PHENYLPROPANOLAMINE CHLORHYDRATE

PHENYLPROPANOLAMINE CHLORHYDRATE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
AMINO-2 PHENYL-1 PROPANOL CHLORHYDRATEEnsemble des dénominations
CAS : 154-41-6
DCIMr : CHLORHYDRATE DE PHENYLPROPANOLAMINE
autre dénomination : AMINO-2 PHENYL-1 PROPANOL-1 CHLORHYDRATE
autre dénomination : AMINOPHENYLPROPANOL CHLORHYDRATE
autre dénomination : APOEPHEDRINE CHLORHYDRATE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE NOREPHEDRINE
autre dénomination : CHLORHYDRATE DE PHENYLPROPANOLAMINE
autre dénomination : MYDRIATIN
autre dénomination : NOREPHEDRINE CHLORHYDRATE
bordereau : 442 et 1482
dcim : chlorhydrate de phénylpropanolamineClasses Chimiques
Molécule(s) de base : PHENYLPROPANOLAMINE
Proprietés Pharmacologiques
- SYMPATHOMIMETIQUE (principale certaine)
- VASOCONSTRICTEUR (principale certaine)
- BRONCHODILATATEUR (principale certaine)
- SYMPATHOMIMETIQUE DIRECT (principale certaine)
- SYMPATHOMIMETIQUE INDIRECT (principale certaine)
- ANOREXIGENE (secondaire certaine)
– Drugs 1992;43:820-836.
Mécanismes d’action
- principal
Activité voisine de l’éphédrine. - secondaire
Action sympathomimétique directe sur les récepteurs alpha.
Effets Recherchés
- VASOCONSTRICTEUR (principal)
Indications Thérapeutiques
- RHINOPHARYNGITE (principale)
Aigües ou chroniques. - SINUSITE (principale)
Aigües ou chroniques. - PRIAPISME (secondaire)
Dans le traitement des formes douloureuses nocturnes de ce symptome, il est possible d’essayer l’association comportant dans un comprimé phenylpropanolamine, phenyltoloxamine, et paracetamol à raison d’une prise matin et soir. - BOULIMIE (secondaire)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (secondaire)
Effets secondaires
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESVingt-et-un cas rapportés à la pharmacovigilance australienne, trente-huit cas rapportés à la FDA :
– Med Toxicol 1988;3:387-417.
– Am J Med 1988;85:339-348.
Autre référence :
– Prescrire 1999;19:599. - HEMORRAGIE CEREBRALE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTE DOSEOnze cas rapportés, sans hypertension artérielle :
– Med Tox 1988;3:387-417.
Vingt-quatre cas :
– Am J Med 1990;89:195-208.
Risque augmenté, chez la femme seulement, par la prise de médicaments
(anorexigènes notamment) contenant de la phénylpropanolamine. Etude rétrospective de 402 patients:
– N Engl J Med 2000;343:1826-1832 - ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (CERTAIN )
– Rev Prescr 1999;19:599.
Selon la pharmacovigilance britannique (année 2000), le risque des AVC serait faible si la dose quotidienne ne dépasse pas 100 mg.
Une étude cas-témoins suggère que l’administration de phenylpropanolamine pourrait constituer un facteur de risque d’AVC chez la femme:
– N Engl J Med 2000;348:1826-1832 - PALPITATION (CERTAIN )
- INFARCTUS DU MYOCARDE (A CONFIRMER )
Deux cas chez des femmes dont l’un à la suite d’un surdosage volontaire :
– Ann Emerg Med 1996;28:359.
– Prescrire 1999;19:599. - EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN )
- ASTHENIE (CERTAIN )
- INSOMNIE (CERTAIN )
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN )
– Prescrire 1999;19:599. - TREMBLEMENT (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN )
- ANXIETE (CERTAIN )
- ATTAQUE DE PANIQUE (CERTAIN )
– Prescrire 1999;19:599. - CEPHALEE (CERTAIN )
– Neurology 1983;33:650.
– Prescrire 1999;19:599. - CRISE CONVULSIVE (CERTAIN )
Huit cas :
-Am J Med 1990;89:195-208.
Autres références :
– Neurology 1983;33:650.
– Prescrire 1999;19:599. - HALLUCINATION VISUELLE (CERTAIN )
– Neurology 1983;33:650.
