascendante du potentiel d’action en freinant l’entrée du courant dépolarisant sodique rapide et par conséquent diminue la vitesse de conduction, allonge la durée du potentiel d’action et la période réfractaire efficace, ne modifie pas le potentiel de repos.
      *Action variable sur la fréquence du rythme cardiaque :
      – sujet en rythme sinusal : fréquence inchangée,
      – fibrillation auriculaire : tachycardie.
      *Action inotrope négative : diminution de la force de contraction du muscle cardiaque et augmentation de la taille du coeur et de la pression ventriculaire télédiastolique :
      – Br J Clin Pharmacol 1980;10:237.
      *Réduction du débit cardiaque, coronaroconstriction durant les premières minutes qui suivent l’injection IV :
      – Am J Cardiol 1980;36:469.
      *Action parasympatholytique.
      *Action anesthésique locale comparable à la lignocaïne.

    1. ANTIARYTHMISANT (principal)
      Concentration plasmatique thérapeutique : 3 à 6 microgrammes par millilitre.
      Effet maximum corrélé au pic plasmatique, donc pratiquement immédiat après injection IV.
      L’effet antiarythmique à l’étage ventriculaire nécessite des taux plasmatiques plus importants qu’à l’étage auriculaire (4 et 3 microgrammes par millilite en moyenne).

    1. CARDIOVERSION(PREPARATION) (principale)
    2. BIGEMINISME DIGITALIQUE (principale)
    3. EXTRASYSTOLE SUPRAVENTRICULAIRE (principale)
      Auriculaires, jonctionnelles.
    4. TACHYCARDIE PAROXYSTIQUE SUPRAVENTRICULAIRE(PREVENTION) (principale)
    5. FIBRILLATION AURICULAIRE(PREVENTION) (principale)
      Prévention des rechutes après régularisation par choc électrique.
    6. FLUTTER AURICULAIRE(PREVENTION) (principale)
      Prévention des rechutes après régularisation par choc électrique.
    7. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE POLYMORPHE (secondaire)
    8. CHIRURGIE CARDIOVASCULAIRE MAJEURE(PREPARATION) (secondaire)

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
      40% des sujets traités.
    2. ULCERATION DE LA BOUCHE (A CONFIRMER )
      Un cas, après application du contenu d’une gélule sous la langue (sel de disopyramide non précisé) :
      – Ann Pharmacother 1995;29:1299.
    3. DYSURIE (CERTAIN FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES
      FORTES DOSES
      ADENOME PROSTATIQUE

      20% des sujets traités.

    4. RETENTION AIGUE D’URINE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ADENOME PROSTATIQUE
      FORTES DOSES
      SUJETS AGES
    5. RETENTION D’URINE (CERTAIN RARE)
      Chez 2% des sujets (information du fabricant) :
      – Arch Intern Med 1983;143:1683.
    6. QT(ALLONGEMENT) (CERTAIN RARE)
    7. QRS(ALLONGEMENT) (CERTAIN RARE)
    8. BLOC DE BRANCHE (CERTAIN RARE)
    9. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (CERTAIN RARE)
    10. TORSADE DE POINTES (CERTAIN TRES RARE)
      La fréquence serait supérieure chez les femmes à celle observée chez les hommes :
      – JAMA 1993;270:2590-2597.
    11. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
      Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen.
    12. FLOU VISUEL (CERTAIN RARE)
    13. SECHERESSE DE L’OEIL (CERTAIN RARE)
    14. CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
    15. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    16. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    17. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
    18. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
    19. CEPHALEE (CERTAIN TRES RARE)
    20. INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
    21. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Liée à l’action anticholinergique. Observée surtout chez le sujet âgé :
      – Lancet 1977;1:1152.
      – Lancet 1978;2:848.

    22. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
      Lié à l’action anticholinergique. Observé surtout chez le sujet âgé :
      – Lancet 1977;1:1152.
      – Lancet 1978;2:848.
    23. DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
    24. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Liée à l’action anticholinergique. Observée surtout chez le sujet âgé :
      – Lancet 1977;1:1152.
      – Lancet 1978;2:848.

    25. PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Liée à l’action anticholinergique. Observée surtout chez le sujet âgé :
      – Lancet 1977;1:1152.
      – Lancet 1978;2:848.
    26. HALLUCINATION (CERTAIN TRES RARE)
      Visuelles et auditives. Liées à l’action anticholinergique. Observées surtout chez le sujet âgé :
      – Lancet 1977;1:1152.
      – Lancet 1978;2:848.
    27. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
      FORTE DOSE

      – Lancet 1978;2:1208.

