PHENINDIONE
PHENINDIONE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/7/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
2-phényl-1,3-indanedioneEnsemble des dénominations
BAN : PHENINDIONE
CAS : 83-12-5
DCF : PHENINDIONE
DCI : PHENINDIONE
autre dénomination : FENINDIONE
autre dénomination : PHENYLINDANEDIONE
autre dénomination : PID
bordereau : 297
rINN : PHENINDIONE
sel ou dérivé : FLUINDIONEClasses Chimiques
- ANTICOAGULANT (principale certaine)
- ANTIVITAMINE K (principale certaine)
- URICOSURIQUE (secondaire certaine)
- ANTITHYROIDIEN (à confirmer)
Effet démontré chez l’animal :
– Scott Med J 1966;11:1845.
Mécanismes d’action
- principal
Antagonisme compétitif de la vitamine K dont l’intensité de l’action dépend :
– de la quantité de vitamine K présente, variable selon l’apport alimentaire,
– du degré d’absorption intestinale du médicament.
Anticoagulant par inhibition de la biosynthèse hépatique post-ribosomale des facteurs de la coagulation actifs vitamino K dépendants : prothrombine (II), proconvertine (VII), facteur antihémophilique B (IX) et facteur Stuart (X). Il apparaît dans le plasma des proteines anormales correspondant aux précurseurs inactifs, les PIVKA (protein induced by vitamin K antagonists). - secondaire
Inhibition de la réabsorption tubulaire de l’acide urique.
Augmentation du facteur VIII en cas d’arrêt brutal ou à doses insuffisantes, ce qui expliquerait les accidents thrombo-emboliques (à confirmer).
- ANTICOAGULANT (principal)
L’intensité de l’effet dépend de la quantité de vitamine K présente dans l’organisme, variable selon les apports alimentaires et ne peut donc être prévue à l’avance. Il faudra obligatoirement l’évaluer. L’intensité de l’effet anticoagulant d’une même dose varie beaucoup d’un sujet à l’autre, et chez un même sujet d’un moment à l’autre.
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (principale)
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE(PREVENTION) (principale)
- HEMORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
- ECCHYMOSE (CERTAIN FREQUENT)
- EPISTAXIS (CERTAIN FREQUENT)
- GINGIVORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATURIE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME SOUS-CUTANE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME DU PLANCHER DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
- HEMATEMESE (CERTAIN RARE)
- MELENA (CERTAIN RARE)
- HEMOPERITOINE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMATOME RETROPERITONEAL (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE SURRENALIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE RETINIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE CEREBRALE (CERTAIN )
- HEMOTHORAX (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOPERICARDE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOPTYSIE (CERTAIN TRES RARE)
- MENORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- METRORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
Peut être un signe prémonitoire d’une réaction immuno-allergique imposant l’arrêt du traitement. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Peut être un signe prémonitoire d’une réaction immuno-allergique imposant l’arrêt du traitement. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Peut être un signe prémonitoire d’une réaction immunoallergique imposant l’arrêt du traitement. - ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immuno-allergique. - STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immuno-allergique. - EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique. - LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immuno-allergique. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique. - APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immuno-allergique. - MONOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immuno-allergique. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique. - HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immuno-allergique. - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immuno-allergique. - PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique. - OLIGOANURIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immuno-allergique. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immuno-allergique. - NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
- ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN RARE)
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
- DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN )
- COLORATION DE L’URINE (CERTAIN )
Coloration rouge-orange en milieu alcalin. - ALOPECIE (A CONFIRMER )
– Wien Med Wochenschr 1964;114:150. - RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
– Br Med J 1966;1:588. - DERMATITE EXFOLIATRICE (A CONFIRMER )
– Lancet 1962;1:125-127. - ILEUS PARALYTIQUE (A CONFIRMER )
– Lancet 1966;1:1421. - MYOCARDITE (A CONFIRMER )
– Can Med Assoc J 1964;90:1418. - COMPRESSION NERVEUSE (A CONFIRMER )
Deux cas décrits, peut-être dû à des hémorragies des gaines nerveuses :
– Br Med J 1967;3:218.