– Prescrire 1999;19:599. - HALLUCINATION AUDITIVE (CERTAIN )
– Neurology 1983;33:650. - SOIF (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN )
- VOMISSEMENT (CERTAIN )
- HYPERSUDATION (CERTAIN )
- TROUBLE DE LA MICTION (CERTAIN )
- NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (CERTAIN )
– JAMA 1982;248:1216. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN )
– JAMA 1982;248:1216. - GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
Très fréquent chez les sujets anatomiquement prédisposés à la fermeture de l’angle iridocornéen. - RHABDOMYOLYSE (CERTAIN )
– JAMA 1982;248:1216. - DYSTONIE AIGUE (A CONFIRMER )
Un cas chez un enfant de 3 ans en absence de surdosage :
– Clin Pediatr 1997;36:57-58. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (A CONFIRMER )
Deux cas décrits avec toux, dyspnée asthmatiforme, urticaire, purpura anaphylactoïde, focus oedèmateux :
– Ann Allergy 1978;40:32. - REACTION PSYCHOTIQUE (A CONFIRMER )
Trois cas décrits après utilisation comme dégongestionnant nasal :
– Am J Psychiatry 1966;123:484 .
– Br J Psychiatry 1970;117:439. - DEPRESSION (A CONFIRMER )
Deux cas :
– Am J Psychiatry 1987;144:252. - ACCES MANIAQUE (A CONFIRMER )
Un cas probablement lié à une consommation importante simultanée de café :
– Biol Psych 1991;30:401-404.
Autre référence :
– Prescrire 1999;19:599.
Pharmaco-Dépendance
Précautions d’emploi
- TACHYCARDIE
- CARDIOPATHIE ORGANIQUE
- CARDIOPATHIE DECOMPENSEE
- ANGOR
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE
- HYPERTHYROIDIE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
LA PHENYLPROPANOLAMINE PAR VOIE ORALE INDUIT UNE ELEVATION MODEREE DE LA PRESSION ARTERIELLE CHEZ LES SUJETS HYPERTENDUS TRAITES PAR LES BETA-BLOQUANTS.PHARMACOTHERAPY 1990,10,2,85-91 - ADENOME PROSTATIQUE
- SPORTIFS
Substance interdite :
– Journal Officiel du 7 Mars 2000.
Une concentration supérieure à 10 microgrammes/ml d’urine est considérée comme un résultat positif.
Contre-Indications
Posologie et mode d’administration
N’est commercialisé en France que sous forme d’association.
Dose usuelle par voie orale :
– Adulte : Cent cinquante à deux cents milligrammes par jour en 4 à 6 prises.
– Enfant de 8 à 12 ans : 75 milligrammes par jour en 3 prises.
Surveillance de l’état
cardiovasculaire, particulièrement de la pression artérielle.* Traitement du priapisme :
On peut utiliser matin et soir un comprimé de l’association comportant paracétamol (500 mg), phényltoloxamine (66 mg) et phénylpropanolamine (100 mg).Plusieurs
fabricants ont retiré du marché aux USA leurs spécialités contenant de la phénylpropanolamine (Reactions 18 nov 2000).
Pharmaco-Cinétique
Absorption
Rapidement résorbé par le tube digestif.
Répartition
Une prise orale de 50 ou de 100 milligrammes entraine des concentrations plasmatiques maximum voisines respectivement de 150 et de 350 nanogrammes par ml, ainsi qu’une élévation maximale de la systolique de 25 à 30 mm Hg:
– Inter J Clin Pharmacol Ther
Tox 1990;28:205-210.
Bibliographie
– Br Med J 1984;289:591. (TOXICOLOGIE)
– Clin Pharmacol Ther 1989;45:252-259. (PHARMACOCINETIQUE)*
– Am J Med 1990;89:195-208.(EFFETS SECONDAIRES)
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- APOPHEDRIN (PAYS-BAS)
- COBEFRIN (PAYS-BAS)
- CORICIDIN (USA)
- DEXATRIM RETARD (SUISSE)
- FUGOA-N (SUISSE)
- KONTEXIN (SUISSE)
- NOLEX LA (USA)
- NOREPHEDRIN (SUISSE)
- NOVADRAL (SUISSE)
- PROPADRINE (PAYS-BAS)
- PROPADRINE (SUISSE)
- PROPADRINE (USA)