    28. GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      – Therapie 1987;42:331.
      – Ann Intern Med 1988;139:371-372.
    29. ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
      – Lancet 1977;2:1362-1363.
      – Mayo Clin Proc 1983;58:265-267.
    30. BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      – Lancet 1977;2:1362-1363.
      – Mayo Clin Proc 1983;58:265-267.
    31. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      – Lancet 1977;2:1362-1363.
    32. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      – Mayo Clin Proc 1983;58:265-267.
    33. HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      – Lancet 1977;2:1362-1363.
    34. HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN )
      – Mayo Clin Proc 1983;58:265-267.
    35. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
      – Lancet 1978;1:329.
    36. FIBRILLATION VENTRICULAIRE (A CONFIRMER )
      – N Engl J Med 1978;298:975.
    37. CONTRACTION UTERINE (A CONFIRMER )
      Pendant la grossesse :
      – N Engl J Med 1978;299:84.
    38. DECLENCHEMENT DU TRAVAIL (A CONFIRMER )
      Un cas chez une femme à 36 semaines de grossesse traitée pour un syndrome de Wolff-Parkinson-White et débutant 40 minutes après la première prise orale :
      – J Reprod Med 1999;44:653-655.
    39. AGRANULOCYTOSE (A CONFIRMER )
      Probablement par un mécanisme immunologique :
      – JAMA 1978;240:1857.
    40. REACTION ALLERGIQUE (A CONFIRMER )
      – Curr Ther Res 1963;5:343.
    41. PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
      – Minerva Med 1970;61:3718.
    42. IMPUISSANCE (A CONFIRMER )
      Fortes concentrations plasmatiques :
      – Lancet 1977;1:859.
    43. BRONCHOSPASME (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – N Engl J Med 1980;303:584.

    1. AVORTEMENT
      Avortement possible par induction du déclenchement du travail :
      – N Engl J Med 1978;299:84.
      – Am J Obstet Gynecol 1990;162:482-486.

    1. NON

    1. BLOC DE BRANCHE
    2. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
    4. ALLONGEMENT DE L’ESPACE QT
    5. ADENOME PROSTATIQUE
      Action anticholinergique.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      Réduction des doses :
      – Lancet 1978;1:329.
    7. GROSSESSE
      Risque de contractions utérines pouvant entraîner un accouchement prématuré :
      – N Engl J Med 1978;299:84.
      – Am J Obstet Gynecol 1990;162:482-486.
      Deux cas de déclenchement du travail ont été décrits :
      – J Reprod Med 1999;44:653-655.
    8. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Métabolisme hépatique.
    9. ALLAITEMENT
      Passe dans le lait.
      Surveiller la concentration plasmatique de disopyramide chez l’enfant.

    1. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Action anticholinergique.
    2. CHOC CARDIOGENIQUE
    3. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      En l’absence de traitement.
    5. ENFANT
      Information manquante, voie IV.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    1-Voie intraveineuse (cette voie ne sera utilisée qu’en service de réanimation cardiaque) :
    * Traitement d’attaque :
    – soit injection intraveineuse directe, lente de un milligramme cinq par kilogramme (en moyenne cent milligrammes) étalée sur 5
    minutes,
    – soit une perfusion lente de cent milligrammes par heure jusqu’à trois cents milligrammes.
    Si la conversion en rythme sinusal intervient pendant l’administration, l’injection sera stoppée.
    La réponse est habituellement observée dans les 10 à
    15 minutes suivant l’injection.
    Quantité maximale administrable dans la première heure : quatre milligrammes par kilogramme soit environ trois cents milligrammes.
    * Traitement de relais :
    Indispensable pour éviter les rechutes, il peut se faire :
    – soit
    par voie orale :
    Après l’injection directe, 200 mg en une prise puis 100 mg toutes les 4 heures ou 200 mg toutes les 8 heures (sans dépasser 800 mg/24 heures).
    En relais de la perfusion d’attaque, 100 mg une heure avant la fin de la perfusion puis 100
    mg toutes les 4 heures ou 200 mg toutes les 8 heures (sans dépasser 800 mg/24 heures).
    – soit une perfusion intraveineuse lente à plus faible dose (25 mg/heure).

    2-Voie orale à répartir en 3 prises régulièrement espacées :
    * Adulte :
    – traitement
    d’attaque : quatre cents à six cents milligrammes par jour.
    Dose maximale : huit cents milligrammes par jour.
    – traitement d’entretien : trois cents à quatre cents milligrammes par jour.
    * Enfant : cent cinquante à deux cents milligrammes par mètre
    carré et par jour (150 à 200 mg/m2/j), soit deux cents à trois cents milligrammes par jour selon l’âge.

