DEFEROXAMINE MESILATE

DEFEROXAMINE MESILATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/1/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    AMINO-30 TRIHYDROXY-3,14,25 PENTAAZA-3,9,14,20,25 TRIACONTANEPENTAONE-2,10,13,21,24 METHANE SULFONATE

    Ensemble des dénominations

    autre dénomination : BA 33112

    autre dénomination : DEFEROXAMINE METHANESULFONATE

    autre dénomination : DESFEROXAMINE MESYLATE

    autre dénomination : DESFERRIOXAMINE MESYLATE

    autre dénomination : DFOM MESILATE

    bordereau : 1309

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base


    Regime : liste I

    1. CHELATEUR (principale certaine)
    2. CHELATEUR DU FER (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Capte les ions ferriques de la siderophiline sans capter ceux de l’hemoglobine.
      Importante spécificité de la deferoxamine pour le fer car la constante de stabilité vis-à-vis des autres métaux est beaucoup plus faible.
      Possibilité d’une action sur le fer de réserve de la ferritine et de l’hémosidérine.
      Le complexe est éliminable par les urines, en fait 500 à 750 milligrammes de deferoxamine ne peuvent éliminer que 2 à 10 milligrammes de fer dans les urines.
      Utilisable par voie orale: formation dans le tube dugestif d’un complexe ferrique non résorbable.

    1. CHELATEUR (principal)
    2. CHELATEUR DU FER (principal)
    3. CHELATEUR DE L’ALUMINIUM (principal)

    1. HEMOCHROMATOSE (principale)
      Ne permet qu’une faible élimination du fer.
    2. HEMOCHROMATOSE SECONDAIRE (principale)
      – J Pediatr 1978;92:643.
      En prévention de l’hémochromatose secondaire aux transfusions chez les sujets atteints de thalassémie majeure :
      – N Engl J Med 1994;331:567-573.
    3. INTOXICATION PAR L’ALUMINIUM (principale)
      Chez les insuffisants rénaux chroniques et les hémodialysés
      Presse Med1986,15:55-59
    4. AGENT DE DIAGNOSTIC (secondaire)
      Sidérurie provoquée.
    5. MALADIE D’ALZHEIMER (à confirmer)
      L’augmentation de l’élimination de l’aluminium pourrait permettre de réduire la détérioration :
      – Clin Pharm Ther 1990;48:439-445.
      – Lancet 1991;337:1304-1308.
      L’évolution de la maladie serait ralentie par l’injection IM de 125 mg deux fois par jour, cinq jours sur sept :
      – Ther Drug Monit 1993;15:602-607.
    6. HYPERALUMINEMIE (secondaire)
      En cas de surcharge en aluminium chez les dialysés :
      – Lancet 1982;2:343.
      – N Engl J Med 1984;311:140-144.
    7. ENCEPHALOPATHIE DES DIALYSES (secondaire)
      En IV associée a l’hémoperfusion, permet l’extraction rapide d’aluminium et de fer :
      – Lancet 1983;2:1051-1053.
      – Lancet 1984;1:1132-1133.

    1. TACHYCARDIE (CERTAIN )
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
    3. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN )
    4. RASH (CERTAIN )
    5. URTICAIRE (CERTAIN )
    6. TROUBLE DE LA VISION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE SEVERE

      Diminution de l’acuité visuelle, héméralopie, perte de la vision des couleurs :
      – Clin Nephrol 1988;29:176-178.

    7. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      – Lancet 1984;1:681.
    8. DYSCHROMATOPSIE (CERTAIN TRES RARE)
      Liée à une pseudo-rétinite pigmentaire :
      – Nephrologie 1987;8:27-29.
    9. CATARACTE (CERTAIN )
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      – Lancet 1985;1,8432:817-818.

    10. COLORATION DE L’URINE (CERTAIN )
      Coloration rouge.
    11. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION) (CERTAIN RARE)
      Touche en particulier les fréquences élevées. Réversible dans la plupart des cas à l’arrêt du traitement. La survenue de troubles de l’audition nécessite une réduction de la posologie voire l’arrêt du traitement. 32 cas :
      – Am J Med 1987;63:1085-1090.
    12. MUCORMYCOSE (CERTAIN )
      Habituellement chez les hémodialysés. Un cas rapporté et 25 autres cas analysés :
      – Am J Med 1989;87:468-471.
    13. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un hémodialysé :
      – Am J Kidney Dis 1985;6:254-255.
    14. SEPTICEMIE (A CONFIRMER )
      Un cas de septicémie à yersinia enterocolotica ; la déféroxamine favoriserait le développement de l’infection, surtout en cas d’hémochromatose primitive :
      – Presse Med 1991;20:1494-1496.
    15. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE AIGUE (A CONFIRMER )
      Quatre cas de détresse respiratoire chez l’adulte :
      – Lancet 1992;339:699-701.
    16. HEPATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un dialysé traité également par nandrolone :
      – Therapie 1992;47:555.
    17. MYASTHENIE (A CONFIRMER )
      Un cas après deux ans de traitement pour une anémie sidéroblastique :
      – Eur J Haematol 1995;55:138-139.

    1. INFORMATION MANQUANTE
      Un cas d’utilisation au cours d’une intoxication volontaire par le sulfate ferreux à la 26 ème semaine de la grossesse, sans conséquence ni pour la mèr ni pour le fotus :
      – Vet Hum Toxicol 1993;35:441-444.

    1. GROSSESSE
    2. INSUFFISANCE RENALE GRAVE
      RISQUE D’ATTEINTE OCULAIRE ET AUDITIVE

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie parentérale (sous cutanée, intramusculaire, intraveineuse):
    Un gramme à un gramme et demi par jour en 1 à 3 injections.
    Lors d’intoxication martiale aiguë:
    Associer deux grammes par voie intramusculaire à cinq grammes par voie
    orale.

    Dose maximale par voie intraveineuse lente:
    Quatre vingt milligrammes par kilo et par jour.
    Des examens ophtalmologiques réguliers sont nécessaires lors de traitement prolongé:
    – Lancet 1985:I,8432:817-818.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Lors d’administration par voie orale, 15% de la dose sont résorbés.
    La fraction non résorbée peut complexer le fer présent dans le tube digestif.
    Administration par voie IM et IV.

    Métabolisme
    Absorbé par voie orale, complexe le fer présent dans le tubez digestif.
    Administrée par voie parentérale, la desferoxamine détermine une importante siderurie sous forme de complexe ferrique: la ferrioxamine.

    Elimination
    Voie rénale;
    Sous forme de métabolite de la desferoxamine et sous forem inchangée.

    Bibliographie

    – Drug Safety 1991;6:37-46 (EFFETS SECONDAIRES).

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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