BROMINDIONE
BROMINDIONE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
2-(4-bromophényl)-1,3-indanedioneEnsemble des dénominations
BAN : BROMINDIONE
CAS : 1146-98-1
DCIR : BROMINDIONE
USAN : BROMINDIONE
autre dénomination : BROMOPHENINDIONE
bordereau : 293
code expérimentation : HL-255
code expérimentation : MG-2555
rINN : BROMINDIONE
sel ou dérivé : FLUINDIONEClasses Chimiques
- ANTICOAGULANT (principale certaine)
- ANTIVITAMINE K (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Antagonisme compétitif de la vitamine K dont l’intensité de l’action dépend :
– de la quantité de vitamine K présente, variable selon l’apport alimentaire,
– du degré d’absorption intestinale du médicament.
Anticoagulant par inhibition de la biosynthèse hépatique post-ribosomale des facteurs de la coagulation actifs vitamino K dépendants : prothrombine (II), proconvertine (VII), facteur antihémophilique B (IX) et facteur Stuart (X). Il apparaît dans le plasma des proteines anormales correspondant aux précurseurs inactifs, les PIVKA (protein induced by vitamin K antagonists). - secondaire
Augmentation du facteur VIII en cas d’arrêt brutal ou à doses insuffisantes, ce qui expliquerait les accidents thromboemboliques (à confirmer).
- ANTICOAGULANT (principal)
L’intensité de l’effet dépend de la quantité de vitamine K présente dans l’organisme, variable selon les apports alimentaires et ne peut donc être prévue à l’avance. Il faudra obligatoirement l’évaluer. L’intensité de l’effet anticoagulant d’une même dose varie beaucoup d’un sujet à l’autre, et chez un même sujet d’un moment à l’autre.
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (principale)
- MALADIE THROMBOEMBOLIQUE(PREVENTION) (principale)
- HEMORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
- ECCHYMOSE (CERTAIN FREQUENT)
- EPISTAXIS (CERTAIN FREQUENT)
- GINGIVORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATURIE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME SOUS-CUTANE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
- HEMATOME DU PLANCHER DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
- HEMATEMESE (CERTAIN RARE)
- MELENA (CERTAIN RARE)
- HEMOPERITOINE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMATOME RETROPERITONEAL (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE SURRENALIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE RETINIENNE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMORRAGIE CEREBRALE (CERTAIN )
- HEMOTHORAX (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOPERICARDE (CERTAIN TRES RARE)
- HEMOPTYSIE (CERTAIN TRES RARE)
- MENORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- METRORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- FIEVRE (CERTAIN TRES RARE)
Elle peut être le signe prémonitoire d’une réaction immunoallergique qui impose l’arrêt du traitement. - ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
Peut être le signe prémonitoire d’une réaction immunoallergique qui impose l’arrêt du traitement. - DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Peut être le signe prémonitoire d’une réaction immunoallergique imposant l’arrêt du traitement. - ADENOPATHIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique, par analogie à la phénindione. - STOMATITE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique, par analogie à la phénindione. - EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique (par analogie à la phénindione). - LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique, par analogie à la phénindione. - AGRANULOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique (par analogie avec la phénindione). - APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique, par analogie à la phénindione. - MONOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique, par analogie à la phénindione. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique (par analogie à la phénindione). - HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique (par analogie avec la phénindione). - HEPATITE MIXTE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique (par analogie à la phénindione). - PROTEINURIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique, par analogie avec la phénindione. - OLIGOANURIE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique, par analogie à la phénindione. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
Mécanisme immunoallergique, par analogie à la phénindione. - DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN )
- EMBRYOPATHIE
Il a été décrit :
– chondrodysplasie ponctuée,
– cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
– hypoplasie nasale,
– retard mental et hydrocéphalie,
sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK. - FOETOPATHIE
Il a été décrit :
– chondrodysplasie ponctuée,
– cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
– hypoplasie nasale,
– retard mental et hydrocéphalie,
sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK. - TOXICITE PERINATALE
Risque hémorragique.
- SYNDROME HEMORRAGIQUE
- ARTERIOPATHIE CEREBRALE
- ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
- INTERVENTION CHIRURGICALE RECENTE
- GROSSESSE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
- HEMOPATHIE
Condition(s) Exclusive(s) :
TROUBLE DE L’HEMOSTASE - CIRRHOSE DECOMPENSEE
- PERICARDITE
- ALLAITEMENT
Médicament présent dans le lait, à prescrire avec prudence en raison du risque hémorragique.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Doses usuelles par voie orale chez l’adulte :
*Premier jour :six à huit milligrammes.
*Deuxième jour : quatre à six milligrammes.
*Troisième jour : deux à quatre milligrammes.
*Dose d’entretien : deux à quatre milligrammes par jour.Les posologies
mentionnées ne sont données qu’à titre indicatif. Les fonctions hépatiques et rénales, ainsi que la concentration plasmatique d’albumine doivent être normales. Dans le cas contraire, il faut réduire les doses initiales d’attaque. Les doses d’entretien
sont à déterminer en fonction de l’activité prothrombinique à la 48ème heure.
L’efficacité thérapeutique évaluée sur le temps de Quick doit indiquer un taux de prothrombine entre 25% et 35%, et sur le thrombotest d’Owren, un taux entre 7% et
13%.
Nécessité d’informer le patient sur les premiers symptômes cliniques d’un éventuel surdosage, d’effectuer les tests de coagulation à intervalles réguliers (temps de Quick, INR).
Sauf urgence, ne jamais interrompre brutalement le
traitement.
Proscrire les injections intramusculaires pendant la durée du traitement.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
REPARTITION
laitAbsorption
Resorption par le tube digestif.
Activité maximale après 24 heures.
Durée d’action : 72 à 96 heures.
Répartition
Tropisme hépatique.
Fixation sur l’albumine plasmatique.
Passe la barrière foetoplacentaire.
Passe dans le lait.
Bibliographie
– Clin Pharmacol Ther 1970;11:312.
– Adv Drug React Bull 1989;137:512-515 (REVUE DES EFFETS SECONDAIRES).Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- FLUIDANE (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- FLUIDEMIN (ITALIE)
- HALINON (AUTRES PAYS)
- HALINONE (ANGLETERRE)