    Posologies particulières :
    * Dans les cas d’arythmie complète, flutter et tachycardie supraventriculaire : six à huit cents milligrammes et plus.
    *
    Préparation à la cardioversion : cent milligrammes la veille de la cardioversion et trois cents milligrammes le matin (3 prises à une heure d’intervalle).
    * En cas d’insuffisance rénale, réduction des doses en fonction de la créatinine :
    – 15 à 40
    ml/min : 100 mg pour 10 heures,
    – 5 à 15 ml/min : 100 mg pour 20 heures.
    – < 5 ml/min : 100 mg pour 30 heures.
    * En cas d’insuffisance rénale modérée, d’insuffisance hépatique, de cardiomyopathie ou de possibilité de décompensation cardiaque : dose de
    charge de deux cents milligrammes puis de cent milligrammes toutes les 6 heures.

    3-Surveillance du traitement :
    * Surveillance électrocardiographique :
    Quatre signes doivent entraîner l’arrêt du traitement :
    – la survenue d’extrasystoles surtout
    ventriculaires et polymorphes,
    – l’allongement de QT dépassant 0,04 seconde,
    – l’allongement de PR à partir de 0,24 seconde,
    – l’allongement de QRS de plus de 0,02 seconde.
    * Surveillance bilogique : dans les laboratoires spécialisés le taux plasmatique
    du disopyramide peut être dosé mais ce dosage n’est pas de pratique courante.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    4
    à 8
    heure(s)

    – 2 –
    REPARTITION
    50
    à 65
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    – 4 –
    ELIMINATION
    80
    %
    voie rénale

    – 5 –
    ELIMINATION
    10
    %
    voie fécale

    – 6 –
    ELIMINATION
    hémodialyse

    Absorption
    Résorption rapide et pratiquement totale par le tube digestif, deux fois plus rapide pour la forme phosphate que pour la forme base.
    Biodisponibilité relative : 70 à 85%, meilleure pour la forme phosphate que pour la forme base.
    Pic plasmatique après une
    prise orale de 100 mg :
    – volontaires sains : 1 à 3 heures après la prise, 2 à 3 microg/ml,
    – sujets atteints d’infarctus du myocarde : 1 à 3 heures après la prise, 1 microg/ml.
    Pic plasmatique après injection intraveineuse de 150 mg en 1 à 2 minutes :
    4 microg/ml , 30 minutes après l’injection.
    Au cours de la phase aiguë de l’infarctus du myocarde, on observe une réduction importante de la biodisponibilité du disopyramide administré par voie orale, due à une réduction et à un retard de la résorption
    gastrointestinale :
    – Eur J Clin Pharmacol 1985;28:45-51.

    Répartition
    Diffusion notable à tous les organes, sauf au niveau du système nerveux central.
    Diffusion à travers la barrière placentaire.
    Passe dans le lait, mais la quantité ingérée n’entraînerait pas d’effets secondaires chez l’enfant :
    – Br J Clin Pharmacol
    1982;14:310-312.
    Liaison aux protéines plasmatiques : 50 à 65% de fixation dans la zone de concentration plasmatique thérapeutique (2 à 5 microg/ml). La liaison aux protéines plasmatiques est sujet à des variations interindividuelles considérables :

    Br J Clin Pharmacol 1980;9:614-618.
    – Clin Pharmacokinet 1984;9,Suppl1:42-48.
    Volume de distribution après 2 mg/kg en IV :
    – 40 à 90 litres chez les volontaires sains,
    – 33 à 60 litres en cas d’infarctus du myocarde récent,
    – 20 à 77 litres en cas
    d’insuffisance rénale sévère.
    La liaison aux protéines plasmatiques est réduite en cas de cirrhose entraînant une importante augmentation de la fraction libre :
    – Clin Pharmacol Ther 1986;40:274-280.
    Toxicité accrue pour des taux supérieurs à 7
    microg/ml.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimination se situe entre 4 et 8 heures.
    Chez l’insuffisant rénal entre 8 et 43 heures.
    Relation inversement proportionnelle à la clearance de la créatinine en-dessous de 60 millilitres par minute.

    Métabolisme
    Partiellement métabolisé dans le foie (40 à 50%) en dérivé N-monodéalcoylé, possédant une activité antiarythmique moins intense que celle du disopyramide et une activité parasympatholytique.

    Elimination
    * Voie rénale :
    Principale voie d’élimination avec environ 30% de la dose sous forme de métabolites et 50% sous forme inchangée. La clearance du disopyramide est diminuée en cas d’insuffisance rénale sévère.
    * Voie fécale :
    Environ 10% de la dose sont
    excrétés dans les fèces.
    * Hémodialyse : 35 millilitres/minute environ.

    Bibliographie

    – Lancet 1978;2:214.
    – Drugs 1978;15:331-368.
    – N Engl J Med 1979;300,17:957-962.
    – Drugs 1987;34:151-187.
    – Eur Heart J 1987;8,SupplA:11-19.*
    – Pharmacol Toxicol 1989;64:412-416. (PHARMACOCINETIQUE)*

    Spécialités

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    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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