- EMBRYOPATHIE
Il a été décrit :
– chondrodysplasie ponctuée,
– cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
– hypoplasie nasale,
– retard mental et hydrocéphalie,
sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK. - FOETOPATHIE
Il a été décrit :
– chondrodysplasie ponctuée,
– cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
– hypoplasie nasale,
– retard mental et hydrocéphalie,
sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK. - TOXICITE PERINATALE
Risque hémorragique.
- SYNDROME HEMORRAGIQUE
- ARTERIOPATHIE CEREBRALE
- ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
- INTERVENTION CHIRURGICALE RECENTE
- GROSSESSE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
- HEMOPATHIE
Condition(s) Exclusive(s) :
TROUBLE DE L’HEMOSTASE - CIRRHOSE DECOMPENSEE
- PERICARDITE
- ALLAITEMENT
Médicament présent dans le lait, à prescrire avec prudence en raison du risque hémorragique.
Utiliser de préférence la warfarine ou l’acénocoumarol:
– N Engl J Med 2000;343:118-126
Voies d’administration
– 1 – ORALE
– 2 – APPLICATION CUTANEE
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale chez l’adulte:
*Premier jour : cent milligramme par jour.
*Deuxième jour : cinquante milligrammes par jour.
*Dose d’entretien : vingt-cinq à cent milligrammes par jour en fonction du taux de prothrombine.Les posologies
mentionnées ne sont données qu’à titre indicatif. Les fonctions hépatiques et rénales, ainsi que la concentration plasmatique d’albumine doivent être normales. Dans le cas contraire, il faut réduire les doses initiales d’attaque. Les doses d’entretien
sont à déterminer en fonction de l’activité prothrombinique à la 48ème heure.
L’efficacité thérapeutique évaluée sur le temps de Quick doit indiquer un taux de prothrombine entre 25% et 35%, et sur le thrombotest d’Owren, un taux entre 7% et
13%.
Nécessité d’informer le patient sur les premiers symptômes cliniques d’un éventuel surdosage, d’effectuer les tests de coagulation à intervalles réguliers (temps de Quick, temps de coagulation, test de tolérance à l’héparine, thrombotest d’Owren,
thromboélastogramme).
Sauf urgence, ne jamais interrompre brutalement le traitement.
Proscrire les injections intramusculaires en cours de traitement.*Dans la thrombophlébite superficielle, traitement en applications locales.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
5
à 10
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
REPARTITION
laitAbsorption
Résorption par le tube digestif.
Activité maximale en 18 à 24 heures.
Durée d’action : 48 à 96 heures.
Répartition
*Tropisme hépatique.
*Passe la barrière foetoplacentaire.
*Passe dans le lait :
Rapport lait/plasma supérieur à 1 :
– Lancet 1970;1:672.
Le pourcentage de la dose ingérée pour 100 ml de lait varie de 1 à 3% selon les auteurs, avec une vitesse de passage
de moins de 4 heures dans 25% des cas après ingestion orale.
– Gynecol Obstet 1954;6,5,Suppl:647.
– Rev Fr Gynecol Obstet 1970;65,7-8:409.
Demi-Vie
La demi-vie se situe entre 5 et 10 heures.
Métabolisme
Métabolisée, mais les métabolites sont inconnus.
Elimination
*Voie rénale : un des métabolites colore les urines en rouge, coloration qui disparaît lors de l’acidification des urines, ce qui permet d’éliminer une hématurie.
Bibliographie
– Clin Pharmacol Ther 1970;11:312.
– Adv Drug React Bull 1989;137:512-515.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- DANILONE (USA)
- DINDEVAN (ANGLETERRE)
- DIOPHINDANE (PAYS-BAS)
- HEDULIN (USA)
- INDON (USA)
- P.I.D (USA)
- PINDIONE (BELGIQUE)
- THERADIONE (ANGLETERRE)
- THROMBASAL (ALLEMAGNE)
- TROMBANTIN (URSS)